
Nairod a fabriqué un truc ici.
le mien est en acier travaillé par électrolyse (une méthode simple avec un chargeur de téléphone et de l'eau salée) et fini à la petite lime. Je le chauffe au chalumeau et enfonce dans le bois, en général à la perceuse à colonne. une vieille vidéo qui montre le marquage...
et tu peux en acheter en ligne un truc en laiton, avec ou sans fer à chauffer électrique. pas très cher, cherche "fer à marquer" sur amazon... motif à faire soi même, pour 30€.
ça s'utilise au chalumeau, ou ou peut le monter sur un petit fer à souder électrique en bidouillant un peu...
edit : sinon, celle de Simon Daniel ici un peu plus technique à réaliser, mais faisable.


1h05.
c'est à vue de nez au niveau des proportions, hein, on avait pas les cotations exactes ;)
l'astuce, c'est de faire à l'échelle 10, puis de réduire jusqu'à 0.2, puis jusqu'à 0.5. (on peut pas réduire en dessous de 0,11... donc faut réduire d'échelle en 2 fois pour un facteur 10. )
sketchup fait des patés quand on est en dessous du mm.
il te faut le fichier skp pour contrôler ?

c'est pas trop compliqué, mais c'est un coup de main à prendre (avant de vernir une jolie pièce comme celle-ci) et c'est un investissement conséquent, entre un pistolet "correct" et un compresseur suffisant. je dirais à 100-150€ tu peux avoir un pisto utilisable (essaie même pas les premiers prix) et un compresseur, il faut au moins un 50L, on va etre au mini dans ce type de budget aussi. pour des petites pièces pas besoin d'un volume énorme. par contre manomètre, condenseur à eau...
Un pistolet, c'est aussi une mise en oeuvre conséquente à chaque vernissage, et un gros temps de nettoyage (et utilisation de solvants) après chaque utilisation. Et pas mal de temps pour apprendre, et comprendre pourquoi ça marche pas chaque fois que ça marche pas.
aussi une pulvérisation fine dans la pièce ou tu travailles : masque adapté, filtration de l'air, absence de poussières, etc... plein de choses à rajouter au budget et à la technicité.
quel vernis : en PU acrylique le pistolet est un peu compliqué, il faut diluer, utiliser une grosse buse et le max de pression et débit. et bien tester avant. bien filtrer aussi.
PU solvant, c'est plus simple, mais le nettoyage se fait aux solvants.
je te conseillerais plutot de la gomme-laque, en paillette à diluer à l'alcool, ou toute prête, qui passe très bien au pistolet en buse fine. Mais qui se fait aussi très bien en essuyé au tampon/chiffon, parfait pour une pièce comme celle-ci, et qu'on peut égrener et cirer et/ou huiler derrière pour un rendu brillant ou satin. je trouve aussi le rendu bien plus sympa, naturel, qu'un PU qui plastifie. et pour des pièces décoratives, pas besoin qu'il y ait de résistance à l'eau.
sinon, si tu as peu de pièces, et de petite taille, un aérosol va très bien, mais c'est un peu une aberration écologique.

