
Bonjour,
Chez Rubio, les préparateurs sont des nettoyants qui enlevent la poussière des précédents ponçage donc surtout pas de ponçage entre les 2.
Pour les échantillons, ils ont une mallette mais bon pas donnée quand même. Sinon tu peux trouver des flacon de 2cl mais il te faut cerner le type de nuance

Bonjour,
A mon sens, ton projet n'est pas trop grand pour un débutant. Ce n'est pas la taille qui fait la difficulté mais les assemblages ou les formes choisies. là, on est à priori dans du réaliste.
Ensuite, pour les planches en lamellé-collé pin ... euh ben celles des brico-machins c'est vrai que c'est souvent de la bouse. Tu pourrais te tourner vers du contreplaqué type Tebopin par exemple. C'est stable, pas trop cher et facile à travailler.
Pour le reste, il faudrait en dire un peu plus sur l'outillage dont tu dispose et sur la technique d'assemblage que tu envisage.

Bonjour,
Ca dépend un peu de ce que l'on entend par "aspect moderne". Aujourd’hui, le rendu le plus demandé par mes clients est celui qui restera le plus naturelle possible. A savoir pas trop réchauffant, pas trop garnissant et essentiellement mat (Gloss 5 ou 10 pour les vernis).
On peut décomposer les finitions en 2 grandes familles : les filmogènes et les non-filmogène. Pour faire simple, les vernis et les huiles. Les 2 peuvent être utiliser mais il est bon de savoir où l'on va pour la pérennité de la réalisation.
Pour les vernis, qu'ils soient hydro ou non, gros moins sur le bio. Ce sont des produits (si on enlève les gomme-laques) issus de l'industrie pétrolière et de la chimie. Par contre, pas bio ne veut pas dire forcement toxique, tout du moins après le séchage. Beaucoup de produits aujourd'hui ont des COV particulièrement faibles et beaucoup répondent la norme jouet voire au contact alimentaire. Pour le plus, ils sont parfaitement imperméables et si vous faites tomber un verre de vin, il suffira juste d'essuyer sans autre forme de procès. Au niveau entretient, rien à faire dans le temps. Pas de produits à remettre régulièrement. Juste prendre garde aux rayures.
Pour les huiles, on peut faire sa tambouille à base d'huile de lin ou faire confiance aux fabricants en prenant une huile du commerce. C'est peut-être bio mais il faut reconnaître que l'odeur persiste bien plus longtemps après le séchage que pour un vernis. Dans le cas de l'huile de lin classique, il faut avoir en tête que le produit va migrer dans le bois au fil du temps ce qui obligera à en repasser régulièrement pour faire durer la protection. Pour les huiles "industrielles", elles sont souvent additionner de liants et de réactifs qui bloquent la migration (l'huile Rubio par exemple reste en surface par une réaction de fixation avec la cellulose du bois dixit le technico-commercial de la marque) Ces huiles répondent parfois à la norme jouet (cas de Rubio) mais le caractère non filmogène leur interdit la norme alimentaire.Dans les 2 cas, il n'y a pas de film protecteur étanche et le moindre incident risque de ruiner la finition sauf si on prend soin d'appliquer un produit supplémentaire durcissant encore la couche d'huile (exemple le métallisant chez Rubio).
Pour résumer mon cas, j'étais un adepte inconditionnel des vernis PU non jaunissant non réchauffant mais je suis de plus en plus adepte de l'huile de la marque que j'évoque plus haut pour les "objets meublant" ... sauf pour les tables ou je reste au vernis.

Si la cale de réglage sur la deuxième photo est la bonne, ce qu'il faudrait peut-être voir c'est la hauteur de la table de sortie. En règle générale (mais ne connaissant pas la machine en question je vais peut-être dire une ânerie) l'arbre est fixe -> calage des fers avec la cale de réglage -> Réglage de la table de sortie par rapport aux fers (les fers doivent effleurer à peine un bout de bois lorsqu'on tourne l'arbre à la main, sur la première photo, le fer n'est pas à l'endroit de l'attaque)

