Cela dépend également de la longueur des bras... ;)
Cela dépend également de ce que tu vas faire avec. Pour raboter, il vaut mieux ne pas être trop haut, mais pour le reste, il vaut mieux ne pas être trop bas, on se casse le dos.
Je fais 172 cm de haut tout compris sans talonnettes, l'un de mes établis fait 90, l'autre 92 (mais j'ai le bras long...;))
Je suis moi aussi un peu dubitatif sur le fait de pouvoir obtenir toute cette série de caissons qui s'ajustent parfaitement.
Il y en aura toujours quelques uns qui seront un peu de traviole, ou bien, le cp aura légèrement voilé, etc...
Une alternative: ne pas faire tous les caissons, et les placer, mais plutôt, monter tout l'ensemble petit à petit, coller un morceau, attendre, coller un autre, attendre, poncer et ajuster, coller, attendre, etc...
Ou alors, plutôt que d'essayer de faire un truc ultra ajusté, je ferais des caissons, avec un interstice entre chacun (une fine plaque, 5 mm, entre chaque mur, qui n'affleure pas à l'extérieur. De cette façon, s'il y a des petits décalages, ils ne se verront pas à l'oeil.
Pour la construction des caissons, oui, bien sur, il faut un fond.
Pour l'assemblage, je fais plein de boites avec du cp de 9 mm, qui sont simplement collées (pas de lamelles, tourillons, etc. Ceux-ci ne servent qu'à positionner, et n'ont aucune valeur ajoutée structurelle).
Personnellement, je le laisserais comme cela...
C'est avec cette "robe" que ce meuble a vêcu. Il porte la trace de ses labeurs. Il est parfaitement dans son jus, et il faut le laisser ainsi. IL a porté le poids des ans, et sans finition, il ne s'est pas désagrégé, apparemment. Il peut encore rester ainsi des dizaines d'années.
En fait, dans son jus, c'est un meuble très recherché par les décorateurs, citadins ayant un peu l'esprit déco, etc... C'est un meuble plutôt rare.
Pourquoi vouloir uniformiser la couleur ? parce qu'on a appris à l'école qu'il fallait que tout soit pareil ?
Pourquoi vouloir le "renover" ? Que tout soit bien propre et net ? Alors que tout son charme, il est là.
Le cirer, ce serait lui faire perdre tout son caractère, le transformer en armoire rustique des années 70. Surtout pas!
Si c'est pour fixer sous le plateau de l'établi, je suppose qu'il n'y a rien sur les cotés. Donc, tout simple, des tiroirs suspendus, comme sur le vieil établi de mon grand-père:
- Une baguette fixée sur le flanc du tiroir,
- Une baguette en L vissée sous le plateau de l'établi.
La baguette fixée sur le tiroir coulisse sur le rebord de la baguette en L.
Excellente idée! C'est dans l'air du temps...
Peut-être pourrais tu lancer le projet avec un Fablab local ? Certains sont très techno techno, mais d'autres ont des orientations très variées, bricolages en tout genre, etc.
L'intérêt serait qu'il y aurait déjà une structure, des membres et un réseau. Leur intérêt, c'est que cela peut faire venir à eux de nouveaux membres qui ne seraient pas venus sinon.
Mais attention aux mélanges... S'il y a deux ou trois professionnels, qui bossent à plein temps dans l'atelier, et qui doivent laisser la place pour des cours du soir, ou pour des amateurs qui arrivent à tout moment pour utiliser les machines, il va falloir que les règles du jeu soient bien claires...
Bon, moi aussi, le Job Out, j'ai donné, je connais. J'avais un bon job dans l'assurance/banque, des années à l'expatriation, un bon salaire, et à 47 ans, j'ai tout quitté pour bosser dans le bois. Cela fait presque 10 ans. Et je ne regrette rien du tout! Mais cela ne veut pas dire que c'est facile...
Quelques remarques en vrac:
Bosser le bois, c'est pas du tout du tout du tout comme au bureau... C'est physique, on se gèle, c'est très fatiguant. Il y a la poussière, le bruit. Au bureau, je bossais 12h par jour, à l'atelier, c'est impossible. C'est dangereux. Y a des machines qui peuvent te couper un doigt ou plus.
C'est un tout autre monde. Et c'est pas comme quand on bricole le soir dans son garage...Espérer commencer comme esclave salarié chez un artisan, j'y crois pas. Tu ne supporteras pas. Les patrons, il sont habitués à avoir des jeunes, qu'on traite comme des esclaves, à la dure. Un type de 47 ans, ils vont le regarder comme un ovni. Et le traiter encore plus rudement. Et c'est pas comme un chef de service. Un artisan, c'est un type qui est toujours sur ton dos, qui te dit de faire ceci ou cela, sans trop t"expliquer, parce qu'il n'a pas le temps. Bref, tu vas pas supporter.
Donc, il faut envisager d'être à ton compte.
Dans ce cas, il faut penser que les premiers temps, cela va être très très dur. Il n'y aura pas de clients. IL faudra aller les chercher. Faire du commercial.
Faire du commercial, c'est savoir être à l'écoute du client, comprendre ce qu'il veut. Pas toujours facile. Supporter les remarques, ceux qui te prennent pour leur esclave, les pinailleurs, etc...
Les revenus, cela va être très ric rac... Informaticien, tu dois être bien payé. Désormais, les premiers temps, cela sera même pas le smic, et ce sera aléatoire. Cela ne tombera pas tous les mois. Il y a aura des mois sans rien du tout.
Si tu as des coûts fixes, remboursements d'emprunts, études des enfants, c'est mort.Ta famille, tes proches, ta femme, tes enfants sont ils prêts et d'accord ? parce que voir les revenus du ménage réduits à pas grand chose, ils vont le sentir passer... Madame risque d'être le bred winner, désormais. Cela va tout changer. Cela peut être un cas de divorce... Socialement, ta femme, tes enfants ne seront plus dans le même monde. Pas évident...
