
Quand c'est trop c'est trop...
Si tu accepte de sacrifier un peu de hauteur sur ta pièce tu peux la visser sur un grand plateau de tournage fait maison en CP épais et fixer des contrepoids (comme ton plomb de plongeur mais en ayant une surface sacrificielle plus grande pour jouer avec tes poids.)
Et puis... alourdir le tour, utiliser la contrepointe... bref, tout faire pour sécuriser la machine et la pièce pour pouvoir bosser malgré une petite vibration.

Perso c'est gomme laque sur les pièces décoratives type corbeille à fruit, plateau... tout ce qui ne va pas prendre des coups de couteau ou de fourchette (ou être rayé par du sel).
Pour les pièces d'usage quotidien c'est cire faite maison avec cire d'abeille et huile de pépin de raisin. Ca n'a pas pour objectif de "traiter" le bois, c'est purement esthétique ; mais ça donne tout de même un effet légèrement déperlant.
L'huile de tung je l'utilise quand je veux faire ressortir les contrastes du fil du bois ; toujours en couche de fond avant une finition à la cire.
Pour certaines pièces je fais un bain de "friture" (110°) à la paraffine à confiture ; ça me permet de faire le tri entre les pièces qui vont résister à des fortes variations de température et celles qui sont mal séchées/trop nerveuses. Le résultat donne des pièces étonnamment résistantes à l'eau ; par contre on oublie les pièces parfaitement circulaires, il y a forcément de la déformation.

outils à bois.com
il y en a d'autres, mais cette boutique correspond à une quincaillerie relativement proche de chez moi (1h). le SAV est bon et y'a toutes les tailles possibles.

frêne dit "olivier" (qui n'est rien d'autres qu'un frêne commun présentant des couleurs et figures particulières).
En l'occurrence et pour en avoir eu beaucoup entre les mains je les mettrais à couper que c'est un frêne têtard (ou trogne ou émousse, ou truisse... y'a autant de façon de le dire que de patois local). Ou tout du moins un frêne qui a subi des élagages répétés (soit par la main de l'homme soit par broutage ou tempêtes).

Un élément que je n'ai pas vu abordé dans les autres réponses mais qui me semble intéressant : le marché local.
Si je prends comme exemple ma région, il n'y a pas d'unité de première transformations du bois (scierie) proche, donc soit il faut faire venir une scierie mobile, soit il faut pouvoir remplir un semi complet de bois "précieux" pour que le coût de transport soit amorti.
Si tous tes voisins font du sapin ou autres bois à faible valeur ajoutée, tu vas avoir plus de mal à convaincre un négociant de venir voir tes arbres, car il se déplacera potentiellement loin pour une seule parcelle...
Sinon le plus important dans le choix des essences reste à mon sens de connaître le climat et le micro climat de la parcelle. Outre température et eau, le vent va être important à comprendre : tu n'auras pas des chênes de 30m si tu es dans un couloir de vents ; et il peut être intéressant de stratifier ta parcelle pour créer des brise vents qui favoriseront une zone plus intéressantes pour des arbres hauts.


Pour ma crédence (en photo : placage créé à partir d'une poutre incendiée), j'ai comble les manques avec du charbon.
Préparation de support : brosse métallique pour le plus gros, puis brosse à dent, soufflette puis acétone et chiffon.
Pour le charbon : la fin de vie d'un broyeur electrique à café parmi les trois que mamie gardait dans son grenier ; puis tamisage.
J'ai commencé par mettre de la cyano premier prix dans tous les creux à combler, verser la poudre de charbon par dessus, puis à la main je balaye toute la surface, et je finis par récupérer ce qui n'a pas collé. Pour les creux les plus profonds il faut plusieurs passages. Avec de la cyano premier prix de chez action ça m'a coûté 6€ de colle.
Ensuite ponçage et vernis (choisir un vernis filmogene et pas une huile, la cyano ferai une zone étanche à l'huile)

Il faut regarder les puissance absorbées/ admises par chaque composant.
De mémoire sur le WD6 le moteur d'aspi fait 1500w et la prise asservie peut encaisser 2100w pour une charge totale de 3600w...
Si ton aspirateur à copeaux fait moins de 1500w ; que la machine branchée sur l'asservissement fait moins de 2100w, que le module est bien étanche et que tu utilises des sections de câbles appropriées à la la puissance et à la distance il n'y a pas d'opposition théorique.

