2457 réponses
Kentaro

Cela ne sert absolument à rien de mettre une finition sur un établi... Cela ne protège pas des coups, beugnes, coups de ciseaux, etc. Contre les tâches, colle, etc ? après 10 ans, je suppose que l'établi a déjà pris pas mal, donc, c'est trop tard...

Quand je fais un collage, je mets une fine plaque de mdf sur le plateau, pour protéger.

Donc, sauf si tu veux le mettre en exposition dans ton salon (et encore...), n'y touche pas.

Kentaro

ok pour le montage du plateau sur les pieds, mortaises ajustées à l'avant, et plus lâches à l'arrière.

A mon sens, les vis ne sont pas nécessaires, vu le poids du plateau, il ne va pas s'envoler. Et avec cette épaisseur, il ne devrait pas tuiler.

Pour les planches en iroko latérales, il vaut mieux les fixer avec des vis à trous oblongs, ou une queue d'aronde.

Sur l'établi que j'ai fait l'hiver dernier, le plateau s'est rétracté de 5 mm avec la sécheresse de cette été (sur 85 cm de large). Heureusement, j'avais fixé les planches latérales avec des trous oblongs. Rien n'a craqué.

par Blondin il y a 7 ans
Kentaro
( Modifié )

Coût des matières + Amortissement des machines + coûts annexes, assurances, électricité, taxes, impots et charges, etc au prorata du temps passé + nombre d'heures passées x taux horaire du travail...

La variable subjective étant bien entendu le taux horaire du travail... 10 € ? 20 € ? 50 € ?

Mais ensuite, le vrai prix sera celui auquel quelqu'un sera prêt à te l'acheter... 20 € ? 50 ? 200 ?

Enfin, et ce n'est pas à négliger, si tu la découpes en petits morceaux comme Bansky, il est possible qu'elle atteigne 1 ou 2 Millions de Zeuros aux enchères... ;)

Mis à jour
Kentaro
( Modifié )

Pourquoi pas du contreplaqué de bouleau, de bonne qualité, dont le chant peut donner un aspect très esthétique, rappelant le lamellé des pieds ? Dans ce cas, pas besoin de masquer le chant.

Cela irait parfaitement avec l'esthétique Mid Century de la table, dans le genre Eames, Aalto, etc...

Avec deux traverses raidisseur en dessous pour éviter que le cp ne se voile.

En tout cas, c'est ce que je ferais.

Mis à jour
Kentaro
( Modifié )

Cela dépend si tu mets des traverses en haut du piétement ou pas.

Si tu mets des traverses en haut, dans ce cas, le plateau risquant de se rétracter en période sèche, il faut une liaison semi libre entre le plateau et le piétement, sinon, le plateau va éclater car il sera contraint par la traverse. Tu peux faire une liaison fixe d'un coté à l'avant (tenons), et une liaison semi libre de l'autre, à l'arrière (taquets ou mortaises plus larges que le tenon).

Si tu ne mets pas de traverses en haut, dans ce cas, tu peux avoir une liaison fixe (tenons) sur les 4 pieds avec le plateau. A mon sens, c'est la solution la plus simple.

Mis à jour
par gatien il y a 7 ans
Kentaro
( Modifié )

Avec des planches non rabotées, laissées longtemps dehors à la pluie...

Sinon, on peut vieillir du bois grâce à une décoction de paille de fer dans du vinaigre blanc. En fonction du temps de macération, on obtient quelque chose de plus ou moins foncé.

Mis à jour
Kentaro

Il y a une autre manière de faire également... Persuader les Honorables Clients qu'ils ne sont pas si pressés que cela, et que la bibliothèque qu'ils veulent absolument pour leur emménagement, ils peuvent s'en passer un ou deux mois de plus.... Cela permet de lisser le travail que l'on a en stock, sans avoir à en abandonner une partie à un partenaire, ce qui se traduit par une perte de revenus. Si les gens veulent la qualité qu'ils attendent et la signature Zeloko, eh bien, il y a un peu d'attente...

Kentaro

Mon atelier n'est jamais chauffé. Certaines de mes machines ont 80 ans, et ne sont pas rouillées. Elle sont utilisées tous les jours.