Travailler le bois, c'est bien mais en fait, tu veux faire quoi ? des belles mortaises comme aux cours du soir ? tu risque surtout de découper du panneau, de l'agglo, faire des caissons, des morceaux de cuisine ou de placard. Pourquoi pas, mais il faut le savoir. Ce n'est peut-être pas ce que tu avais imaginé.
Tout ceci étant dit, si tu as la passion, la niaque, l'envie irrésistible, des voix la nuits qui te disent : vas-y!! alors, oui, vas-y!
Enfin, si ton truc, c'est de travailler le bois, il y a plein de niches spécifiques et de marchés où on peut s'éclater, plutôt que de faire de la découpe de panneaux. Personnellement, je fabrique des télescopes en bois, que je vends un peu partout dans le monde. Je me suis fait connaitre par internet, le marché est mondial, spécifique, et j'ai deux ans de commandes d'avance (mais je gagne le smic, je bosse 7J/7 et pas de vacances depuis des années...).
Parmi les autres niches où j'aimerais bien entrer, mais je n'aurai jamais le temps, je donne les idées:
- réaliser des petites caravanes Tear Drop en bois. C'est très tendance.
- Des vélos en bois, ou même des vélos couchés en bois...
- des canoës et bateaux en bois (voir Arwenn Marine, une boite de Picardie, créée par un ancien informaticien, qui réalise des petits bateaux en cp),
- des chambres photographiques en bois (deux anglais viennent de récolter 200 000 € sur Quickstarter en vendant des petites chambres photographiques à l'ancienne, pas cher, toutes simples, en contreplaqué...).
- Les idées, il suffit de les avoir...
Quand tu parles de panneaux, c'est du cp ou du mdf ? le mdf ne sera pas assez résistant. Le cp serait ok.
IL vaut mieux du cp de qualité: hêtre ou bouleau. PLus résistant, les plis ne se délamineront pas, et les chants seront bien plus esthétiques.
On peut bien sur coller deux épaisseurs de 20 mm. A la colle à bois habituelle. Surface contre surface, pas besoin d'autre chose. Bien presser et attendre une journée.
Il faut essayer de découper l'arc de manière à ce que cela le plus possible dans le sens du fil des couches externes du cp.
Est-ce pour faire des choses que tu ne peux pas faire actuellement, compte tenu de ton outillage ?
Est-ce pour réaliser mieux et plus rapidement ce que tu fais actuellement ?
Dans les deux cas, il faut connaître le taux d'utilisation de la machine, ce qu'elle va te faire gagner de temps par rapport à un outillage classique, ou les marchés qu'elle va te permettre d'obtenir en plus.
Bien prendre en compte le gain de temps... Ce n'est pas évident, si on compte le temps de préparation, de programmation, le suivi, la maintenance, l'obligation de toujours avoir un oeil sur la machine quand elle tourne, etc...
Le très gros risque pour un petit artisan, c'est de s'offrir une belle et grosse machine qui coûte très cher, parce que c'est un beau joujou, que c'est techno et que c'est valorisant, et de ne jamais pouvoir l'amortir, ou de devoir courir auprès des collègues ou autre, pour nourrir la machine...
Personnellement, j'ai un projet de nouveau produit, un télescope qui sera construit en kit par les clients, à partir de pièces prédécoupées dans des panneaux de cp de 250x120. je pourrais me dire que je vais investir dans une belle et grosse machine cnc et que je vais lancer une production en grand, de manière à abaisser les coûts. En fait, un rapide calcul me montre qu'il me faudrait des volumes de ventes énormes pour amortir la machine. Je préfère donc sous-traiter les découpes. Cela me reviendra bien moins cher. Et je n'aurai pas le risque de me retrouver avec une machine qui ne sert à rien, si les ventes ne sont pas au rendez-vous.
Une grosse cnc, à mon sens, se justifie si elle fonctionne à plein, sur du volume, et du répétitif. Si c'est pour faire des choses presque uniques et de temps en temps, trois moulures et deux mortaises par jour, cela ne vaut pas le coup.
Par contre, je vais m'amuser à me construire une cnc de 1mx1m avec structure en bois, avec des copains qui feront la motorisation et l'électronique. Elle me coûtera 500 ou 1000 €, sera aussi précise qu'une grosse, et elle me permettra de m'amuser à des petites choses...
Bois très léger en effet. Il faut savoir l'utliser. Les Japonais en font plein de fort belles choses, des boites, des semelles de guettas (sandales), des meubles. J'ai un meuble de pharmacien, japonais, construit tout en pawlownia, avec 80 tiroirs.
Dommage d'avoir brûlé du paulownia...
Pour en trouver, ici:
A mon sens, coller côte à côte ensemble des planches de 6 cm d'épais, cela se fait sans même de languettes.
Il y a assez de surface pour que cela tienne parfaitement. J'ai déjà fait.
Les languettes ne servent qu'à positionner, rien d'autre. Elles n'ont absolument aucun fonction structurelle: Elles bien trop faibles par rapport aux masses en jeu. Si la colle ne tenait pas, ce ne sont pas les languettes qui feraient tenir... Et le gain en surface d'encollage n'est pas énorme.
Par contre, pour que le plateau ne tuile pas, il faut bien alterner le fil du bois.
Si tu veux vraiment la ceinture et les bretelles, tu peux mettre deux traverses en dessous, soit intégrées sous la forme d'une longue queue d'aronde (mais il faut être précis), soit en les vissant avec des trous oblongs pour compenser les éventuelles rétractations.