
Pour des pièces relativement petites (de l'ordre de 1m) tu peux appliquer des marges de 37,5 (moyen mnémotechnique : 30mm de marge en longueur, 7 en largeur, 5 en épaisseur). C'est globalement ce que j'applique quand je débite mes plateaux avant corroyage.
Pour une commande en scierie, tu peux plutôt prendre une marge de 10% en longueur, ça permet d'éliminer d'éventuelles fissures en bout de planche. Les 7mm en largeur et 5 en épaisseur restent corrects.
Avec l'expérience, tu pourras ajuster ces marges en fonction de la taille de tes pièces, de l'essence choisie, de la qualité du bois etc...
Pour ce qui est des dosses, contre dosses etc... il y a de quoi nourrir une vie d'apprentissage.
Quand j'en ai la possibilité, j'essaye de privilégier les bois sur quartier pour les pièces structurantes (montants, traverses) car ils sont moins susceptibles de se voiler. Les contre-dosses pour les pièces moins structurantes mais pour lesquelles on ne veut pas non plus trop de déformations (tiroirs, portes). Les dosses je les réserve plutôt aux panneaux, en faisant un compromis entre déformations probables et esthétique lors de la composition du panneau (des fois avec les compromis on se plante, ça fait partie de l'apprentissage).

En demandant gentiment ça passe souvent, tu peux même tomber sur un agent municipal qui va te proposer de venir jeter un oeil dans le tas de bois de la municipalité qui va pourrir dans un espace technique parce qu'ils n'ont rien le droit d'en faire. Par contre si tu y va sans demander, ça passe pas.
Le platane c'est super joli en tournage, et s'il est mort sur pied il a des chances d'être échauffé, ce qui le rend encore plus beau.

Rester planté pile poil sur le spot pendant l'état des lieux de départ de l'appartement, récupérer le chèque et partir en courant.
Franchement vu la photo ça semble être de l'usure normale pour un appartement, le proprio n'a pas le droit de garder une caution pour ça. Par contre si vous essayez de réparer et que le remède est pire que le mal, ça deviendra une dégradation par négligence manifeste du locataire, et il pourra la garder.

Petites questions sûrement idiotes : à quoi ça sert d'avoir une précision numérique au dixième de millimètre à la coupe si on a pas la même précision à la prise de côtes ? Et comment on est sur que l'outil qu'on a utilisé à la mesure est calibré exactement pareil ? Et est-ce que c'est vraiment utile d'avoir une telle précision sur un matériau vivant qui va bouger avec le temps ?
Pourquoi est-ce qu'on apprends pas par coeur ce grand principe : moins on mesure moins on se trompe. Bosser à la pige permet de construire des cathédrales et le bureau de Louis XV, arrêtons de vouloir réinventer la roue et de croire que parce qu'on a sur notre machines des technologie issues de la nasa elle va couper toute seule, s'il n'y a pas un bon opérateur derrière la précision ne sera pas au rendez-vous.

Pour une serre, donc ambiance tropicale, je partirais sur du bois classe 4, c'est à dire exotique (ceux utilisés pour les terrasses), autoclave ou robinier. Le robinier étant nerveux, j'aurais un peu peur de sa réaction dans ces conditions.
Pour les sections, si j'ai bien capté le système elles vont toutes être doublées une fois fini ? Dans ce cas du 40/40 pour des portées de 1m me semblent correct pour des bois qui ne vont pas avoir tant de poids que ça à porter.

Le bois massif c'est bien, mais ça bouge avec le temps, la chaleur, l'humidité etc... Pour faire avec plein de techniques ont été inventées par les anciens : panneaux flottants dans des montants rainurés, alèses, emboîtures... Les créations de Fof présentent un beau panel de ces techniques.
L'inconvénient, c'est que la création visuelle est limitée par ces techniques : une rose des vents, un damier ou des fils croisés en massif sur un plateau de table c'est la catastrophe assurée. Le placage par sa finesse, va être moins sujet aux déformations et va suivre les mouvements de son support. Ainsi en construisant un bâti stable (soit en utilisant les techniques de menuiserie classique, soit en utilisant des panneaux dérivés avec une meilleure stabilité dimensionnelle que le massif) et en collant dessus du placage, on peut laisser libre cours à son imagination, utiliser des bois figurés sur des grandes surfaces sans craindre les fissures...
Bien sur un meuble plaqué nécessitera plus d'attention, car un coup peut vite traverser l'épaisseur du placage, c'est pour ça que tu auras souvent un contours massif sur une table plaquée, car c'est là qu'il y aura le plus de chocs. Un vernis dur apportera un peu de résistance, mais il faut surtout réfléchir à l'usage avant de choisir entre construction en massif ou plaqué : massif pour un usage intensif et peu soigneux, plaqué pour un meuble "d'apparat" que l'on va bichonner. On peu aussi jouer sur les épaisseurs de placage : avec un placage plus épais (12/10) on pourra mettre un coup de racloir une fois de temps en temps pour redonner une seconde jeunesse au meuble.