Kentaro

Si ce qui bloque, c'est la parti concave, tu peux prendre du contreplaqué de bouleau de 1,5 mm d'épais. Cela se cintre parfaitement dans tous les sens. Tu peux contrecoller plusieurs épaisseurs si tu veux quelque chose de plus épais et tu peux plaquer du chêne ou autre dessus.

Kentaro

Si tu veux rendre solidaire une tige filetée et une roue, dentée ou pas, le plus simple, ce sont deux écrous et des rondelles, serrés en force contre la roue. C'est ce qui donnera le plus de cohésion à l'ensemble. Je ne vois pas trop en quoi ce ne serait pas "classe"...

Tu peux également faire un trou dans la tige filetée, y passer une tige métallique perpendiculaire et faire une entaille dans la roue, à partir du trou central. Mais ce sera beaucoup moins rigide et la tige métallique va forcer contre le bois et l'user, donc ce sera de moins en moins bon.

Mais de toute façon, il faudrait nous en dire plus sur ton montage.

par Nesty il y a 7 ans
Kentaro

Non, sérieusement, on peut faire des assemblages en faisant des rainures dans du mélaminé sans que cela tombe en morceaux ?

Un mélaminé, c'est un composite. Il y a une âme en pseudo bois, et deux "peaux" pour les couches externes en une sorte de plastique. C'est la conjugaison des deux, qui donne un semblant de rigidité au panneau. Si on découpe dans un coté de la couche externe, il n'y a plus rien pour assurer la cohésion. Cela tombe en morceaux... et cela casse.

Faire une rainure dans un panneau de mélaminé, c'est quelque chose que je n'aurais jamais osé.

Kentaro
( Modifié )

Personnellement, je ferais cela doucement, patiemment, simplement et sans risque...

  • Une première lamelle collée au centre du panneau. Pour presser, des gros chevrons et des serre-joints aux extrémités.

  • Quand cette lamelle est sèche, on peut coller les deux lamelles suivantes de part et d'autre.

Pour cela, clouer les lamelles sur le panneau aux extrémités pour qu'elles ne bougent plus (le tout est surdimensionné, on coupera à la fin). Pour bien plaquer les chants des lamelles les unes contre les autres, visser des blocs sur le panneau à l'avant de la lamelle et presser le chant avec deux coins mis entre le bloc et le chant (Mettre une baguette entre le chant de la lamelle et les coins pour que le chant ne soit pas abîmé).

Presser avec les chevrons et les serre-joints.

  • Je ferais cela petit à petit chaque soir, deux lamelles à chaque fois, 10 mn avant de fermer l'atelier. Cela prend quelques jours, mais pas sur le temps de travail de la journée où je suis occupé à autre chose.
Mis à jour
Kentaro
( Modifié )

Sur un grand lapidaire (grande ponceuse à disque), cela se fait très facilement en 30 secondes et beaucoup plus simple qu'avec une défonceuse, qui pour le coup, me semble bien dangereuse. La défonceuse, c'est utiliser un pilon pour enfoncer un clou...

Mis à jour
Kentaro
( Modifié )
Meilleure réponse
  • Cela dépend bien sûr du bois. Il vaut mieux un bois dur, sans noeud.

  • Ensuite, cela dépend aussi du type de machine...

  • Fixer la planchette à usiner sur une planche plus épaisse. Pour cela, il vaut mieux la coller avec quelques points de colle aux extrémités. Quand la planchette est rabotée, couper les extrémités, ce qui libère la planchette. C'est le système le plus efficace que j'ai trouvé. on peut aussi utiliser du double face, mais ce n'est pas facile à décoller ensuite...

Mis à jour
Kentaro

A mon sens, une seule vis devrait suffire. Il n'y a aucune contrainte sur ces lattes, elle ne vont pas s'envoler. Si elle veulent tuiler, ce ne sont pas des vis qui vont les empêcher...

Visser par le dessous, cela devrait aller, les lattes faisant 20 mm, la encore, il n'y a pas de contrainte forte.

Mais si c'est un banc qui va dehors, prend des vis inox.

