Bonjour,
250€ du m3 pour du tilleul qui a trainé par terre pendant 3 ans, c'est vraiment du vol !
J'ai acheté 3 grumes de hêtre (diamètres moyen 66/80/85) à l'ONF au mois de juin, 65€ /m3 pour deux correctes, et 90€/m3 pour la plus belle.
Voici un lien pour te permettre de faire une offre cohérent.
europeansa-onl...is_sur_pied.php
Bons copeaux.
Jean
Bonjour,
la pose traditionnelle, pour une maison XIXe, pourrait être la suivante : plancher pin, sapin ou peuplier sur les solives > aire en plâtre, ou terre > lambourdes > parquet.
Pour isoler sans perdre trop de hauteur, j'utilise du liège expansé en plaques, de 20 ou 40mm, à la place du plâtre, sur lesquelles je pose les lambourdes. Il est possible d'ajouter du liège en granulats entre les lambourdes, en laissant une lame d'air.
Pour une isolation plus conséquente, et pour éviter plaques de plâtre, je fixe des liteaux sur les côtés des solives, en laissant un "carré" visible du dessous, puis je fixe un lambris en sous-face, souvent du peuplier en 15/16 mm.
Pour une solive de 225x73, cela donne un caisson de 225 - 73 - 15 = 137 mm que je remplis en laine de chanvre (à la main, c'est un peu fastidieux...) ou en insufflant de la ouate de cellulose (avec une machine, c'est plus rapide, mais bruyant et poussiéreux ...)
D'autres isolants sont possibles, en plaques, mais je n'utilise plus les laines de roche et de verre, désagréables à mettre en oeuvre, et dont la performance diminue fortement avec le temps et les variations de taux d'humidité, sans évoquer leur bilan carbone...
À suivre...
Jean
Bonjour,
oui, il s'agit bien de fers de toupie, très certainement fabriqués par le menuisier qui t'a vendu la machine.
Attention, pas d'anti-recul, donc fort risque d'accrochage, et pas de symétrie ce qui génère des vibrations dues au balourd, donc à utiliser avec un soin extrême. Si tu peux apprendre et pratiquer avec quelqu'un qui a l'habitude, c'est peut-être plus sage...
Après les avoir affûtés, retourner le fil des tranchants vertcaux avec un affiloir pour que cela diminue subtilement l'angle de coupe, qui est de 90° ( voire un peu plus...)
J'ai pris l'habitude d'intercaler une cale en métal plus "mou" (cuivre, laiton, acier doux...) pour améliorer la tenue aux vibrations ; un fer qui va se planter dans une cloison fait toujours réfléchir... Si ce type d'outillage est désormais interdit, ça n'est pas que pour faire plaisir aux marchands de molettes de toupie...
Ne pas hésiter à retirer de la matière avec d'autres outils avant de faire une ou plusieurs passes de finition.
Pour finir, je ne peux que renouveler mes conseils de prudence, la toupie est à l'origine de l'écrasante majorité des accidents de travail sur machines à bois.
À suivre...
Jean
Bonsoir,
un système de dévètissement, genre démontage en 2 secondes..
Plutôt en médium ou en contreplaqué qu'en aggloméré, mais...
Pas sûr que mon croquis soit bien lisible, les pièces en trapèze, fixées sur le côté gauche du caisson bleu, sont plus basses que les entailles correspondantes, faites dans une jouée rapportée au caisson vert.
Les deux sont en coupe biaise, sur 3 côtés (inférieurs et latéraux), ce qui rend un effet "french cleat" et verrouille le caisson bleu par simple gravité.
La modification tient à l'ajout d'une cloison (entaillée donc) qui vient obturer partiellement à droite du caisson vert.
Suivant la planéité du sol sur lequel les caissons sont assemblés, il peut être astucieux de prévoir des pieds avec un réglage, afin de mettre l'ensemble bien nifle au montage...
Voilà, pas de quincaillerie, donc pas de risque de perte, et un montage ultra rapide, que demande le peuple !
À suivre...
Jean
Bonsoir,
j'utiliserais une ou plus des traverses supérieures comme façade de tiroir secret, quitte à les élargir un peu pour plus de profondeur utile. En mettant une traverse en retrait du parement à plat juste en dessous (ou au dessus, c'est un peu moins pratique, mais plus résistant > queue d'aronde), cela assurerait le maintien...
Un croquis ?
Demain !
Bonne nuit.
Jean
Bonsoir,
le "Dessin de construction du meuble" de Xavier Hosch, Jacques Hénaut, et Olivier Hamon pour les dernières éditions, chez Dunod.
C'est un basique bien complet et très abordable.
Si tu croises le "traité d'ébénisterie", de Lucien Chanson, aux editions Vial. tu as le droit de te laisser tenter...
Tout ce que tu recherches sera plus simple à trouver dans ce type d'ouvrage, sauf si un gentil membre de l'air du bois se sent de réinventer l'eau tiède...
Une fois ingurgité tout ce savoir, tu pourras t'en affranchir et inventer des assemblages encore plus pertinents et incroyables...