Ma vision des choses qui n'est probablement pas académique sur ces différentes techniques :
Le plan sur règle, je l'utilise un peu comme une pige à longueurs multiples : par exemple je viens de refaire des volets à persienne, j'ai fait un plan sur règle sur lequel j'ai représenté la hauteur des différents éléments (quincaillerie comprise). Ainsi mes tracés étant reportés à partir de ce plan sur règle et non pas par mesure à chaque fois, mes erreurs de mesures n'ont eu lieu qu'une fois et sont les mêmes sur tous mes volets, donc sont invisibles à l'oeil.
C'est également un super moyen pour faire le lien entre chantier et atelier : plutôt que noter tes côtes sur un bout de papier que tu vas perdre, tu prends tes côtes sur règle sur le chantier, arrivé à l'atelier tu le transforme en plan sur règle sans bouger les côtes que tu as prises par report, et quand tu arrives sur le chantier, pas de mauvaise surprise.
L'épure, c'est une représentation à l'échelle 1 utile pour reporter des courbes, des angles quelconques, des éléments en élévation etc... Bref, tout ce qui ne se résume pas aux trois infos de base : longueur/largeur/épaisseur. Par exemple pour une pièce courbe, plutôt que de trouver un montage complexe pour placer le centre du cercle à 1m d'une pièce de bois sur laquelle on doit tracer, on trace le-dit rayon sur papier, et on le reporte sur la pièce de bois soit par papier calque, soit par perforation si on est pas trop délicat, soit en traçant dé génératrices qui vont nous permettre des reports sur la pièce de bois. On peut ainsi aussi retrouver les arasements pour les assemblages, ce qui n'est pas simple sans épure pour une pièce courbe.
Le plan d'ébénisterie tel que décrit par Bonbonveronbi , je n'en ai fait qu'en formation. Maintenant je préfère avoir un croquis côté pour la vision d'ensemble, accompagné d'épures pour les pièces repérées comme sensibles, et d'un plan sur règle pour les dimensions importantes. Mais quand on sait les lire, ces plans en 4 couleurs sont intéressants pour immédiatement faire le lien entre les trois vues d'une pièce donnée, si on compare à une représentation 'industrielle" avec vue de face, de dessus et de côté en trois feuilles différentes.

J'ai une remorque de 3m20 utiles par 2m de large, un ancien plateau porte voiture qui peut se conduire avec un simple permis B96 (une formation d'une journée à passer en auto-école qui autorise les remorques de plus de 750kg à condition que le PTAC voiture+remorque ne dépasse pas 4250kg).
En utilisant la ridelle comme neophyte je peux prendre des longueurs de 4m50 ; et sinon en enlevant ridelle avant et arrière je peux mettre théoriquement 7m, dans les faits je me limite à 5m en rajoutant du poids sur l'avant de la remorque.
Si je n'ai que 2-3 planches à prendre, j'utilise les barres de toit avec sangles à cliquet, ça passe pour des planches jusqu'à 4m (longueur de ma voiture)
Attention aux double essieux : si ta voiture est un poil basse (break) ou haute (SUV ou 4X4) tu n'auras qu'un seul essieu qui prendra réellement la charge, et donc tu divise ton poids admissible par 2 !!! Sur un véhicule haut c'est même carrément dangereux car ton poids est sur l'essieu arrière et la remorque peut facilement partir en lacet.
Je conseillerais plutôt une remorque simple essieu avec un essieu 1T3 ou 1T6. La stabilité est plus affectée par la distance entre la flèche et l'essieu et par la largeur que par le nombre d'essieux. En plus de ça les remorques de plus de 750kg sont freinées, ce qui est bien plus important pour la sécurité que d'avoir un double essieu.

