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554 réponses
cocoM

Avec un vernis gomme laque fait avec de la gomme laque "astra" (la plus claire) on obtient un rendu qui donne moins d'effet "mouillé" qu'avec des huiles ou vernis en phase aqueuse. C'est un peu fastidieux, mais pour de petites pièces comme les tiennes c'est pas la mort.

Petit exemple d'une pièce en robinier : ponçage grain 320 ; une fine couche de vernis gomme laque (300g de paillettes par litre d'alcool) dilué à 50% ; égrenage au 400 ; puis deux couches suivant la même méthode ; et pour finir polissage avec un mélange cire d'abeille/huile de paraffine/poudre de ponce.

cocoM

Je m'étais renseigné un peu, les systèmes bûche par bûche c'est long et fastidieux pour pas chauffer grand chose, et les systèmes qui font de la briquette compressée vraiment efficace sont de gros engins industriels qui doivent tourner 24/24 pour avoir un intérêt financier et énergétique (en gros ça marche pour une scierie mais pas pour une structure plus petite).

Perso je les utilise pour les toilettes sèches et paillage dans le jardin. Si tu n'as pas de jardin, passes une annonce sur LBC ou donnons.org, tu as de bonnes chances de trouver des personnes intéressées.

cocoM

Selon la zone où tu es en Loire Atlantique, il y a Tolazzi près de Vallet (sud LA) où j'ai un devis pour du chêne en 27mm à 1200€HT et 670€ pour le hêtre. Aucune idée du tarif de livraison par contre, je vais le chercher moi même.
Si à tout hasard ton devis viens de TBO à Riaillé, les tarifs un peu plus élevés sont justifiés (entre autre) par le fait de ne bosser qu'avec du bois de pays (moins de 300km de la scierie).

cocoM

En plus des conseils précédents (oscillation de 2,5mm ; bien monter les grains...) il faut penser à nettoyer la surface entre deux grains (soufflette, aspirateur ou chiffon) : selon la qualité de l'abrasif, tu peux avoir des grains du papier gros grain qui se sont détachés et restent sur ton ouvrage, tu auras beau forcer autant que tu veux, ces grains volants vont recréer des queues de cochon au fur et à mesure.

cocoM

J'ai une KSS50CC et j'en suis pleinement satisfait, autant en coup simple que plongeante en plein panneau, la puissance est au RDV et la lame d'origine est de bonne facture.
Je l'utilise pour mes débits de plateau, dans du hêtre de 45mm d'épais de fil elle n'a jamais bronché.
Seul point "décevant" : je pensais aussi l'utiliser pour de la découpe de panneau mais le guide perpendiculaire ne se raboute pas avec la règle droite, donc pas de coupe d'onglet au delà de 40cm.

Je ne peut pas comparer avec la KSS400, mais la machine en elle même est bonne.

cocoM

La tranche c'est tendance, mais ce n'est pas vraiment conforme aux recomendations du travail traditionnel.
Premier point : sur une tranche de cette taille, quel que soit le soin apporté au séchage et même si le bois a été abattu au bon moment (hiver, lune descendante et décroissante), tu a 95% de chance d'avoir une ou plusieurs fissures qui vont partir du coeur vers la périphérie. Une fois le bois séché tu pourras renforcer ces fissures par des clés, les combler à la résine ou encore avec une incrustation selon l'effet qui te plaira le plus. Mais tu ne pourras pas y échapper.

Pour avoir le moins de déformations possible au séchage, il faut essayer d'avoir un bois d'épaisseur constante, sans pour autant chercher à avoir un état de surface propre dès le début, il faudra de toute façon recommencer le surfaçage après séchage. Gardes toi un bon cm de marge par rapport à l'épaisseur définitive que tu souhaites.
Ensuite à sécher dans un endroit avec température relativement constante, bien aéré, avec des liteaux en bois blanc pour éviter le contact avec le sol, et environ 1 an de séchage pour 2cm d'épaisseur (un an/cm/face)

Comme tu n'as que du bois de bout, pas la peine à mon avis d'essayer de ralentir le séchage avec de l'anchor seal ou autre poudre de perlinpinpin, ces produits servent à éviter les différences de vitesse de séchage entre différentes parties d'une planche pour limiter les déformations, mais dans ton cas ça n'a aucun intérêt.

cocoM

à l'étain ça se marie bien avec le noyer, par contre il faut trouver de l'étain adapté, le fil pour les soudures à l'étain ne va pas bien.

cocoM

Un touret d'occase sur LBC et tu investis plutôt dans une pierre blanche adaptée et un redresse meule en diamant.

Il existe différents modèles de guides à adapter sur ce type de meules, facilement trouvables sur le net ou sur des bouquins sur le tournage.