ça dépend aussi de l'épaisseur du bois, du type de bois, de si la pièce a une hygrométrie stable, des techniques d'assemblage, de la phase de la lune et de l'alignement des étoiles.
(je blague sur les deux dernières. même si sur la période de coupe du bois, ça reste un sujet de débat.)
mais plus sérieusement, ce n'est pas le seul paramètre:
si ta pièce a une hygrométrie qui varie, par exemple un vieux corps de ferme humide avec un poêle à bois, il ne vas pas trop y avoir de stabilisation, même si on laisse le bois reposer longtemps. les climatisations aussi, ont un effet séchant sur l'air assez fort. avec probablement un manque de stabilité aussi, si elles ne tournent pas en permanence.
et donc la vraie question, c'est la conception de ta tablette : permet-elle justement que le bois travaille ? tous les meubles anciens sont conçus avec une technique de panneau flottant dans un cadre, justement pour permettre au bois de s'étendre et se détendre avec les variations d'humidité.
Aujourd'hui, on adopte souvent une conception qui contraint le bois, parce qu'on a des colles qui le permettent, mais ça reste une réflexion de conception. par exemple, le panneau 3-plis est une conception qui contraint le bois, de façon raisonnée : même épaisseur de bois dans le deux orientations de fil, et collage en symétrie pour équilibrer les forces en jeu.
et un autre paramètre important, c'est le choix du bois: un bois noueux, ou en dosse, va se déformer de façon moins contrôlable qu'un bois de quartier sans défaut. un bois déjà sec (dont la sève a séché) va aussi moins réagir qu'un bois encore vert.
quand je commençais le travail du bois, j'avais fait une petite planche à découper en frêne, mais en dosse. elle s'et cintrée de 1cm, énorme. pas grosse, et bois bien sec pourtant. j'ai refendu, raplani, recollé, et elle s'est recintrée de 5mm. pourtant sur du 20mm d'épais... maintenant je comprends.
allez, je remets un petit lien d'un truc posté par Boris :
Peut-être que si tu nous montre une photo de ta tablette, on peut t'aider à analyser les causes de la déformation ?
Ensuite, pour répondre vraiment à la question, j'ai entendu parler de 2 mois de stabilisation pour du parquet massif dans la pièce ou il va être posé. (en traditionnel, aujourd'hui avec les parquets lamellés "massifs", on ne fait plus reposer...)

et puis tu peux acheter un rail et le couper de long. moi j'en ai un que j'ai sectionné à 3/5 environ, comme ça j'ai une petite règle, et une rallonge moyenne ou petit pour le rail. (mais c'est pas la makita, et le rail était surement moins cher)
mais ouais clairement, je me sers de la plongeante principalement pour le débit de massif, et pour la coupe en travers des plateaux, le rail de 1m20 est trop long c'est vraiment pénible, du coup un rail de 40cm est beaucoup plus adapté, et pour moi a justifié l'achat d'une règle supplémentaire.

les clamex S c'est juste une lame épaisse. tu peux les faire en deux passes avec une petite cale d'épaisseur avec une lamello standard. on maintien les clamex en fond avec deux petites vis sur la tranche.
les P, la lame a une dent et fait un petit monter-descendre en fond de passe, ça crée une sorte de rainure le long, et on glisse les lamellos par le coté, donc ils sont maintenus en traction mécaniquement. Le prix est justifié, la machine est complexe, mais c'est viable uniquement si on fait de l'agencement panneau en grande quantité. c'est aussi un système unique à cette marque, breveté, sans possibilité de trouver des alternatives noname,i la machine ni aux clamex, qui coutent une blinde. par contre, la zeta P2 peut aussi faire les lamellos classiques et les clamex S.
pour un usage occasionnel, j'utilise une lamelleuse noname, une cale d'épaisseur, et des clamex S avec petite vis. ça a moins de résistance en traction, mais c'est rarement nécessaire.

après, les assemblages à chevilles, en faisant les trous séparéments, c'est toujours galère. même avec le petit gabarit qui va bien. surtout dans du bois tendre ou les outils se baladent à droite à gauche.
ensuite, dès qu'on se professionnalise un peu, on remplace dès que possible mesure+traçage par un traçage référentiel, avec un trusquin, ou un compas, ou un gabarit. ce n'est plus le nombre de millimètre et l'épaisseur du trait de crayon qui comptent, mais un outil réglé qui copie une distance depuis point de référence, d'une pièce à une autre. On passe de précision absolue à précision relative, mais c'est un changement de mentalité parce qu'on à appris à l'école à utiliser le système métrique pour tout.
par exemple, on coupe les deux cotés d'un caisson avec le même réglage de machine, ou en même temps, comme ça on sait qu'elles sont de la même longueur. précision relative. qu'elle fassent 1m00 ou 1m01 ou 99,9cm, c'est pas grave, c'est la précision absolue, mais on sait qu'elles feront la même longueur donc que notre meuble sera bien d'équerre.
je pense que même avec du pin de Gsb qui se tortille, et des outils basiques, on peut sortir un truc précis. il faut juste bannir règle+crayon, et changer de méthodologie.
déjà, si tu perces les trous ensemble, au lieu de deux pièces séparées, t'es sur que ça va tomber en face.
ensuite, si tu utilise une cale percée à la colonne comme guide, ou deux cales d'équerre en coin, tu peux t'assurer de percer bien d'équerre. ou une perceuse à colonne.
ensuite, utilise un trusquin et un compas pour tracer tes perçages. comme ça, toujours la même distance du bord, et une petite rainure pour assurer le placement de la mèche.
après, regarde du coté des gabarits à tourillons. il existe des trucs simples, faisables avec deux vis et deux planchettes, qui peuvent faciliter le positionnement énormément, et assurer plus de précision.
après, comme dit SebD, si tu penses que le problème est la planche mal dégauchie, aller frapper chez un menuisier ou ébéniste local me semble la meilleure solution. et pas forcément cher, si il te file ses chutes, mais ça dépend du relationnel.