Avec de bonnes lames à denture fine et denture négative en bout de lame (genre BR13 chez makita) je suis arrivé à des résultats nécessitant juste un coup de racloir pour avoir une finition propre sur du chêne sur des épaisseurs de 20mm. Avec des bois plus tendres ou des épaisseurs plus importantes le résultat est plus aléatoire.
Il faut y aller tout en douceur, avec un mouvement d'avance coupé, et en réglant la vitesse en conséquence pour éviter de faire chauffer la lame et qu'elle parte de travers. Quand je peux, je fais mes découpes courbes à la défonceuse en vissant un gabarit multicourbe sur ma chute, par contre il faut bien calculer le décalage du gabarit par rapport au diamètre de la fraise.

Avoir quelques lames d'avance est indispensable : en général quand tu envois tes lames chez l'affuteur tu attends une semaine avant de les récupérer, il faut avoir de quoi bosser pendant ce temps. En plus de ça, tu peux avoir besoin de lames différentes (lame pour aluminium par ex).
La vitesse d'usure des lames dépend de plein de choses : type de bois que tu coupes, état de surface recherché... Globalement les dérivés (par exemple du parquet stratifié) vont user très vite la lame, de même que certains bois durs et/ou abrasifs. Si tu ne coupes que des tasseaux de sapin de 40/40 qui n'ont pas besoin d'un aspect propre, une bonne lame pourra faire 1000 coupes voir plus avant d'être changée. Si tu dois faire des coupe d'onglet propres sur du chêne ou du noyer (encadrement par ex) là il faudra changer plus souvent.
Le tarif d'affûtage dépend souvent du nombre de dents, pour une lame à 96 dents mon affûteur est à 27€ en tarif grand public.

Mon grand père a un système de ce genre dans son atelier, ça fait un bail que je n'y ai pas mis les pieds donc c'est surtout des souvenirs d'enfance que ça m'évoque.
Et parmi ces souvenirs, le bruit !! Certes ça peut avoir du charme, mais franchement quand il démarrait la tronçonneuse dans l'atelier on n'entendais quasiment pas de différence, une tronço étant mesurée entre 90 et 110db, t'imagines l'ambiance.
Un point qui me ferais peur en termes pratique : avec un tel système tes machines ne doivent plus bouger une fois en place, si tu t'es planté dans la conception de ton atelier ça devient beaucoup plus compliqué de changer quoi que ce soit qu'avec un montage "moderne".
Niveau sécurité, si les courroies sont bien carterisées ça ne me semble pas si pire. Mais tu auras quand même une grosse inertie avant de pouvoir arrêter une machine. Même si tu tire des arrêts coup de poing à chaque machine, entre l'arrêt du moteur et l'arrêt de l'outil tu auras un bon temps de latence.

tasseau, chevron, panne, poutre, plateau, planche... il faut savoir quel est le métier de la personne à laquelle tu parles pour avoir un petit indice sur ce qu'il va comprendre.
Par exemple le chevron : en charpente ce terme va nous instruire sur le rôle et l'emplacement de la pièce de bois, mais sa taille va dépendre du bois, de la portée à soutenir, du poids de la couverture... Si tu vas chez leroy pinpin autre, un chevron en sapin sera un bout de bois vaguement rectangulaire de plus ou moins 70/50mm et en longueur de plus de 2m (dimensions qui se trouvent être souvent utilisées pour faire des chevrons sur une toiture simple type abris de jardin)
Le tasseau c'est pareil, pour un menuisier ou un ébéniste c'est une pièce de bois cachée qui va servir de renfort structurel, pour un vendeur c'est un bois de section vaguement carré.
Les scieries proposent ce que les clients achètent, en tenant compte du type de bois qu'elles reçoivent.
Ainsi dans les landes où il n'y a que du résineux, peu de chance de voir une scierie faire du bois en plot (le tronc simplement coupé en tranche avec l'écorce encore présente) car il n'aurait pas de valeur ajoutée ; par contre il vendra sûrement des planches avivées (déjà coupées à largeur constante) voir déjà corroyées (les 4 faces sont mises à l'équerre et l'épaisseur est constante).
A l'inverse près de forêts de chênes, hêtres, châtaigners ou autres frênes, comme ces bois ont une forte valeur ajoutée le scieur va probablement vendre principalement du plot ou du plateau (une seule planche du plot vendue à part).
Dans un secteur donné, tu as parfois une "spécialisation" de différentes scieries : l'une va faire du bois de charpente et l'autre du bois d'oeuvre.
Tu as également des scieries qui font beaucoup de première transformation (fabrication de lame de terrasse, lame de volet, tasseaux, lambris, parquet, caisse, palettes...) mais elles ne vendent pas forcément aux particuliers.

