
Bonjour,
Voici mon humble avis sur tes intentions d'achat. Pour la lamelleuse, rien à redire, la Dewalt est certes moins précise que la Lamello Classic X mais elle fera le taf si tu l'utilises correctement. Un bémol, j'ai un pote qui a cette machine et le changement de fraise est une galère (vis quasi impossible à enlever sans les bousiller). En plus je ne sais pas si elle est compatible avec les fraises de 8mm dont tu peux un jour avoir besoin si tu dois poser des Clamex S pour faire du démontable sans te ruiner avec la Zeta P2. Une lamelleuse c'est bien si tu envisages surtout de faire du caisson.
Pour la raboteuse, il faut savoir que raboter c'est bien, dégauchir ET raboter c'est mieux si tu veux tâter du massif brut. Je pense qu'un modèle rabot-dégau serait un plus. Pour la perceuse colonne, vu l'usage de cet outils dans le bois, pas la peine de te ruiner, un modèle simple et robuste (si possible sans trop de faux rond) fera l'affaire. La scie à ruban et le lapidaire ne sont pas des achats que je ferais tout de suite. Par contre, si tu pars sur l'envie de quelques réalisations un peu plus sérieuses, il te manquera une (bonne) défonceuse, si possible utilisable sous table pour en faire une mini-toupie.
Pourquoi, plutôt que tous ces outils semi-stationaires ou portatifs, ne pas envisager une machine combinée d'occasion type Lurem ou Robland (plus haut de gamme si tu peux) Au moins, tu auras tout pour bosser correctement, en tant qu'amateur retraité, tu ne seras pas gêné par le temps pris pour le changement d'opération de ces machines. Tu disposeras d'une scie sur table, d'une toupie (aussi tenonneuse), d'un rabot, d'une dégau, d'une mortaiseuse à mêche. Ainsi à toi le caisson méla mais aussi le massif, sans (presque) aucune restriction pour un budget sans doute pas loin. Tu complète par la lamelleuse si tu veux et la perceuse et c'est OK

Bonjour,
As tu regardé du coté de ton alimentation électrique ?
J'ai exactement le même soucis avec la même machine. Je n'y connais pas grand chose en électricité alors ce que je vais dire n'est basé que sur mes observations et ma déduction. Si un maître es-électricité peut confirmer ou infirmer ce sera bien ;)
La ligne d'alimentation de mon atelier (arrivée EDF) est toute pourrie et date de Matusalem... un 10² pour 2 maisons et 3 ateliers dont un n'est quasiment jamais occupé mais bon c'est pas lourd quand même. Il est suivi d'un 4² sur environ 30m entre le PDL et l'atelier. Lorsque je démarre une ponceuse (ETS 150) et un aspirateur, je vois l'intensité lumineuse de l'éclairage baisser. La X260 cale assez fréquemment avec déclenchement du thermique si je ne me jette pas assez vite sur l’arrêt d'urgence. Les fréquences de calage sont plus importantes en hiver par temps froid, lorsque les habitations utilisent le chauffage électrique.
Ce que j'en ai déduit : Chute de tension sur la ligne -> Augmentation de l'ampérage pour tenir le besoin de puissance (P=UI si je me souviens bien) -> sur-intensité -> CA DISJONCTE (parfois même au tableau en hiver sans chauffage chez moi avec un coupe-circuit 20A soit 4400W sous 220V pour une machine sensée pomper 2200W)

Bonjour, si tu as déjà fabriqué cette console plusieurs fois, j'en déduit que c'est pour différentes personnes et donc pour vendre. Dans ce cas, il n'est pas, selon moi, sot de vouloir optimiser ton temps de fabrication tout en garantissant une qualité perçue et une pérennité élevées pour ton produit. Pourquoi ne pas mettre un fond en panneau plaqué ? On utilise ces techniques depuis fort longtemps. C'est ce qui fait la différence entre le menuisier, adepte du tout massif et de la cheville, et l’ébéniste ... ce vilain utilisateur de colle et de placage en tout sens ... rires. Trève de plaisanterie ! Si tu veux bosser en "tout massif", il faut respecter les contraintes que cela induit et réfléchir au mouvement du bois dans le temps. Il n'y a pas que ton panneau de fond qui risque de travailler mais tout ce qui est panneaux massifs sans jeu possible (le dessus, la tablette) à moins qu'ils ne soient montés non collé. Si tu veux du massif, c'est panneau de fond en rainure non collé comme dit précédemment avec jeu de 2-3 mm dans le sens du fil. Pour le dessus et la tablette, il faut trouver un moyen de permettre le mouvement aussi. Déjà faire un vrai plateau avec panneau et emboîture pour éviter que n'apparaisse des fentes en bois de bout ou que le panneau ne décide un jour de tuiler de manière bien inesthétique. Si tu veux préserver le coté "moderne" que donne tes panneaux sans emboîture et ton montage collé tout en garantissant la stabilité de l'ouvrage dans le temps, il te faut te tourner vers les panneaux plaqués. Au mieux qualitativement parlant en plaquant toi même des panneaux en latté ou CP (l'agglo c'est beurk à fond quand même) sur lesquels tu auras préalablement posé des alaises là où la tranche du panneau se voit ou alors, si tu ne dispose pas de presse à plaquer tu peux t'orienter vers des panneaux industriels plaqués essences fines et y poser des alaises en rainures et languettes sur les tranches avec de jolies coupes à 45° dans les angles où tous les cotés du panneau sont visibles (on ne parle pas de chants collés bien prompt à se décoller et juste bons à satisfaire les bourrins de l'horloge que nous sommes, nous, pauvres artisans assaillis de contraintes économiques. Enfin, un intermédiaire entre le massif et le placage, concevoir en lamellé-collé (je n'aime pas mais bon ça passe pour le plateau du dessus par exemple) ou en tripli 100% chêne qui te coûtera 2 bras, 1 rein et un poumon ...

