
12 pièces, en châtaignier, 3m de long par 100 x 110.
La scie à ruban pourrait être une possibilité. Mais pas seul, mais pas simple de parfaitement synchroniser les gestes de celui (celle) qui portera l'autre bout à 3 mètres !
Un peu dans le même esprit, l'outil idéal, le plus facile et rapide serait la scie à ruban portative, du genre de ce que fait Mafell... Mais il te faudrait pouvoir l'emprunter quelque part, à un charpentier, car ça n'est pas donné, surtout pour un seul chantier.
Une autre solution pourrait être de te faire un montage, pour te permettre de le faire à la scie circulaire portative, un peu à la manière dont on fait des profils concaves, mais plus habituellement sur une scie circulaire fixe. Un exemple ici.
Moins rapide qu'avec une scie à ruban (fixe ou portative), ici tu auras un profilage parfaitement régulier, même s'il restera bien sûr, un peu de ponçage derrière.
Et il te restera le refouillé, si tu fais le même profil que ta photo. Mais qui peut être ébauché, ou à la scie circulaire, ou à la défonceuse, avant de parfaire la forme à la râpe. Mais arrivé là, ça ne sera plus grand-chose !

La Mirka Deros est sans doute le meilleur produit du genre sur le marché, aujourd'hui... mais pas donné.
Pour en avoir testé, acheté puis utilisé lorsque j'étais encore en activité (ce qui n'est plus le cas depuis quelques mois), la Mirka est sans doute la machine la plus performante, la mieux équilibrée en main, légère, pratique, etc. (A moins qu'il n'y ait d'autres concurrents, qui soient arrivés, mais il ne me semble pas).
Mais cherchant à m'équiper d'une bonne ponceuse, il y a 2 ans en vue de ma retraite (avant, j'accédais plus facilement au matériel de ma boite), j'ai opté pour la Menzer ETS 150, bien moins chère.
La Menzer est une alternative plus économique à la Mirka. Tu peux d'ailleurs aussi la trouver à l'identique sous plein d'autres marques, et d'autres couleurs... mais à peu de chose près au même prix. C'est du chinois, malgré le fait que la boite importatrice soit allemande... comme plein d'autres matériels aujourd'hui.
Elle est assez légère (à peine plus lourde que la Mirka, mais beaucoup moins que les Festool), mais tout de même un poil moins facile en main, moins bien équilibrée, par rapport à la Mirka.
Le principal défaut que je lui trouve, surtout après avoir utilisé des anneés Festool, puis Mirka, c'est de ne pas avoir de frein électrique. En tant que pro, je m'y étais bien habitué. Mais si tu n'as jamais eu de telle ponceuse, peut-être t'y feras-tu plus naturellement (je m'y adapte aussi, ceci dit. J'ai plus de temps aujourd'hui !)
Je la trouve aussi pénible concernant le déclenchement de l'aspirateur, sur lequel elle est branchée. Du fait de son système électronique, le démarrage se déclenche bien en simultané... mais par contre, ça ne détecte pas l'arrêt. Je n'avais pas ce problème, avec la Mirka branchée sur un aspirateur Festool (ce que je n'ai pas dans mon matériel perso).
J'ai aussi dû bidouiller un embout pour pouvoir y brancher l'aspiration. Je trouve que l'aspiration est moins efficace que les Festool ou Mirka (mais peut-être est-ce dû à mon aspirateur).
Sinon, quelques conseils généraux :
. Vérifier à ce que l'oscillation de 5 soit ce qui te convient le mieux. Il en existe depuis 2,5 jusqu'à 5, généralement (Mirka allant jusqu'à 8 !). Les plus basses oscillations étant plus adaptées pour des travaux fins, les plus grandes pour du gros ponçage rapide ou travaux de décapage... (Enfin, pour du décapage, je ne conseillerais pas d'acheter une Mirka (qui elle, va jusqu'à 8), mais quelque chose de bien plus économique !)
. Il est recommandé de mettre une interface Velcro, sous le plateau. En cas d'usure, c'est du consommable, et bien moins cher à changer qu'un plateau entier.