Bonjour,
Comme dans chaque choix, en ébénisterie ou dans d'autres domaines, le dilemme est vaste. Si tu es débutant, je suppose que tu ne dispose pas de toupie fixe. Dans ce cas, une machine qu'il te sera, un jour ou l'autre, possible de monter sous table va être intéressante. Si elle peut "envoyer du lourd" en puissance ben c'est bien quand même. Par contre, tu auras aussi à usiner un jour ou l'autre des dessus de plateau à la volée ce qui impliquera la légèreté. Tout ceci semble un peu antagoniste, surtout que tu nous dis "Festool, je n'ai pas la tirelire" (le modèle OF1400 était sans doute l'idéal pour la longévité, la facilité d'utilisation et la puissance.) Il te faut donc regarder un modèle pas trop lourd, montable facilement sous table, qui accepte du 8mm et du 12mm (en option) ... Regarde donc la Triton Mof001 c'est sur que ce n'est pas du germanique mais ça marche bien si on accepte quelques compromis. Pour les fraises, prends en peu mais des bonnes (CMT c'est pas mal) les trucs pas chers se désaffutent de suite et donne un résultat pourri à la 3eme utilisation.

Bonjour, Pour ce qui est d'abouter tes morceaux, tu risques de te heurter à un soucis bien plus pénible que de dégauchir droit. Le moindre écart angulaire à la coupe des morceaux et tu pars en cacahuete. Les panneaux industriels de ce type sont fait à l'abouteuse. L'idéal serait de t’entraîner à dégauchir correctement. C'est tout à fait possible même si la table de ta machine est courte. 1200mm c'est pas non plus la mer à boire. Le secret c'est de t'appliquer à rester en contact parfait avec la table de sortie. Tu peux t'arranger avec des servantes à rouleaux en sortie pour éviter que ton bois ne plonge. Sinon tu as la solution du rabot à main mais bon pas simple non plus ou avec une défonceuse en dressant 2 chants en même temps.

Domino ou lamello (3 par cotés à peu près) pour l'alignement (les tourillons c'est bien dans l'idée, ça parait simple et pas cher mais c'est une galère sans nom pour la précision) et après 2 solutions : si c'est un caisson où les cotés ne sont pas visibles, vis (en faisant attention le MDF ça éclate vite) sinon collage et serrage le temps de prise.

Mediabat existe pour Mac, dispo en vente ou location. Excellent et simple, prévu pour l'artisanat sans prise de tête.

Pour ma part, c'est le genre de montage que je fais, tout comme zeloko par Domino mais en prenant des tailles standard. Dans ce cas, les 2 de 8 semblent une bonne solution, sauf si tu ne peux caser la rainure de montage de tes panneaux. Dans ce cas, un seul suffira amplement. Ton meuble ne devra pas subir de biens grosse contraintes. Pour le 10x50, j'ai peur que ta section soit un peu faible avec ses 24mm.

Pour ma part, je pense que si tu aplanis d'une manière ou d'une autre cette table, tu vas complètement lui faire perdre son style. En plus, que ce soit avec du verre ou avec une résine coulée (epoxy polyester ou autre) tu auras un aspect brillant assez ... inadapté à l'esprit du meuble.
Si vraiment tu veux du plat (et perdre les stries de sciage, les différentes marques qui donnent le caché ...) tu prends ta patience et ta ponceuse à bande à 2 mains, tu aplanis, tu rebouches les trous qui t'embête au syntho tu reponces à l'excentrique tu reteintes en masquant les bandes de bois que tu veux et tu repasse une finition (vernis ou huile ou cire) et la prochaine fois ... Tu calibres tes bois à la dégau et a la raboteuse avant de faire ton assemblage. Ceci dit, elle est très sympa ta table.