Tu as bien sur la possibilité de ne rien mettre et de faire des clayettes facilement reproductible à remplacer régulièrement, simple et efficace.
Sinon un mélange huile de paraffine (trouvable en pharmacie)/cire (d'abeille ou de carnauba) peut être intéressant : il va juste servir à limiter la quantité de "jus" absorbés par le bois et à faciliter le nettoyage entre deux utilisations. C'est ce que j'utilise pour ma vaisselle en bois, en appliquant à chaud c'est encore mieux.
Ca n'enlèvera pas le besoin de changer régulièrement les clayettes, ça rendra juste leur nettoyage plus facile.
Pour les parois des casiers en elles mêmes, le bois brut a un effet régulateur d'humidité, en le laissant brut il va participer à réguler le taux d'humidité entre le jour et la nuit, ce qui est plutôt intéressant pour ton utilisation.

Je trouve que présenter des couteaux avec manche en bois c'est autant dans le sujet que de présenter des adaptations sur des machines d'ateliers, ou des pas à pas sur une remise en étât de machine, ou encore une question sur le passage d'une machine de triphasé à monophasé.
Il existe des forums/sites/réseaux qui sont spécialisés dans ces sujets, pour autant l'ADB ce n'est pas seulement un matériau, c'est surtout une communauté qui aime ce matériau et bien d'autres.
Je me suis moi même posé la question avant de faire mon pas à pas sur les toilettes sèches ; car même si le bois est omniprésent ; le fond de mon article est surtout orienté sur la législation, le compostage, l'ergonomie... Pas du tout sur les techniques de menuiserie. Après réflexion, j'en suis arrivé à la conclusion que j'ai livré au dessus.

+1 avec sylvainlefrancomtois , l'atelier à l'étage ça se fait, mais c'est quelques galères à prévoir niveau manutention, et il faut un solivage et un plancher à toute épreuve (500kg sur 1m² +les vibrations, faut du costaud). Oliverte a un atelier à l'étage, essaye de voir avec lui comment il s'en est accommodé.
Si tu restes sur cette option, trois possibilités : un étage en mezzanine, un escalier amovible, ou une porte fenêtre à l'étage (ce serait mon option A) permettraient de faire monter les grosses charges par chariot élévateur. Tu peux demander au vendeur de prendre l'option transporteur avec chariot, ou bien aller voir les entreprises ou agriculteurs du coin pour demander un petit dépannage.

Les possibilités d'agencement de ton ateliers doivent être prises en considération tout autant que les conditions d'utilisation des machines : l'espace d'assemblage/collage/finition est trop souvent négligé quand on rêve son atelier (moi le premier, mon espace prévu pour l'assemblage se retrouve souvent encombré par les chutes du projet en cours, un sac de copeaux, une servante, une caisse à outil...), alors que quand on y réfléchit bien, sur un projet donné les opérations d'usinage ne représentent pas la moitié du temps de travail.
Dans l'idéal des machines séparées te permettent de passer d'une opération à l'autre sans perdre tes réglages, et te permettent de placer tes machines contre les murs et donc de libérer de l'espace central. A l'inverse, un combiné t'oblige à prendre du temps pour chaque changement d'opération, et à pouvoir tourner autour de ta machine donc à manger tout l'espace central.
Dans les faits, si ton atelier est en longueur tu peux exploiter pleinement l'option machines séparées car tu as une grande longueur de murs pour une surface donnée et la possibilité d'organiser une "marche en avant" (les machines sont placées dans un ordre logique par rapport aux tâches à effectuer : débit => corroyage => usinage => assemblage); par contre si c'est un grand carré la longueur de murs sera réduite et tu perdras de l'espace de recul sur chaque machine, l'espace central qui devrait être dévolu à l'assemblage risque de vite devenir une zone encombrée, un combiné judicieusement placé te feras potentiellement regagner en place et en ergonomie à l'assemblage ce que tu perdras en efficacité sur l'usinage.
A toi de voir en fonction de la disposition de ton atelier, et de ce qui sera le plus chronophage dans tes projets entre débit/usinage d'un côté, et assemblage/finition de l'autre, quel compromis choisir.
Petit point d'attention niveau budget : ne pas négliger en agencement l'importance du matériel annexe à la menuiserie mais qui te servira forcément pour la pose : niveaux, règles, escabeau, aspirateur de chantier, tapis de protection, perforateur, rallonges, meuleuse, petit matériel pour retoucher du plâtre, de la peinture, déplacer une prise, un interrupteur... Ce ne sont pas des outils coûteux en eux même, et ils peuvent être achetés au fur et à mesure que le besoin s'en fait ressentir, mais leur valeur cumulée peut vite monter.