Non ! Un placage bois ne contrebalancera pas un stratifié, et vice versa. À plus forte raison, sur un grand format, et même sur un CP de 35mm. Que ces revêtements aient une épaisseur identique n'y changera rien, ça n'est pas une histoire d'épaisseur.
Je ne sais pas quel est ton parement, entre le stratifié ou le "placage souple" (genre Bilegno, Finflex, Decoflex, ou similaire, j'imagine, sous cette appellation), ni où tu l'achètes. Mais tu constateras que chaque fabricant proposera un contrebalancement adapté et spécifique à son produit, parfois d'un décor ou finition moins qualitative ou noble, mais aussi moins cher, son rôle étant uniquement d'assurer l'équilibrage.

Je ne suis pas bricoleuse, je ne sais donc pas quel système installer à la place pour pouvoir utiliser l’abattant. Est-ce que vous auriez des conseils à me donner ?
Bonjour. Posée comme cela, la meilleure réponse qu'il soit possible de donner à cette question, c'est de te faire aider par quelqu'un qui soit un minimum bricoleur.
Il semble qu'il s'agisse ici d'un système de pivot. Mais il faudrait démonter l'abattant pour voir précisément de quel type il s'agit, comment il est monté, s'il est toujours complet, etc. Évaluer aussi par quoi on peut le remplacer, si ce modèle ne se fait plus, et comment l'adapter au mieux. Peut-être que ça nécessitera de nouvelles entailles, et même des rebouchages pour éliminer les anciennes et repartir d'une base plus propre et solide.
Il semble, d'autre part, que cet abattant ait par le passé reçu un système (ou peut-être plusieurs, successivement) de compas, pour en limiter l'ouverture. Différentes traces et perçages le révèlent. Mais là aussi, il faudrait que quelqu'un puisse te faire une réparation sérieuse et durable... ce qui manifestement, n'a pas toujours été le cas par le passé.
Voilà, désolé de ne pouvoir t'aider plus, mais il est difficile de t'apporter une solution simple, à fortiori si tu n'es pas bricoleuse.
Bonne continuation, et bonne chance dans tes recherches.

Bonjour Thierry, et bravo et merci pour ta présentation, en arrivant ici (c'est assez rare pour être signalé !).
Pour le fait de t'inscrire ici, en tant que retraité, ne t'inquiète pas, tu es loin d'être le seul à y venir à cette occasion... J'en fais moi-même partie (depuis quelques mois).
Bon, à la différence que pour ma part, j'ai passé une très grande partie de ma carrière dans le bois ou des métiers en rapport direct, en y rajoutant aussi pas mal de temps de découverte, durant ma jeunesse, auparavant.
Pour autant, je ne me suis réellement et sérieusement mis au tournage qu'il y a à peu près un an et demi, car je n'avais qu'à peine approché, et peu pratiqué durant mon activité professionnelle, ce domaine.
Je peux donc dire que je découvrais aussi (je découvre d'ailleurs encore), le tournage. Cette spécialité nécessitant, malgré ce qu'on pourrait croire, d'apprendre plein de choses nouvelles, même si on connaît bien le bois et les façons habituelles de l'usiner dans les métiers du bois.
La première venant du fait qu'ici, ça n'est plus un outil en rotation à haute vitesse qui vient usiner le bois, mais c'est cette fois le bois qui est en rotation (parfois à une vitesse conditionnée par son diamètre ou son équilibrage, d'ailleurs), face à un outil fixe.
Mais il y a bien d'autres choses à découvrir et expérimenter, sur le bois en lui-même déjà, ainsi que concernant son hygrométrie, spécifiquement dans le cadre du tournage. Mais aussi pour trouver, mettre au point diverses techniques, phasages d'opérations, gabarits, supports, outils spécifiques, montages particuliers à un type de tournage... Le domaine est infini.
.../...
(Mais, j'arrête temporairement là. Je me rends compte que j'ai beaucoup à dire, sur cette question, et pas trop de temps, maintenant. Ben oui, même en tant que retraité, je n'ai pas que rien, à faire.
Je vais essayer de compléter ce soir, ou au pire demain)

Avec la photo que tu nous donnes, ça peut être plein de choses. Difficile de discerner ce que ça peut être.
La seule chose qu'on puisse en déduire, c'est que cet éclat (s'il n'y a que celui-là) est relativement petit... et qu'en conséquence, ça peut aussi se réparer avec plein de choses, sans que ça ne se voie.
Sauf à refaire entièrement le placage de ce meuble, je ne crois pas qu'aller chez un fournisseur spécialisé, qui ne te proposera qu'un paquet entier, soit la formule la plus adaptée.

