Personnellement, je trace la ligne à découper, avec sur l'autre face, la ligne décalée de 7 °. Je découpe à la scie à ruban, en inclinant la pièce (à la main).
Puis, sur ma grosse ponceuse à colonne avec cylindre vertical, brevetée par mon grand-père, j'usine et je finis bien propre.
Pas de gabarit, pas de plan incliné, pas de réglage à prévoir.
Temps passé: 5 à 10 mn, pas plus. Ensuite, je vais méditer dans mon jardin... 
A l'extérieur, cela va bouger dans tous les sens (se retracter, puis regonfler quand il fait humide).
Le mieux est de faire en sorte que les pièces de bois soient assemblées avec des espaces (5 mm), non remplis, comme les planches d'une terrasse.
Attention de faire en sorte également que les pièces de bois, si elles sont fixées sur une traverse, puissent se rétracter. Par exemple, visser d'un coté dans un trou "rond", mais visser de l'autre coté dans un trou "allongé", sinon, la plaque de bois va se fendre et éclater.
Autre possibilité:
1- Utiliser le piétement métal pour faire une table d'assemblage, avec un plateau réalisé avec des plateaux en mdf, cp, ou agglo (boite de torsion). L'agglo n'est pas cher et ira très bien pour une table d'assemblage.
2- Aplanir plus ou moins le plateau de l'établi d'origine (rabot, défonceuse), et l'utiliser pour réaliser un établi avec un piétement en bois bien rigide et inerte, qui pourra encaisser du travail de mortaisage, rabotage, etc. Le piétement peut être fait dans des gros chevrons en résineux, ce n'est pas très cher.
Tu auras ainsi une table d'assemblage bien plate, ET un établi pour les gros travaux à la main.
On peut traiter un meuble ancien comme le propose Etienne, parce qu'il y a une valeur, et/ou qu'on veut le sauver.
Mais pour un meuble que l'on est en train de réaliser, c'est différent.
Comme dit Oak, "Bois habité, bois brûlé".
Par principe, on n'utilise pas du bois piqué pour faire des meubles. C'est comme ça. C'est un principe, et il faut avoir des principes dans la vie.
On peut supposer que tu as vu les trous dès que tu as débité. C'est la première chose à faire, vérifier que son bois n'est pas piqué. Dès cet instant, tu aurais dû laisser ce bois, qu'il soit encore habité ou pas.
Personnellement, même si cela m'embêterait pas mal de perdre ce que j'ai fait, je recommencerai avec du bel et bon bois bien propre.
C'est pas compliqué...
T'es pauvre, t'achètes du bas de gamme. T'aimerais bien du meilleur, mais tu peux pas...
T'as des sous, t'achètes ce qui te plait...
Et attention avec les "arbitrages" et tous ceux qui disent qu'il vaut mieux de la qualité parce que cela dure plus longtemps...
Si une Ryobi à 80 € dure un an, il faut que la Festool à 650 € dure au moins 8 ans pour que cela commence d'être rentable...
La question de fond est donc:
Une Festool OF1400 dure t'elle plus de 8 ans ?
Et surtout, ton besoin inné de consommation et la force du marketing aidant, penses tu vraiment que tu vas conserver ta Festool plus de 8 ans, sans jamais avoir envie d'une autre, nouvelle, plus belle, etc, etc, etc... ?
(sans parler du fait qu'il n'est pas certain que dans 8 ans, tu auras encore envie de défoncer des bouts de bois)...
Personnellement, je suis pauvre, donc, j'achète du bas de gamme et je renouvelle quand ça casse, et comme je sais compter, je sais qu'à la fin de la journée, cela me coûte moins cher que d'aller acheter une fois un truc de luxe.
Je mets une plaque de mdf de 4 mm sur le plateau. Cela permet à la pièce de bois de glisser beaucoup plus facilement, et cela m'évite les ondes et talons. Je ne sais pas si c'est la bonne chose à faire, mais cela marche sur ma vieille raboteuse des années 50 de l'autre siècle...
D'autre part, pour être certain de ne pas avoir de talon, je rabote toujours des pièces plus longues que nécessaire. J'ai un peu de perte, mais tant pis.
Quand on colle deux bout de bois, il n'est pas nécessaire de tartiner de colle de telle façon que quand on serre, cela veurrrjouille (patois bourguignon) de partout comme la sauce dans un big mac...
Si on met juste ce qu'il faut de colle, il n'y en aura pas tant que cela qui va rester sur les dormants.Pour protéger les dormants si ne veut pas utiliser de matière plastique, du papier journal sur le dormant (si cela existe encore...), puis une simple baguette entre le dormant et la pièce de bois avec un peu de paraffine. Si elle colle un peu à la pièce de bois, elle se décollera facilement.
Ah oui... cela fait partie des projets toujours pas réalisés...
Je prendrais du contreplaqué ctbx, pour résister à l'humidité. Et une couche de tissu de verre/epoxy par dessus. Pour faire léger, je prendrais du 5 mm, avec derrière un cadre pour rigidifier.
Ensuite, on peut faire plus "luxueux", avec une isolation à l'intérieur. Mais attention, le polystyrene extrudé, cela ne sent pas bon, il y a des émanations pas bonnes pour la santé. Et les autres isolants sont lourds.
Personnellement, je ne mettrais pas d'isolant, et avec une ouverture au dessus et les portes, on doit pouvoir évacuer la chaleur.
Je vais suivre ton projet avec intérêt.
En ce qui me concerne, le point le plus compliqué, c'est le châssis, les normes, et le passage "aux mines"...
Une poubelle, c'est un truc qu'il faut pouvoir nettoyer profondément. Même si on utilise des sacs, il y a toujours des déchets qui vont rester au fond de la poubelle.
Le MDF est sans doute le dernier matériau à utiliser dans ce cas. C'est une éponge. Sous l'effet de l'humidité, il va se déliter, absorber l'eau et toutes les saletés.
Et il est illusoire de croire qu'un vernis ou une peinture va le rendre par miracle imperméable.
Je prendrais plutôt un bon contreplaqué.