Les avantages outre le prix : ton affutage n'est pas dépendant d'un guide mais peut être adapté à chaque situation (c'est surtout intéressant pour les gouges à creuser où tu peux avoir besoin de changer l'angle d'attaque pour finir le fond d'un bol sans que le reste de l'outil ne bute contre la marge du bol) ; et lorsque tu affûtes à la volée tu travailles la même dextérité que celle qui est nécessaire au tournage.

cocoM

Perso pour une finition "miroir" je fais ponçage au 240, de l'eau pour relever les fibres, un coup de 320 rapide, bouche pore (sanding sealer c'est le terme anglais pour bouche pore si je ne m'abuse), re doup de 320, vernis (gomme laque parce que j'aime bien) avec égrenage au 600 entre chaque couche puis polissage avec un mélange de cire d'abeille/huile de lin/poudre de ponce.

Le polissage correspond à ce qui se fait avec des produits type hampshire seen. J'ai lu qu'on pouvait remplacer la poudre de ponce par de la terre de diatomée mais jamais testé.

cocoM

Il faut avoir un pistolet adapté à l'épaisseur de ton huile et ça se fait sans problème, mais le nettoyage du pistolet ensuite est un peu galère.

Pour l'avoir testé, je trouve que c'est une méthode intéressante pour des grandes surfaces non planes (barrière ajourée) mais pour les surfaces planes (volets tradi, portes...) je préfère l'application au chiffon, ça va aussi vite mais en silence, et y'a pas de nettoyage derrière.

cocoM

C'est plutôt modeste mais assez formateur : mon premier chantier en tant qu'autoentrepreneur : réfection de volets à persiennes.

A la rédaction du devis je gratte un peu la peinture pour voir dans quel état est le bois en dessous, je me dis qu'il y a moyen de ne changer que quelques montants et traverses et de conserver le reste, je fais mon devis en prenant des "bonnes" marges de manoeuvre car on m'a prévenu qu'en rénovation il y a toujours des surprises, mais même avertis je n'en ai pas valu deux :
Après signature du devis et réception de l'accompte, le confinement tombe, le client est "à risque" et ne veux pas de passage chez lui, donc je ronge mon frein pendant 3 mois. Une fois libéré, j'attaque le chantier :
première déconvenue : je descend les volets avec toutes les précautions nécessaires, ils arrivent au sol sans encombre, je laisse tomber par la fenêtre la corde qui m'a servi à assurer la descente des volets et paf, elle accroche la lumière extérieure et entraîne le globe avec elle. 20 min pour trouver le bon fusible sur le tableau et remettre en sécurité la lampe, plus le coup de fil pour qu'un électricien vienne réparer ça, j'ai pas commencé le chantier et j'ai déjà deux heures de retard sur le planning (et un électricien à payer).
deuxième déconvenue : arrivée à l'atelier, je commence à démonter le premier volet, et là surprise : les tenon mortaises sont chevillés avec des chevilles métal crantées, j'avais prévu 1h de démontage par volet, finalement j'en passe 3.
troisième déconvenue : l'angle des persiennes est supérieur à la capacité d'inclinaison de ma scie sous table, je me décide à faire une fausse table pour atteindre l'angle souhaité, mais la précision en pâtit un peu, entre le boulot de finition en plus et le temps de fabrication de la fausse table, j'ai encore quelques heures de travail gratuit à mon compte.
quatrième déconvenue : le travail d'atelier est fini, je cale un RDV pour venir remonter les volets, j'installe ceux du RDC sans problème, je sors mon échelle pour ceux de l'étage et paf, un orage. Impossible de monter en sécurité, et la nuit approche, je suis obligé de laisser le matériel sur place et de revenir le lendemain. Un déplacement en plus qui n'apparaîtra pas sur la facture.

Au final dans toutes ce déconvenues la bonne nouvelle : la cliente reste très contente du résultat, elle a même insisté pour que je ne paye pas l'électricien. Malgré mes heures "gratuites", le bilan reste positif car je suis en première année d'exercice et grâce à l'ACCRE mes cotisations sociales restent faibles.

Et la leçon : mettre une mention "devis sous réserve de démontage", ça n'évite pas toutes les déconvenue, mais ça peut en sauver certaines.

par sey il y a 5 ans
cocoM

Pour les outils à batterie, rester sur une même marque peut être intéressant, car les batteries sont compatibles d'un outil à l'autre mais pas d'une marque à l'autre.
Perso chez moi c'est dewalt en batterie 18v, et en filaire il y a du makita du Dewalt, du hitachi, du maffel... bref c'est multicolore.