Tu peux même te passer du tasseau supplémentaire, et visser directement dans la traverse. Avec des vis courtes, par exemple de diamètre du 4, tu fais un trou de 4 dans la traverse, puis un trou de 10 (correspondant au diamètre de la tête de vis), sur une partie de l'épaisseur. Calcule bien tout de manière à ce que la vis elle-même visse au moins dans 15 à 18 mm de la latte. Tu peux ensuite reboucher le trou de 10 avec un tourillon.

Sinon, autre possibilité, tu pourrais aussi t'amuser à faire en dessous des lattes, des gorges transversales en queue d'aronde et y passer une traverse mâle, que tu fixes comme tu voulais fixer le tasseau. Dans ce cas, tu va résoudre le problème de tuilage, et de fixation. Plus de vis dans les lattes. Et tu auras un truc bien tradi.

Kentaro
( Modifié )

Je vais encore dire une connerie... ;)

Depuis des centaines d'années, toute la technique et le savoir-faire de la menuiserie et de l'ébénisterie, c'était de faire des meubles avec des cadres, des structures avec des montants et des traverses, assez épaisses, et des panneaux fins intégrés librement à l'intérieur des cadres.

C'était la technique qu'avaient trouvée les menuisiers pour faire en sorte que leurs meubles ne se mettent pas à gondoler dans tous les sens. D'autre part, ils utilisaient des bois qu'ils avaient laissé sécher pendant 20, 30 ou 50 ans...

Et puis est venue la "modernité", avec les designers du Bauuhaus dans les années 20 du siècle dernier, et les américains et les scandinaves des années 50, qui se sont mis à faire des meubles sous formes de panneaux, minimalistes, 4 planches assemblées ensemble. Et puis, Ikea.

Sauf qu'ils utilisaient du contreplaqué, du composite, mélaminé, etc, des plateaux plutôt inertes, parce qu'ils savaient, eux, que du vrai bois, cela n'aurait pas marché, et donc plus besoin de cadres, et vive la modernité et le minimalisme.

Et puis, depuis quelques années, on s'est dit qu'on allait quand même prendre du vrai bois, des vraies planches, et qu' on allait faire comme si c'était du contreplaqué, et vive le minimalisme moderne des grands panneaux avec du vrai bois!! On oublie bien sur la technique ancestrale avec cadre, et on fait comme si le bois ne travaillait plus, comme par magie.

Mais c'est moderne et c'est du vrai bois, Messieurs Dames!! Sonnez tambours et clairons!

En fait, désolé, Messieurs Dames, mais le vrai bois, il a pas changé de nature depuis nos ancêtres.

D'autant plus qu'il a séché à la va-vite, on n'a plus le temps d'attendre.

Alors on fait semblant, on dit qu'il faut alterner les stries pour faire des plateaux, etc... Oui, bien sur... mais les ancêtres, ils savaient ce qu'ils faisaient... Ils savaient que le bois, cela travaille, et que des grands plateaux, ben, ça bouge...

Mais tant pis, Messieurs Dames, c'est "moderne " et "esthétique" et surtout, c'est naturel, c'est du vrai bois!! Et on oublie les techniques et les contraintes ancestrales, on est les plus forts, on n'est que des amateurs, on n'a pas 40, 50 ou 100 ans de savoir-faire derrière nous, mais on fait comme si, et on abuse le gogo...

ça va bouger ? voiler ? danser la gigue ? Peu importe Messieurs Dames, dans 10 ans, le meuble sera à la déchetterie et vous aurez acheté autre chose, alors... ;)

Mais moi, je le dis, Françoisoz: Tes 4 planches assemblées en coupes d'onglet, sans même un fond pour rigidifier et contraindre, elles vont allègrement bouger, danser la gigue, se contorsionner, quoique tu fasses. C'est du bois. Pas du contreplaqué, pas du mélaminé.

C'est commme ça.

.../...

Ceci dit, il y a une méthode pour faire des panneaux qui donnent l'impression du vrai bois: Faire de fines lames de 4 ou 5 mm d'épais, et les coller sur un panneau de contreplaqué (du bon, pas du truc de chez bricomachin). De cette manière, cela ne devrait pas trop bouger. C'est fastidieux, mais cette technique, c'est celle des ébénistes. J'ai une table réalisée par un ébéniste talentueux, qui date des années 70, réalisées selon cette technique, et elle n'a pas bougé d'un dixième de poil.

Mis à jour