Si tu veux quelque chose qui soit stable et rigide, il faut un contreventement entre les deux pieds, au moins une planche dans la longueur qui relie les deux.
Je ne suis pas certain de la stabilité finale, compte tenu de ces systèmes de coulisse. Pour coulisser, il faut du jeu, et s'il y a du jeux, cela bloblote et ce n'est pas stable.
Dans ce cas, j'ai l'impression que l'on rajoute des difficultés...Les systèmes "mécaniques", c'est compliqué...
Personnellement, je ferais une partie fixe constituée de deux pieds et de traverses de manière à avoir un "parallélépipède" bien rigide et stable.
A partir de cela, je réfléchirais à la partie mobile et aux moyen de tout fixer/stabiliser quand on a trouvé la bonne hauteur.
Le merisier, c'est un très beau bois. Il vaudrait mieux l'utiliser autrement que caché dans un tiroir.
Ou alors, c'est pour faire comme les japonais du 18ième siècles. Des lois somptuaires interdisaient aux hommes de montrer des vêtements de luxe en soie, brodés, colorés, etc. Les hommes riches portaient donc des kimonos sombres et très simples, mais les doublures intérieures rivalisaient de luxe... caché...
Tu peux rajouter des contreventements en diagonale ou croisés, entre les pieds de l'arrière, mais le plus simple, c'est sans doute de fixer à l'arrière une plaque de contreplaqué vissée sur les pieds. Pas nécessairement sur toute la hauteur. Mais une plaque de trente centimètres de haut, fixée sous le plateau, devrait déjà rigidifier pas mal.
Pour des contreventements en diagonale croisés, cela peut se faire avec des tendeurs et cables métalliques.
Ou alors, comme dit plus haut, retour au vendeur, et rachat d'autre chose mieux conçu...
C'est bien beau de concevoir des trucs minimalistes, mais encore faut-il savoir comment faire...
Je ferais cela avec des glissières faites avec des roulements à billes de roller sur des profilés, et un système de contrepoids, comme sur les lampes avec "monte et descend", pour faire monter la machine.
Sinon, un plateau basculant pour retourner la machine tête en bas. C'est encore plus pratique, à mon sens. C'est ce qu'avait ma mère sur le meuble pour sa vieille Singer.
La chaleur du disque de la ponceuse à haute vitesse ramollit le vernis, et cela fait une vilaine pâte.
IL y a peut-être des produits chimiques qui permettent de s'en débarrasser, mais je ne connais pas. Pour moi, c'est enlever la "pâte" avec un racloir ou un couteau, puis poncer, poncer, poncer à la main.
Sans tout refaire le cadre, poncer localement autour du joint, et quelques couches vite fait de ma "Tonkiki, ma tonkinoise... ". Cela ne se verra pas.
De toute façon, sur les joints, le vernis n'empêche pas l'eau de rentrer à la longue...
Mais ce n'est pas un bateau. Donc, même si un peu d'eau de pluie entre dans le joint, cela ne va pas tout faire sauter. Qu'avais tu pris comme colle ? une colle pour extérieur ?
Si tu veux un truc amphibie, il faudrait l'envelopper entièrement de fibre de verre et epoxy. Mais cela va alourdir l'ensemble et sans doute trop rigidifier le bâtit.
Si, pour des raisons philosophiques, morales ou religieuses, tu veux absolument mettre une cheville carrée dans un trou rond, il vaut mieux faire en sorte que le carré soit juste inscrit dans le rond, ou seulement quelques dixièmes de plus.
Mais dans ce cas, il semble que le cheville était trop grosse.
Personnellement, j'utilise des lambourdes et des lames de terrasse en padouk que je transforme. Je les trouve chez un marchand de bois pour terrasses local.
Attention, le padouk, très rouge quand on le coupe, devient marron foncé après quelques mois à la lumière. Sauf à le traiter selon des procédés magiques que je ne connais pas...(il y a paraît-il des vernis anti UV qui marchent. Je n'en ai pas trouvé).