je pense (sans etre tout à fait sur) que la plaque en tole est censée remplacer le graphite. le liège donne un peu de douceur, d'amorti quand on apppuie sur le tank, et isole de la chaleur, et le graphite/la tole est la partie qui glisse contre l'arrière de la bande.
tu dois peut-être pouvoir plier et couper un peu la tôle pour que ça retombe en face des trous ? en tout cas c'est pas la pièce de la bonne machine.

20mm c'est un peu fin, mais on peut tirer une rainure de 10mmx10mm en fond,sur le bas du panneau, et visser dans le mur des baguettes de 10x10, puis se mettre dedans. ensuite quelques petites vis de 3x20mm en travers par-ci par-là, sur la face la moins vue de tes étagères, pour tenir la baguette en sandwich dans la rainure, et rester facilement démontable.
sur un mur en placo, on peut visser la baguette directement à la vis placo et en mettre tous les 10-20cm. sur brique ou béton, c'est un peu plus pénible, il faut cheviller... je ne recommanderai pas ça.
c'est juste une solution parmi d'autres. le vrai truc, c'est de concevoir le meuble en pensant le système de fixation, pour que ça ne soit pas un casse-tête plus tard. les montants larges par exemple, pour utiliser le système mentionné par executionbois.

au jugé, je dirais qu'une mèche du diamètre de la queue serait pas mal. les mèches fines, en 3-4-5mm, ont tendance à casser facilement, surtout sur 20mm de haut. en bon rapport qualité prix, il y a entre-autres, CMT. on peut consulter le catalogue en ligne, et ensuite avec la référence, trouver la fraise à pas cher livré en boite aux lettres.
c'est sur que ça mange pas mal de matière, mais sans scie, c'est un compromis très correct.
après, tu peux faire la coupe à la scie sauteuse, ou à l'égoine à la main, en laissant 2mm de gras, et reprendre juste la coupe à la defonceuse, et dans ce cas, même une mèche plus large fera l'affaire. pas besoin qu'elle fasse 20mm de profond non plus, on peut faire en plusieurs passes.

à priori ça se fait, mais il faut bien enlever tout le vernis. pour une huile, pas de fondur nécessaire.
idéalement, il faut louer une grosse ponceuse à parquet et sa petite ponceuse de bords, pour une journée, et se préparée à un moment bien sportif. prévoir un bon aspirateur de chantier, un bon masque à poussières fp3 et un casque antibruit sérieux.
l'option décapant n'est pas nécessaire je dirais, c'est surtout si on veut enlever le moins de bois possible, sur un parquet historique par exemple. Mais il faut tout racler à la main, 3 jours sur les genoux, puis poncer au 120 derrière de toutes façons. Sur un parquet massif plein (est-ce le cas, ou un lamellé avec 5mm de massif en surface?), on peut se permettre de poncer 0.5-1mm et gagner son temps.
idéalement encore, on enlève les plinthes pour pouvoir faire propre sur les bords, et éviter de beugner les plinthes quand la ponceuse s'emballe. (c'est gros une ponceuse à parquet). ça a l'air pénible, mais c'est un vrai gain de temps et un assurance de qualité.
châtaigner pas trop dur, mais un peu quand même. je dirais grain 60, puis 80, puis 100 puis 120, maximum recommandé pour certaines huiles. selon la surface, prendre plusieurs disques abrasifs pour la ponceuse. (surtout la première et la dernière passe).
très, très important de bien, bien, bien aspirer entre chaque passe, sinon ça fait des rayures tortillons. les grains de papier de verre qui restent de la passe précédente se collent sous le nouveau disque et rayent tout ce qu'ils peuvent. même s'il ne reste qu'un seul grain.