J'ai démarré avec Dewalt sur batterie, parce que j'ai choppé un lot très intéressant à une vente aux enchères (120€ pour 3 visseuses et 3 batteries à une époque ou chaque batterie coûtait encore 90€). Si j'avais du partir sur du neuf j'aurais sûrement pris makita parce que j'en trouve partout à côté de chez moi en magasin physique. Ainsi si j'ai un outil qui lache et que j'en ai urgemment besoin (ce qui est toujours le cas quand ça tombe en panne), j'ai le choix entre 3 magasins physiques à moins de 20kms qui peuvent prendre ma machine en SAV et m'en louer/prêter une de remplacement.

cocoM

C'est toujours une question délicate.
Ma règle perso, mais qui n'engage que moi : si c'est gratuit, c'est seulement un coup de main, autrement dit je ne bosse jamais seul et la personne que j'aide est capable de participer au chantier et d'y être vraiment utile ; et j'ai la garantie de ne rien dépenser de ma poche.
Tous les autres cas, c'est vraiment à la tête du client : si je sais qu'avec untel je pourrais avoir un retour de politesse dans 1-2 ou 5 ans, je fais bien plus facilement un geste que pour le tonton au 2e degré que je ne vois qu'une fois par an à noël. Ou encore le geste ne sera pas le même pour mon pote cadre qui bosse 80h par semaine et n'a même pas assez de temps libre pour dépenser tout ce qu'il gagne que pour mon cousin étudiant qui commence à compter le nombre de pâtes qu'il mets dans la casserole dès le 5 du mois.
Et peu importe la manière dont tu fonctionne, le plus important c'est de l'assumer et d'être au clair avec toi même.

cocoM

Selon la finition à appliquer ensuite, soit chiffon humide, puis égrennage et chiffon microfibre pour finir (si finition à l'eau) ; soit chiffon avec un pschit d'alcool à vernir (si finition sans eau).
La soufflette, ça laisse la poussière en l'air, et elle se redépose sur le bois, donc pas top pour préparer avant finition.

par Ferghus il y a 5 ans
cocoM

J'en ai plusieurs :
_un peltor protac3 (3M) actif que j'ai acheté en formation pour pouvoir le garder en permanence, communiquer tout en le portant, et ne pas souffrir quand quelqu'un allume une machine sans prévenir. Il me sert maintenant principalement en chantier ou quand je bosse en entreprise, ou à l'atelier mais sans mettre les haut parleurs en route.

_un peltor optime3 (3M aussi) qui me sert dès que je suis tout seul à l'atelier, en cas de venue d'un copain etc...

Le casque actif est pratique dans certaines situations, et plutôt bluffant à la première utilisation. En revanche il émet un petit bruit de fond (comme une radio hors fréquence), pas douloureux mais qui me fait péter un câble si trop prolongé.
Dès que j'ai en plus les lunettes de protection, je préfère l'optim3 car l'arceau est un peu moins serré et du coup l'élastique des lunettes fait moins mal aux tempes.

Je mets des casques même en travaillant à la main, le bruit d'un coup de maillet sur un manche de ciseau ça envoie plus qu'on l'imagine, on frôle les 95 DB.

cocoM

Il faudrait privilégier un bois naturellement classe 3, car avec la vasque il y aura inévitablement des projections. En noyant le bois sous une couche de résine, du vernis polyuréthane ou autre, ça durera un temps, mais avec le bord naturel ça me paraît impossible de garantir l'absence d'infiltrations, et en plus les finitions de ce type font très "plastique" et jurent avec l'effet brut recherché.
En bois locaux ça peut être du chataîgner, du chêne, du robinier (faux acacia). En bois exotique, tous ceux qui servent à faire de la terrasse, par contre ça risque d'être compliqué de trouver une planche d'exotique brut en tant que particulier.

Pour ce qui est de trouver la planche, certaines scieries vendent aux particuliers, par contre le morceau à trouver est une perle rare : pour éviter les déformations sur ce type de projet, il faudrait utiliser du bois de quartier, c'est à dire trouver le plateau le plus près possible du coeur de l'arbre, et le couper en deux en suivant le coeur pour que tous les cernes de croissance aient la même orientation (à défaut, avec les variations d'humidité le plateau va soit faire un U soit se bomber au centre). Pour un plan de 50cm de profondeur, il faudrait donc un arbre de 1m de diamètre, autant dire que ça ne se trouve pas sous le sabot d'un cheval. Encore une fois avec des résines on peut palier à ce problème un temps, mais dans 20 ans je doute de la pérénité de l'installation.

Pour la fixation, il y a plein de solutions possibles, selon l'outillage disponible, l'équerrage des murs etc... Sur un projet semblable, avec trois murs bien d'équerre, j'ai fait des rainures sur les tranches de ma planche, fixé au mur des baguettes correspondant à mes rainures, et encastré la planche comme un tiroir.