Personnellement je n'aime pas les abrasifs sur maille (abranet ou 3m) pour le tour (ils fonctionnent très bien à plat, mais dès qu'on les tords, les plie ou autre pour se conformer à la forme par nature ronde d'un objet tourné, la maille a tendance à se déchirer trop facilement).
Je fais pas mal de tests de marques et références, pour l'instant le plus convainquant a été la référence 245 de chez 3m. Malheureusement difficile à trouver et souvent chère.
J'ai eu de bon résultats avec des toiles finixa mais seulement pour les grains fins (à partir de 180) ; en dessous ils s'usent trop rapidement.
Bon retours aussi sur la marque primex mais cette fois uniquement pour les grains grossiers (j'ai eu un lot en déstockage, mais que du grains 60 et 80).

L'atelier non, mais j'ai été organisateur d'un festival où l'on a réussi à alimenter toutes les activités en photovoltaïque et groupe à l'huile recyclée.
Il existe des onduleurs triphasés capable de sortir de grosses puissances... donc avec le parc batterie qui suit sur le principe il n'y a pas d'obstacle.
Par contre le plus gros dimensionnement/cout ce ne seront pas les panneaux mais les batteries ; et il faudra leur créer un espace isolé, "climatisé" pour éviter la surchauffe d'un tel parc, hors poussière... Cette contrainte de l'espace technique nécessaire (batteries, régulateurs, onduleur...) est surement le plus gros point noir.
Quel est ton objectif ? Faire de l'auto-consommation sur une installation PV dans un endroit relié à l'élec ? Alimenter un atelier hors réseaux ? Le défi ? Selon le cas il existe peut être des alternatives moins couteuses (et vu le parc batteries probablement moins polluantes).

Sans photos, impossible de se prononcer ; pour autant :
pour la bille de noyer, c'est une belle dimension, malheureusement 5 ans avant d'être scié c'est long, les chances qu'elle soit habitée par des bêbêtes sont fortes. En plus pour le scieur ce sera une horreur : les scies à grumes ont une denture plus adaptée au bois vert ou ressuyé qu'au bois sec. Soit tu la scie toi même et si par chance elle est belle elle peut se vendre "cher" ; soit tu la vends tel quel au prix du bois de chauffe de chez toi.
Pour les plateaux débités, sans connaitre réellement l'essence et sans photo impossible à chiffrer ; ça peut aller de 40€ le mètre cube (bois de chauffe) à 3000 (bois d'ébénisterie qualité BME).
Le bon coin ça marche par trop mal pour trouver des acheteurs ; certains artisans peuvent être intéressés par le noyer s'il n'est pas cher (c'est un pari de leur part qui peut ne rien rapporter mais qui peut aussi être un jackpot selon le résultat après découpe...).