Les charnières vendues chez Ikea, sont des charnières Blum, donc compatibles avec les standards du "System 32".
Des tas de gabarits existent, soit déjà équipés d'une fraise de 35, soit de simples gabarits de traçage. Ceux-là, par exemple, assez complets pour différents perçages, semble-t-il.
Aucun problème à les utiliser dans du massif.
Par contre, tes portes en massif ne font que 14 ou 15mm d'épaisseur ? (ces charnières se perçant à 13)

C'est tout-à fait possible de la faire avec des panneaux massifs, sans jeu (ou presque), dans un encadrement massif, y compris avec des traverses intermédiaires.
1ère condition de réussite (et condition essentielle !) : partir de bois sec, et au plus proche de ce que sera son hygrométrie d'équilibre, là où elle sera.
Ensuite, il faut prévoir les panneaux, quelques dixièmes plus grands que chaque "cadre" ou il doit venir s'insérer. Dégraisser ensuite de 1mm en retrait de l'arasement en pourtour de chaque panneau, de manière à ce que seule une partie de 3mm vienne faire contact avec la structure d'encadrement.
Assembler le tout, avec des serre-joints dormant, de façon à bien faire joindre les assemblages tenon/mortaise. Là, les dormants sont indispensables, pour pouvoir forcer les jonctions de panneaux à légèrement s'écraser en périphérie.
Des tables réalisées de cette manière, j'en ai fait un certain nombre. Et si les conditions, en particulier la première, sont respectées, le retrait dans le temps est minime.
Schéma de l'assemblage ci-dessous

C'est un truc que tu ne trouveras nulle part. Et qu'on n'est pas près de trouver où que ce soit ! Probablement une fraise au profil modifié maison, et un reste de roulement, pour servir d'appui.
Ce compte Instagram semble relayer plein de vidéos d'usinages "exotiques", trouvées, on ne sait où, (plutôt du côté de l'Asie, sans doute, où on n'est pas très regardant sur les règles de sécurité, même si on arrive à faire des choses assez surprenantes).
Sur le même compte, une autre vidéo d'une affleureuse adaptée pour le même type d'usinage, mais un poil plus facile à guider, et plus sécure, tout de même .
Attention, pour avoir travaillé à la toupie RESCH (encore appelée "Mobylette"), ou avec une toupie "champignon", il faut un bon coup de main (au prix de pas mal d'entraînement... et de pièces ratées), pour ne pas tout saccager et parfaitement déplacer sa machine ou pièce de façon régulière et rayonnante, avec ce genre d'engin.
Dans le même esprit, il existe aussi la machine dite "moulurette", qui est une toupie horizontale.

Je ne connais ni cette marque, ni ce genre de scie, mais ça semble être du matériel robuste, et destiné à un usage sur des chantiers de gros œuvre, pour des charpentiers ou des coffreurs, par exemple.
Pour du gros délignage, à condition d'y ajouter servantes ou rallonges de tables, ainsi qu'en fixant fermement la machine au sol, ça semble pouvoir faire l'affaire.
Attention tout de même, je ne sais pas si tu es bricoleur ou pro, ou ce que tu souhaiterais faire avec ensuite, mais ça ne parait pas du tout adapté pour des travaux de débit précis.
Rien à voir avec les scies sur table, ou même ce que les gens appellent "scie de chantier" habituellement ici.