Bonjour,
J'ai passé le CAP en 2016, dans les même conditions que toi, au lycée de Revel après une formation à l'Imara. Le minimum requis, c'est : tes ciseaux, ta scie à placage (juste pour les ajustement, ils ont une scie à placage électrique au lycée), un rabot de paume ou N°4, si tu peux quelques serre-joints, une scie à main (japonaise si tu as l'habitude ou à dos assez fine pour les queues d'aronde ou autres petites coupes, un tranchet, ton gabarit pour tracer les QA si tu veux un crayon, un mètre et un réglet, tes racloirs, ton affiloir ... Au niveau électroportatif, en principe tout ce dont tu as besoin est fourni (Lamello, Domino, ponceuses ...) mais si tu peux, prévois une ponceuse fine vibrante ou roto-excentrique. En effet, à la fin de l'épreuve, c'est un peu la panique et vous allez tous vous retrouver à faire la même chose au même moment. Le lycée n'étant pas très riche en ponceuse, ça bouchonne pour la finition. Pour résumer, tu peux prévoir tout ce que tu juges utile d'avoir besoin et surtout les outils avec lesquels tu te sens à l'aise. Je ne connais pas tout les formateur Imara (tu es chez qui ?) mais ils sont souvent en contact étroit avec le lycée. N'hésite pas à demander conseil dans ton atelier de formation voir même qu'ils te fassent faire en t'expliquant les trucs de base si tu ne les a pas pratiqués (essentiellement frisage et QA ... on y échappe que rarement à l'épreuve). Si possible, essaye d'aller voir les lieux quelques jours ou semaine avant l'épreuve. Ca déstresse de savoir où on met les pieds avant.

Bonjour,
Difficile de te répondre sans en savoir plus sur ton matériel dispo, sur le type de glissières choisies, sur le matériaux des tiroirs. Pour ma part, je fais 99% de mes tiroirs avec une lamelleuse et collage, fond en rainure. Je les fabrique en massif de 12mm pour les caisses avec une essence peu chère comme le pin nord blanc ou le frêne ou châtaigner si un peu plus de budget. J'utilise souvent des Movento Blum donc contre façade. Un conseil, choisis d'abord ta quincaillerie, fais les plans de tes tiroirs en fonction (Tu peux utiliser Dynalog, le logiciel de planification gratuit de Blum pour les dimensions) puis choisis la technique d'usinage en rapport avec ton matériel et tes moyens

Bonjour,
Je prends beaucoup de stagiaire en formation ou en PMSMP (période de mise en situation pro) et en discutant avec eux et en y ajoutant ma propre expérience, voilà ce qui ressort :
Pour le métier, je pense que tant qu'à rester dans le meuble (je ne connais pas la charpente) mieux vaut envisager une formation de menuisier fabriquant plutôt qu'ébéniste. Les techniques sont proche mais on touche bien plus à ce qui nous fait vivre, l'agencement.
Au niveau des formations, j'ai pour ma part fait une formation de 6 mois dont 4 en atelier avec l'IMARA avec une présentation du CAP ébéniste en candidat libre. C'est court et on ne voit que les techniques de l'atelier d'accueil donc bof si on a pas de base. J'ai des stagiaires qui font une formation GRETA au lycée du bois de Revel. Je dirais que c'est hyper scolaire, je ne pense pas que l'on sache travailler en sortant de là sauf une fois encore si on a les bases avant de commencer (certains stagiaires sont autonomes mais avec d'autres, on a l'impression d'être devant une poule qui a trouvé une fourchette si on demande de dégauchir un morceau de bois de plus de 50cm). La meilleure progression que j'ai constaté (stagiaire en PMSMP puis en stage durant la formation) c'est avec la formation pour adultes de la fédération compagnonnique. Les gens partent de 0 et 3 mois après ils t'en apprennent. Ce n'est pas le compagnonnage mais leur formation est béton.
Bien sur mes considérations n'engagent que moi et sont basées sur ce qui existe dans ma région. Bonne recherche à toi