En complément de mon commentaire dans la réponse de Oak ; et en réponse à Kentaro et Atelierboisetcouleur ; je me permet un petit message d'espoir pour les petits ateliers pro.
Je ne perçois aucune animosité ni condescendance de la part des ceux qui ont répondu, mais malheureusement l'écrit et la concision des réseaux "sociaux" comme l'ADB peuvent donner ce sentiment... dommage car pour quelqu'un qui se lance toutes les expériences sont aptes à nourrir le projet, mais il est facile de se braquer et de fermer la porte.
J'ai démarré mon activité pro en décembre 2019, pas longtemps avant qu'on se retrouve tous coincés à domicile pendant des mois... Mon objectif de base était de faire de la production de petites pièces (tournage, boîtes, objets déco etc...) et de la vente sur les marchés "touristiques" (festivals, fêtes médiévales, marchés d'artisans et de noël...). Or avec le covid, toutes les dates de 2020 se sont retrouvés annulées, mon "business plan" est tombé à l'eau. Par contre les nombreuses résidences secondaires qui se trouvent près de chez moi sont devenues des résidences principales avec l'arrivée massive du télétravail ; et avec ça l'envie de la part des habitants de se créer un lieu de vie cosy.
Du coup, j'ai changé mon fusil d'épaule et j'ai investi 1500€ dans des vieilles machines en fonte des années 20 pour pouvoir faire de la menuiserie plus conséquente et profiter de cette manne de projets. Dans un garage de 36m² (avec la chance d'un grand espace extérieur et de l'absence de voisinage gêné par le bruit) j'ai ainsi pu fabriquer plusieurs escaliers ; des agencements de bureau ; de chambre ; un carport ; des portails ; des volets...
En sortant de ma formation, en écoutant les retours d'expérience etc... j'étais persuadé qu'un tel projet ne serait jamais viable ; je m'y suis lancé contraint et forcé surtout pour ne pas devenir fou par désoeuvrement... et pourtant à la fin de l'année toutes les machines étaient remboursées, j'avais complété mon atelier (2000€ de matériel pérenne racheté cette année là) et j'avais quand même pu me dégager des revenus (le taux de cotisation réduit pour les créateurs m'a permis de ne pas faire de choix entre investissement et rémunération).
Mon chiffre d'affaire brut reste ridicule ; mais mes charges le sont encore plus : pas de loyer pour l'atelier (puisque le loyer du garage je le paye déjà), peu d'électricité (atelier et maison sont sur le même abonnement ; et l'abonnement représente la moitié de la facture), pas d'eau (idem élec mais là l'abonnement c'est 90% de la facture), pas de poubelles (toujours pareil).
En étant parti sur des machines d'occase, sans emprunt, en faisant tous les transports moi même, en choisissant régulièrement de passer 8h à faire des mortaises à la main plutôt que de dépenser 1000€ pour une machine qui les aurait fait en 2h (6h gagnées par projet, à 15€ net de l'heure il faut combien de projets pour rentabiliser la machine ?)... Bref en réfléchissant plutôt à réduire au maximum mes dépenses plutôt qu'à faire monter mon CA ; et en appliquant cette logique de réduction des dépenses à ma vie quotidienne ; j'ai réussi à me dégager un revenu satisfaisant.
Et le dernier bonus de tout ça ? Et bien c'est que je n'ai aucun boulet au pied. L'an dernier, j'ai été terriblement lassé de cette activité (un chantier de trop qui a été emmerdes sur emmerdes, quelques clients chiants...). Aucun problème ! J'ai repris mon objectif de base : j'ai pu mettre l'activité entre parenthèses pendant 6 mois pour produire de quoi faire une saison de vente sur les marchés en vivant sur mes réserves ; et j'ai gardé en parallèle mon réseau de clients qui me demandent toujours quelques bricoles qui deviennent des "bonus" (un plateau de table basse à refaire devient un plein d'essence pour aller passer un week end chez des amis, une porte à raboter devient un restau...). Bilan de fin de saison : je me suis bien plus éclaté dans mon boulot, j'ai trouvé un rythme de travail qui me convient mieux, et même si mon CA a baissé mon revenu net a augmenté...
Je me permet de faire une comparaison avec un autre milieu économique que je connais pas trop mal : l'agriculture. Il y a en ce moment une "mode" des micro-fermes : souvent des reconversions pro, qui se lancent avec un budget de base au ras des pâquerettes, et un modèle de vente directe à tout petit CA. Les "vrais" agriculteurs qui galèrent depuis des années, qui ont acheté leur ferme 1 million avec un endettement sur 30 ans (c'est quasi la norme en élevage), achètent tous les 5 ans un tracteur à 250000€ et voient péniblement se profiler une retraite à 70ans avec 700€/mois en travaillant 50h/semaine regardent ces nouveau venus d'un oeil torve et avancent le fait que ces micro-fermes ne tiennent souvent pas longtemps.
C'est vrai,la majorité des micro projets ne vont pas aboutir à une activité pérenne, mais il y a une différence de taille :
Quand ces micro-fermes se cassent la figure, leur propriétaire reprennent un boulot salarié, parfois à temps plein parfois en complément d'une activité agricole réduite, et épongent les dettes sans difficultés.
Quand un agri qui a 400000 de dettes sur le dos et 5 salariés à payer se retrouve en difficultés ; il fini en liquidation judiciaire, s'il reprend un boulot il ne peut pas en vivre car la moitié de son salaire sert à rembourser la dette ; et malheureusement pour beaucoup la "solution" reste d'utiliser le dernier outil de la ferme qui n'a pas été confisqué par les huissiers : la corde.
Que ce soit dans l'agriculture ou dans l'artisanat ; bien évidemment on ne peut pas avoir un monde uniquement fait de "petits" dans notre société moderne ; et bravo à ceux qui osent se lancer dans des projets ambitieux ; sans eux l'économie ne serait pas suffisamment florissante pour que d'autres puissent s'épanouir dans des projets plus anecdotiques... Pour autant entre ces "courageux" et ceux qui n'ont pas du tout l'esprit d'entrepreneur et préfèrent un salariat sans prise de tête ; il existe toute une tranche de population qui a l'esprit d'initiative, mais qui n'a pas pour autant de rêves de grandeur. Si les "grandes" entreprises ne sont pas en mesure de leur proposer des postes adaptés à leurs envies et motivations, ils peuvent trouver leur compte dans des micro-projets ; et même si les échecs sont nombreux ils sont souvent sans gravité. Alors pourquoi les décourager ?
(contrairement à Kentaro, la concision n'est pas mon fort... il faut de tout pour faire un monde)