Un épaulement sur un tenon (et donc mortaise) peut avoir plusieurs utilités :
. Permettre de laisser une partie massive, en bout de mortaise, dans le cas d'une traverse affleurante avec l'extrémité du montant (dans le cas de portes, par exemple). Ça a un rôle esthétique, pour ne pas voir le tenon en bout, mais encore plus, sert à renforcer la mortaise, pour ne pas qu'elle s'ouvre.
Dans ton cas, malgré tes 3mm de désaffleur entre tes traverses et le haut de tes pieds avants, un épaulement y a toute son utilité. Tu liras pourquoi plus bas. Je dirais même que 7mm (soit 10mm en tout), ça reste très léger. J'aurais mis un minimum de 15.
. Dans le cas d'une traverse assemblée dans un montant filant de part et d'autre, ça sert à éviter qu'on voie l'extrémité de la mortaise, si c'est à un endroit où l'esthétique compte.
Mais dans cette configuration, qui est celle de ton pied arrière, en aucun cas, un épaulement ne renforce quoi que ce soit.
. Dans le cas d'assemblage de pièces rainurées, l'épaulement permet d'y échapper, et d'avoir un tenon "plein" et sans rainure.
Par contre, petit rappel dans le cas de fabrication de chaises, et pour te dire ce qui vraiment peut en renforcer les assemblages.
Si on ne veut pas que ces assemblages tenon/mortaise prennent du jeu dans le temps, les tenons doivent être fermement serrés, en épaisseur. Mais encore plus en hauteur, ils doivent y être très serrés.
En aucun cas, il ne doit pouvoir être possible d'emboiter le tenon dans sa mortaise, ainsi que le démonter, à la main. Seul un montage au serre-joint doit permettre de les assembler.
Sans des assemblages serrés de la sorte, on voit souvent des chaises prendre du jeu.

Le procédé "d'enrobage" existe bien, mais ça ne se fait qu'avec des machines prévues à cet effet, et qu'on ne trouvera que chez des industriels spécialisés (comme certaines moulures et plinthes qu'on peut voir en GSB ou ailleurs).
Il y a aussi la technique du softformage (ou softforming), mais toujours accessible uniquement à des entreprises spécialisées.
Sinon, comme le dit JPLegno, la technique de réaliser des moulures teintée et vernies pour être au plus proche du mélaminé est la plus couramment utilisée et plus accessible à tous.

Manifestement, pas grand monde n'est client, les avis n'affluent pas.
J'en profite pour alerter sur des sites peu connus, qui proposent des prix imbattables !
Il y a peu, une connaissance d'une connaissance... (et ainsi de suite) me demandait mon avis sur un site aux prix alléchants. Il y avait commandé et payé une scie une quinzaine de jours avant... mais s'inquiétait de ne plus avoir aucune nouvelle.
Et bien, il n'a jamais vu sa scie, pas plus que son argent (de l'ordre de 500€, de mémoire !)
Je ne dis pas que ce site est du même genre, je n'en sais rien... Mais je préviens.

Tout dépend de comment seront vus, ou pas, le haut du casson et/ou les côtés. Mais il n'y a pas de solution simple, pour ce genre de cas.
Si rien n'est vu (ou si c'est replaqué par la suite):
. Je fixe un panneau d'appui, guide temporaire, avec un (ou +) serre-joint, à l'intérieur du côté ou montant. Ce panneau guide présente une pente de l'angle voulu, sur son chant supérieur.
. Ensuite, je positionne mon panneau haut, eu appui sur mon panneau guide, de façon à ce qu'il affleure en haut.
. Puis je viens pointer par l'extérieur à 41° (à la pointeuse à AC) /!\ Il faut d'abord bien positionner sa pointeuse, autant pour la hauteur que pour l'angle. Bien prévoir sa longueur de pointe également. Sinon, c'est la sortie assurée !
Éventuellement, faire un tracé pour positionner.
. Pour renforcer et assembler définitivement le tout, je perce, toujours par l'extérieur et au bon angle, des trous diam 8. Puis j'y enfonce et colle des tourillons de 8 .
De cette manière, il est relativement facile de positionner puis bloquer ses pièces en position. Puis de les assembler définitivement sans que les panneaux glissent entre eux. Mais il est clair que ça n'est pas la solution la plus propre, vue de l'extérieur.
Si tout l'extérieur est vu :
Il reste la solution Lamello, avec un jeu de cales de positionnement, pour s'adapter aux différentes pièces et angles rentrants ou sortants.
Pour l'angle du haut, on peut le faire avec des Lamello n°20, en éloignant l'entaille de l'angle. Mais pour le bas, il faut passer aux n° 0, pour ne pas que ça traverse.
(Pour la Zeta, elle peut être utilisable pour l'assemblage du haut. Mais pour le bas, je ne vois pas comment, ni ce qu'elle permettrait de mieux que la Lamello classique, puisqu'on a un problème de profondeur)