Bonne lecture.
Jean
Bonjour,
j'ai monté la mienne sur roulettes freinées, ce qui me permet de la déplacer au bon endroit dans mon atelier de 10x3m, puisqu'il m'arrive d'avoir à mortaiser des pièces jusqu'à 2m40. Les servantes à rouleau sont un bon complément dans ce cas.
Tout dépend évidemment de la taille de ton atelier et de ce que tu projettes de réaliser.
Bons aménagements.
Jean
Bonjour,
Le bois sur quartier est plus résistant que le bois sur dosse, en témoigne la disposition des cernes pour les barres d'harmonie des instruments à cordes.
voici ma proposition : maintenant, ça dépend évidemment des sections envisagées, en ajoutant 10 à 20% en hauteur sur dosse, la résistance s'accroît suffisamment.
À suivre.
Jean
Bonjour,
la scierie de l'avenir, à Saint Léger en Yvelines, propose différents bois, dont du douglas.
Pour de multiples raisons, dont le fait de proposer un espace de jeu non toxique pour des enfants, je privilégierais le pin douglas, qui est naturellement classe 4.
Le scieur chez qui je me fournis (en sud Vendée) réalise des débits sur liste -avec un peu de délai -, le prix est entre 450 et 500€ du m3, pour du douglas.
Un mètre, une équerre, un crayon et une bonne égoïne sont parfaitement suffisants pour tout mettre à dimension.
Les sections de bois proposées dans la vidéo sont plutôt généreuses, un bardage en 18mm fait parfaitement l'affaire, et je réaliserais toute la structure avec du demi-chevron en 40x70.
Et plutôt qu'un 100x100 traité H5, je poserais l'ensemble sur des pieux en accacia plantés au sol, ou sur des pierres, avec des cales permettant de drainer l'humidité.
À suivre.
Jean
Bonsoir,
chouette projet,
pour le côté, pourquoi ne pas le remplacer par un panneau composé en parquet (de chêne ?)
Je ne sais pas quel est l'outillage disponible, mais ça n'est pas hyper compliqué.
Pour le dessus, en pour honorer la mémoire de Mamie, je garderais les marbres. Après avoir cherché et trouvé un lavabo à encastrer, j'irais chez un marbrier pour faire recouper le marbre central en quatre bandes que je réassemblerais en cadre. Collage à la résine époxy et hop, le tour est joué...
Ça veut tout de même dire un peu de calepinage pour que tout fonctionne question dimensions, et pour définir la recherche du lavabo (ancien, peut-être ?)...
Pour les fonds, puisque le meuble sera fixé au mur, il est possible de s'en passer, ce qui facilitera le passage du tuyau d'évacuation ( si c'est en mural.)
Question finition, j'ai recensement utilisé l'huile Osmo "Top oïl" en mat et en satiné, pour un plan de travail de cuisine et pour le meuble de salle de bain en photo, et je trouve que ça fait le job...
À propos de ce meuble, j'ai refait côtés et arrière de tiroir pour garder un peu de rangement et laisser de la place pour le siphon..
Pas forcément possible pour une vasque encastrée...
Bonne réflexion, à suivre...
Jean
Salut,
ça se fait avec du mastic polyester (sinto truc) en ajoutant charge minérale et/ou pigments pour matcher l'aspect et la couleur.
Pendant l'Antiquité, et jusqu'à l'invention du polyester, on utilisait de la cire, mélangée avec résine/poix/pigments/poudre de marbre.
en latin, un marbre parfait, sans trous rebouchés était dit "sine cere", ce qui est à l'origine de sincère en français moderne.
C'était le moment un peu d'étymologie dans ce monde de sciure et copeaux...
Bon rebouchages...
Sincèrement vôtre.
Jean
Bonjour,
ça ressemble fortement au hêtre en carrelets de 75 x75, en 1m15, que j'ai récupéré du chantier de rénovation de la voie de chemin de fer Luçon - La Rochelle. Il s'agit des chantiers de stockage/transport des traverses béton qui remplacent les anciennes traverses bois.
Voici la photo d'un des pieds de l'établi que j'ai fabriqué avec.
Échauffement et attaques fongiques interrompues au séchage ne sont pas forcément rédhibitoires, tu peux tester l'enfoncement d'une lame de canif en comparant avec le bois sain. Si ça reste comparable, pas de problème ; par contre, si tu peux enfoncer sans efforts la lame d'une dizaine de mm dans le bois échauffé, là c'est moins bien.
Pour info, je viens de faire le test avec mon victorinox de service, et la variation est négligeable...
Pas de risque de développement fongique ultérieur sauf si humidité très forte, risque d'attaque de vrillettes que tu peux éviter avec un produit ad-hoc genre wood-bliss ou Galthane (ou Xylotruc si tu ne peux vivre que dans un monde toxique ).
Cela dit, pas sûr que les vrillettes soient tentées par un bois dont les sucres ont déjà été consommés par des champignons, mais je ne suis pas expert sur ce coup-là !
Bons copeaux.
Jean