C'est de la m****e ; ça ressemble à du tormek de loin de dos et dans le noir, mais en vrai :
_la meule est nulle, grain pas régulier et liant de mauvaise qualité qui fait qu'il faut la redresser souvent et qu'elle fond à vue d'oeil. En plus à l'arrivée la mienne était ovale.
_guide beaucoup moins stable que sur la tormek (en même temps il est fixé à la machine par des serrages en plastique)
_les accessoires d'origine sont fragiles (filetages en choconium, angles foireux) et la barre est un pouillème plus petite en diamètre que la tormek donc ses accessoires s'adaptent mal. Les accessoires en bout d'arbre (cuire de démorfilage pour gouge par ex) ne s'adaptent tout simplement pas car le diamètre de l'arbre n'est pas le même.
_le moteur est 00IB9HPD faiblard, elle cale beaucoup trop facilement.
_la roue avec le cuir est en plastique mou, pas bien ronde...
J'ai passé plus de temps à l'installer puis à la virer de l'établi qu'à l'utiliser ; je suis très très vite revenu à un affûtage à la main plus rapide et moins cher pour les outils à tranchant droit ; et pour les gouges de tournage j'ai pris une meule à sec (5€ en vide grenier) avec une meule corindon de bonne qualité (40€). J'ai revendu la scheppach 10€ sur LBC ; c'est tout ce qu'elle vaut selon moi. 120e jetés par la fenêtre au total, pour le même prix j'ai un kit de pierres diamantées format carte de crédit, une pierre japonaise avec support, un kit de démorfilage fait maison en collant un cuir de canapé récupéré à la déchet sur un support, une meule à sec avec une bonne meule neuve.

Avec deux servantes à rouleau adaptées à l'arrière de ta galerie et des sangles, tu peux redescendre le panneau en douceur (un pote a mis ça sur sa galerie pour des section de charpente, mais je ne vois pas pourquoi ça ne marcherais pas avec des panneaux). A défaut d'avoir ce système installé, tu peux "clipser" un tube PVC fendu sur la barre arrière de ta galerie et l'utiliser comme surface de glisse.
Perso c'est à la remorque, donc pas de "problème" avec la hauteur. Pour le sanglage/transport ; si c'est un trajet court je roule à 50 ; si je dois aller plus loin je prévois des bastaings de la longueur du panneau pour le rigidifier et je sangle assez serré.

J'en ai fait deux paires l'an dernier, reproduction à l'identique de pièces existantes donc je ne me suis pas trituré le cerveau sur ces questions, j'ai fait la même chose que ce qui était en place (du coup y'a peut être mieux...).
Pas de collage, les lames s'assemblent avec une rainure trapézoïdale et non pas simple.
Les traverses reçoivent les mortaises, et les lames externes les tenons en haut comme en bas ; toutes les lames sont reliées aux traverses par rainures languettes. Les tenons mortaises sont chevillés.
Les Barres à queue d'aronde sont rentrées en force mais pas trop (au maillet mais sans se faire mal au poignet) ; et clouées aux deux lames extérieures. Les autres lames sont libres.
Les barres avaient les grand côtés côté gond (d'ailleurs j'en ai inversé une suite à une erreur d'établissement... la belle boulette)
Les barres étaient boulonnées par boulon poelier, donc pas de trou oblong possible.
Je ne suis pas sûr que tout est parfait, mais c'est une reproduction (je devais même reproduire les angles droits pas droits parce que les tableaux de fenêtre était en trapézoïde irrégulier). Les volets d'origine avaient une bonne cinquantaine d'année, et ils ont tous pourri au niveau des insertions de boulonnerie mais pas aux assemblages.