Bonjour,
Ma technique est celle relatée dans le post dont parle philippe14 , je réalise par contre mes finition au pistolet avec des produits polyuréthane.
Le process est le suivant : couche d'apprêt face 1+chants - Égrainage des chants à l'éponge à égrainer presque à nu - Couche d'apprêt face 2+chants - égrainage face 1+chants (plus léger) - 2eme couche d'apprêt face 1+chants - égrainage face 2 + chants - 2eme couche d'apprêt face 2+chants - égrainage de l'ensemble - 2 couches de laque - 1 couche vernis de finition. Il faut absolument que les chants soient nickel avant de passer à l'étape laque, celle-ci ne comblera pas les pores des chants. L'apprêt que j'utilise a un fort pouvoir garnissant. Il doit bien exister des solutions que l'on peut passer au rouleau laqueur si pas de pistolet


La première question qui me vient c'est : "Le collage est-il nécessaire ?" S'il s'agit de caisson d'agencement, peut-être seront-il équipés de joues, fileurs, bandeaux et autres subterfuges permettant de dissimuler les vis et donc de faire un assemblage par vissage (qui permet de plus une mise à la cote d'urgence d'un caisson sur chantier si on est mauvais en prise de cotes ... on ne rit pas que celui qui n'a jamais fait des caissons trop grand me jette la première pierre) . Deuxième hypothèse : Le collage au niveau des seuls dominos ne serait-il pas suffisant si la première solution n'est pas valide ? Enfin, et si un collage sur toute la surface de contact est impérative, il existe chez Kleiberit La colle 308.0 Lacquer adhesiv qui est prévue pour ça tant qu'une des surface est absorbante.

Bonjour,
Si tu as un pistolet à air comprimé (en supposant qu'il soit correct), pourquoi t’embêter à vouloir utiliser un pistolet électrique ? Ca marchera très bien (même mieux) à l'air comprimé.
Pour le choix de la peinture, 1 couche de fondur (apprêt) PU + 1 couche de laque +1 couche de vernis de finition (égrénage entre chaque). Perso, j'utilise les produits Sayerlack mais il doit en exister plein d'autre

Bonjour,
Ma réponse vaut ce qu'elle vaut mais ça fait des lustres que les menuisiers fabriquent des portes avec des montants et des traverses en massif sans aucun soucis. Le choix semble donc évident. Là où il faut prendre garde, c'est pour les panneaux. Si ton modèle de porte comporte des panneaux à plate-bande installés en rainures, tu peux travailler en massif. Si par contre les panneaux sont affleurant aux montants et traverses, là il va falloir s'orienté vers des panneaux dérivés afin d'éviter la dilatation-rétractation des dits panneaux qui se verra inévitablement. Dans ce cas, le choix du tri-plis me semble pas mal mais le CP doit aussi faire l'affaire.

Bonsoir,
Le corroyage n'est pas un "ponçage" Comme te l'a dit sylvainlefrancomtois on dresse une face en DEGAUCHISSANT puis l'autre au rabot ce qui la rend // à la seconde. On fait ça aussi sur un chant pour le rendre perpendiculaire à la première face dressée. Pour y arriver, la voie royale c'est ... la degau ! D'autres moyens existent : La varlope (et un abonnement à la salle de muscu la plus proche) ou la défonceuse avec des montages "capillotractés" (comprendre tirés par les cheveux) ... tu trouveras des tutos sur le net.
Si tu n'as pas de place, un petit combiné rabot-dégau type Scheppach c'est déjà pas mal (j'ai commencé avec ça) ou plus cher si tu peux te le permettre.

Bonsoir,
Dans ces dimension, pour ma part, je ne le ferais pas en bois de fil à cause du travail possible, du fait de la difficulté de dégauchir une si grande longueur mais surtout de trouver des plateaux dans cette taille donc pas d'hésitation : Lamellé-collé en 32 mm (chêne, hévéa(beurk :( ) )). Mon fournisseur propose des panneaux en 1110mmx4500mm par exemple. Pour la finition Rubio oil 2c chene brut + métallisant.

Bonjour,
Je ne connais pas les fournisseurs de ta région mais tu dois pouvoir y trouver un fournisseur de peinture et vernis pro (ici à Toulouse je vais chez PCM.Tu fais fabriquer une teinte sur mesure qui correspond à ce que tu veux et tu pars sur un cycle type teinte -> fondur -> Vernis de finition. Idéalement (ça n'engage que moi mais je préfère) avec des produit polyuréthane, bien plus simple à appliquer proprement que des produits hydros.
Un fabricant (dont je n'utilise pas les produits donc ne peux te dire ce qu'ils valent) à une gamme de impressionnante. Après, pour avoir vu des vidéos d'application, on est loin de la simplicité. Je te mets le lien de leur site : ICA
Bien sur cette solution implique d'appliquer au pistolet mais c'est la solution idéale pour un rendu vraiment perso.
Sinon, tu peux aussi regarder chez Rubio, application d'une teinte precolor easy et finition Oil 2C teinté,