
Again, back to the basics:
Le centre risque de se rétracter en fonction de l'hygrométrie (pas de la température). Il risque donc de se créer une fente ou un craquement dans la partie centrale alors que les traverses, elles, ne bougent pas. Cela peut aller de 5 à 10 mm sur 1 m de large.
Pour éviter un craquement, faire en sorte de ne pas bloquer les planches du centre dans les traverses. Assembler le centre avec le pourtour avec rainures et languettes, et coller/fixer seulement au milieu, afin que le reste puisse bouger. Sinon, c'est le craquement assurée.
Mais comprends bien que même avec cela, tu risques d'avoir une fente.
Les exemples données par trente six seb sont des tables "rustiques", pour lesquelles on acceptait ce genre de fentes.
Si on veut une belle table avec pourtour, qui ne fend pas, la seule solution, c'est le placage sur un contreplaqué ou mdf pour le centre. Dans ce cas, le centre ne bougera pas.

Le bois se retracte parallèlement au sens du fil (dans la largeur d'une planche), pas dans la longueur.
Or, tu as croisé partout le sens des fils.
Donc, quand le bois se retracte dans la largeur, il est coincé par les planches qui sont dans un sens perpendiculaire.
Pris dans une injonction contradictoire insupportable, le bois lance un grand cri, et il craque.

Un retour d'expérience: J'utilise beaucoup le vitrificateur 3V3 pour mes finitions sur du cp de bouleau. Il se trouve que j'ai remarqué que s'il y a des traces de colles, et que je ponce (à la main) sur les traces, quand le vernis n'est pas encore sec, tout se mélange, la colle et le vernis, et cela permet de bien estomper les traces de colle. Il doit se produire une réaction chimique, ou tout simplement est-ce l'effet de l'eau composant le vitrificateur.
Si vraiment cela ne part pas, il faudra peut-être repasser à la raboteuse (quitte à tout découper et recommencer).

Pour un poids un peu important, intuitivement, plutôt qu'un tasseau "carré", je prendrais une planche (avec le chant du haut coupé en biais, bien sur), disons 10 cm de large, vissées au mur par des chevilles en haut et en bas. Cela permet de répartir les efforts, d'arrachement et de cisaillement.
Ensuite, tout dépend du type de chevilles, et comment elles sont scellées dans le mur.

Peut-être peux-tu tout recouvrir avec de la toile ?
Ou en mettre encre plus, partout, et persuader ta cliente que c'est une oeuvre d'art unique, un truc à la Christo...
Encore mieux, couler entièrement la malle dans un pavé de résine... Scellée pour l'éternité...
Quand on ne peut pas aller contre les choses, il faut faire avec...

Un brevet n'a de valeur que si on a le fric pour payer les avocats pour le défendre.
Et défendre un brevet, cela coûte très cher.
De plus, en matière de design de meubles, tout ou presque a été fait et refait. Il est donc très difficile de trouver des idées vraiment originales. Un coup d'oeil sur Pinterest donne une idée du problème.
Enfin, il est tellement facile de copier en faisant une légère modification, et c'est alors un nouveau modèle.
Mon conseil: Avoir des idées originales, et toujours évoluer. Etre toujours sur la crête de la vague. Toujours innover. Faire des choses que les autres ne savent pas faire. C'est comme cela que font les vrais créateurs.
Et considérer qu'être copié, c'est un honneur...


J'aime bien faire des choses simples et faciles, d'autant plus qu'il n'y a pas grand chose à faire.
Pour l'éclat de placage, je mettrais simplement de l'époxy, mélangée à de la sciure foncée. On tartine, et on ponce pour affleurer et on revernit (attention de ne pas poncer le placage à coté). Cela fera "réparé" si on s'approche, mais cela ne devrait pas trop se voir. Faire en sorte que la partie époxy soit plus foncée que le reste. Une rustine foncée se voit toujours moins.
Pour l'éclat sur le support, je laisserais comme cela. La cassure est nette, et ne se voit pas.
Pour la barre porte serviette, je prendrais simplement un rond de hêtre acheté en GSB, teinté et vernis. Simple, et facile à faire.
Pour le pied, un bloc de bois, arrondi à la bonne dimension, teinté et verni, remplaçant le morceau de bois clair et fixé par une pointe sous le pied. La aussi, pour parfaire les affleurages, de l'époxy, poncée et le tout vernis.


On peut faire des calles avec des encoches, qui se glissent sur le longeron du serre-joint, et un bout de ficelle qui les faire tenir. Elles restent ainsi à demeure sur le serre-joint.
On peut aussi coller des petites calles en bois sur les presses du serre-joint (à l'epoxy).
On peut aussi tout simplement faire tenir la calle sur le bois avec une petite presse pince à ressort.

- Placer la pièce à usiner sur un tour (que l'on ne fait pas fonctionner).
- Fixer une défonceuse (ou toute autre machine recevant une fraise) sur un chariot, qui avance de manière régulière quand on tourne le tour à la main (comme un tour à métaux, avec une vis mère). IL faut une vis sans fin, qui tourne, actionnée par des poulies reliées au tour.
- Faire ainsi toutes les passes nécessaires, en réorientant l'outil à chaque fois.
Comme cela:
pinterest.fr/p...78423239254607/
ou comme ici:
systemed.fr/fo...ade-t12712.html
ou là:
couleursbois.c...2884-lampadaire
Une video ici:
couleursbois.c...nage-de-torsade
Il faut avoir l'esprit un peu mécanicien, et c'est assez compliqué concrètement...
Cela fait longtemps que je veux me faire un montage de ce genre...
On peut aussi inverser le système en utilisant une fraiseuse à métaux.
Dans ce cas, la pièce à usiner est fixée sur un axe, qui tourne régulièrement, en fonction de l'avance du chariot. La aussi, il faut un système de poulies/courroies, ou d'engrenages liés à la vis sans fin du chariot.
On peut aussi tout bêtement sculpter à la main. Mais il faut avoir l'oeil...
Ou une cnc 4 axes...

IL y a pas mal de sortes de gabarits pour défonceuses, mais si tu prends un système avec une "boite" et un peigne, il suffit de renverser la boite et de la fixer de manière à ce que la planche usinée soit horizontale.
C'est un peu plus délicat que la position "normale", mais c'est tout à fait faisable.