Bonjour,
Sauf erreur, le CP russe en merisier est un CP composé de plus de plis que le CP standard. à priori une dizaine contre 7 sur du cp standard. Le merisier étant assez dur, la qualité doit s'en ressentir vers le haut. En France, tout du moins chez les fournisseurs que je connais, on en trouve pas. C'est bizarre puisque le bois proviendrait de la région Europe du nord.
Ici on trouve assez facilement des panneaux plaqués essence fine (chêne, frêne ...) faisant illusion sur le massif à condition de plaquer les chants ou d'y coller des alèses (sauf si on aime les chants du CP c'est à la mode en ce moment). On trouve aussi des Px 100% bouleau, assez esthétiques en rendu selon moi, ou en peuplier, jolis mais merdique à travailler. Il existe aussi des CP à base d'okoumé résistants à l'humidité (classe CTBX CTBH)
Pour la partie "peu couteux", le CP est le panneau dérivé le plus cher (en comparaison du MDF ou de l'agglo). Surtout pour le plaqué essence fine. Le principal intérêt est la résistance structurel plus forte au regard des autres dérivés et l'absence de risque de travail par rapport au massif. En plus, il contiendrait moins de formaldéhydes que les autres (moins de colle). Par contre, comme tout les placages, c'est chaud bouillant à poncer ... il faut être prudent pour éviter la perce.
Si c'est pour du meuble d'atelier où l'aspect à peu d'importance ou si on aime ça, il existe du CP à base de résineux (Tebopin) par exemple. Il existe en différente qualités visuelles ce qui permet d'adapter le ratio Aspect/prix au besoin.

Bonjour,
Je réponds benoîtement mais pourquoi "ne pas vouloir passer pour un novice" ? Parfois quand on dit honnêtement que l'on n'y connait rien on apprend des trucs et ça évite de passer pour "un abrutis qui se la pète". Sauf si on tombe sur un arnaqueur mais là, vous allez vite vous en rendre compte, on peut avoir mille personnes une fois mais jamais mille fois une personne.
Cette considération mis à part, plutôt que du plot qui aura le défaut d'avoir des morceaux qui ne vous conviendrons pas, beaucoup de négociants vendent du dépareillé. Cela permet de choisir les plateaux en fonction des besoins et d'adapter le cubage à l'utilisation. Economies garanties à l'issu

Une scie a ruban qui débite droit au guide, c'est un Graal, surtout sur de grandes longueurs.
Cet outils est, dans ma pensée, dédié soit au délignage au trait (sans guide), au dédoublage ou au chantournage. Comme il s'agit de dégrossissage avant dégau/dégau ou calibrage, la qualité de coupe n'a pas une trop grande importance. Éventuellement, il peut servir pour de petits tenons ou les queues d'aronde mâle mais c'est tout.
Si tu veux couper droit, l'outil de base est la circulaire là c'est adapté.
Souvent, lorsque l'on veut de la facilité, de l'efficacité et de la qualité, il faut se rendre à l'évidence : un outil = un usage.

Bonjour,
Tout dépend si tu peux dégauchir et raboter. A mon sens, la vrai initiation commence à cette étape. Lorsque j'ai commencé à travailler le bois, j'étais dans la galère et je me suis très vite "jeter" sur les palettes : c'est quand même du bois pas trop mal, même si c'est du pin mais par contre, c'est long à démonter et ça bousille les fers de rabots vitesse grand V (cailloux, morceaux de clous ...).
Si tu ne peux raboter, la solution des panneaux d'agglos de meubles Ikéa qui agonissent au bord des rues de nos grandes villes sont aussi une source à exploiter. Je l'ai fait mais ... c'est quand même de la bonne m...
Pour ce qui est des chutes d'atelier comme on te l'a dit plus haut, les artisans (moi en premier) ont tendance à être un peu radin. On garde les chutes "au cas où". Il faut nous comprendre : la matière représente notre principal poste de charge. Au mieux il m'arrive de donner de l'aubier ou des petites chutes mais c'est plus pour les cheminées de mes potes.
A un moment donné, si tu veux te lancer dans des projets un peu sérieux, il va te falloir laisser tombé la recherche du "gratis". A faible coût pour commencer je te conseille le bois de charpente. C'est de l'épicéa, c'est parfois moyennement sec mais ça permet de sortir des trucs pas mal à condition de disposer d'un rabot/dégau (j'ai commencé avec une Scheppach qui m'a fait du bon boulot avant de passer à plus gros)

Il me semble que le système que tu nous montre n'est prévu que pour la DF700. Les systèmes de ferrures amovibles que propose niconathy me semble un vrai calvaire à poser en terme de précision.
L'ébéniste qui m'a formé fait ses caissons en utilisant des lamellos pour l'alignement et des vis 4x50 pour l'assemblage, sans collage. C'est démontable (bon pas tous les jours quand même) et ça mélange efficacité et prix raisonnable (de mon coté j'ai remplacé les lamellos par des dominos c'est aussi bien si ont passe un peu le coté au rabot a main pour qu'ils puisse plus facilement s'enlever).