Je n'ai peut-être pas compris ta question, mais à mon sens, les deux plateaux vont se retracter dans leur largeur, pas dans leur longueur.
Donc, en se retractant, la ligne à 45° ne va pas bouger.
Bien sur, il faut que les deux plateaux ne soient fixés que d'un coté (par exemple, coté intérieur du L). De l'autre coté, il faut laisser un jeu dans la fixation. Mais c'est le cas pour n'importe quel plateau en massif, pour éviter qu'il ne fende en se rétractant.
Tout est relatif...
Cassant, un peu, mais cela dépend de quel effort on parle. Si c'est pour une grande longueur, avec un poids concentré en son centre, ou si c'est un assemblage avec tenon mortaise supportant un gros porte à faux, il y a une petite probabilité que cela casse.
Si c'est un petit tabouret, avec le poids réparti sur tout les éléments, et si on ne s'amuse pas à sauter dessus, ou à en faire une chaise à bascule, cela devrait aller...
Et puis, ben, si le tabouret casse, ben, c'est la faute à malchance, tu le refais ensuite avec un autre bois, et tu récupères les morceaux pour en faire autre chose.
Ce meuble m'a l'air en effet très intéressant, et très bien, tel qu'il est.
Je ne vois pas pourquoi il faudrait lui redonner un coup de "propre et de jeune"...
Il a ses marques, sa patine. C'est génial, ça.
Si tu veux obtenir un machin bien propre, bien net, et qui brille de partout, fais en faire un neuf ou va chez Conforama. Mais n'essaie pas de changer quoique ce soit à celui ci...
Comme dit Erebor, un coup de popote des antiquaires et c'est tout.
Pas la peine d'essayer de remplacer ou rajouter des pièces. Le fait qu'elles soient abîmées ou manquent, c'est justement ce qui fait l'intérêt de ce meuble. Il a une histoire, il a été manipulé. C'est cela son intérêt.
Si tu refais tout à neuf, ce meuble n'aura plus d'âme.
Tout d'abord, tes poutres ne sont pas "chene moyen", comme tu le dis. C'est bien plus foncé...
Je ne comprends jamais pourquoi les gens déploient des efforts considérables, pour essayer de changer la teinte de leurs trucs en bois...
La teinte obtenue avec quelques années, c'est la teinte stabilisée, après vieillissement, impact des UV qui jaunissent et foncent le bois.
Quels que soient tes "grands" efforts, tu vas obtenir un truc qui ne sera pas net, pas propre. Essayer de transformer un truc qui était foncé en un machin "clair et naturel", cela ne marche jamais. C'est jamais propre. Surtout si tu veux une teinte "claire et naturelle". Et de toute façon, dans quelques années, le bois aura repris sa teinte jaune et foncée comme elle est actuellement...
Laisse ton bel escalier comme il est, cela va très bien avec tes belles poutres et concentre ton énergie à d'autres choses.
Tu peux te dire, "quel est ce vieux schnock qui radote? Je fais ce que je veux et je veux apporter ma marque sur mes-choses-à-moi..." Mais à la fin, tu te diras (sans te le dire, parce que tu ne voudras pas te dire que tu avais tord), le vieux schnock, il avait raison...
Tout dépend de ce que tu appelles restauration...
On suppose que pour la partie radio, tu sais faire.
Pour la partie coffre, pour ma part, je suis adepte de restauration minimaliste. On ne doit pas voir que cela a été restauré. Donc, on laisse dans son jus, on fait en sorte que les morceaux tiennent ensemble, et on maquille les surfaces un peu abîmées, pas plus.
Dans ton cas, pour les pieds, je couperais à la racine, et je referais des pieds identiques, fixés avec un gros tenon dans les montants. Pour le montant très abîmé, couler de l'époxy dedans, et faire un trou pour le tenon.
Pour les surfaces rayées, le plus simple, c'est de poncer légèrement les surfaces (à la main), de maquiller les parties rayées en passant un vernis le plus foncé possible, ou un crayon sombre servant aux ébénistes à maquiller les défauts, puis de revernir le tout. Pourquoi faire plus foncé dans les rayures ? parce que les défauts en sombre se voient beaucoup moins que les défauts clairs.
Voila. Tu n'auras pas un coffre ultra neuf et brillant comme un sou neuf, mais tu auras un truc qui aura gardé de sa patine, et montrera son âge.
Sinon, tout reconstruire de zéro à l'identique, et installer la mécanique dedans.
A combien estimes tu le prix d'une couche de vernis au m2 et quel est le niveau de précision de cette estimation ?
A comparer avec le niveau d'imprécision dû à la non prise en compte des chants...
Plus généralement, quel est le niveau d'incertitude dans l'estimation de tes coûts et temps de fabrication ? A comparer la aussi à l'imprécision due à la non prise en compte des chants.
Dans les temps anciens, on apprenait que trop de recherche dans la précision tuait la valeur de cette précision...
Et qu'on ne me dise pas qu'en rajoutant de la précision sur chaque élément du processus, on augmente la précision globale. C'est malheureusement faux dans la pratique.
Le bougon de service.
ATTENTION!!
Avant d'aller plus loin, vérifie que ce n'est pas du placage! Car si c'est du placage, si tu ponces trop, tu vas "prendre la perce", c'est-à-dire, poncer jusqu'au dessous du placage... Et ce sera foutu de chez foutu...
Et "prendre la perce", c'est très facile, les placages sont très fins.
Autre risque en ponçant, c'est que cela chauffe très vite, et que cela brûle le vernis et le bois au dessous. Et la aussi, ce sera foutu de chez foutu. Il y a bien longtemps, du temps où j'étais un jeune gamin plein d'ambitions, j'ai voulu faire ça, et c'est ce qui m'est arrivé...
A part cela, poncer, ce n'est pas du tout la meilleure façon... Comme dit l'Etienne, un grand sage, c'est étaler la merde.
Utilise plutôt un racloir. Et suit les conseils de l'Etienne. Si le support est gras, le vitrificateur ne tiendra pas.
La rénovation de meubles anciens, c'est compliqué... et c'est pas comme sur le Tioube... Et c'est une activité qui prend du temps et de la patience...
Avec un panneau si épais, il est normal que cela fasse des facettes et que cela craque.
Le bois entre les trais de scie est bien trop rigide (car trop épais), donc, il reste droit, et ce n'est qu'au niveau du trait de scie que cela plie, et donc, casse.
Je prendrais un panneau de 5 mm d'épais, je doublerais le nombre de trais de scie, et je laisserais 2 mm au fond du trait de scie.
Je crois que je rajouterais aussi de la vapeur: Mettre le panneau, une fois strié, dans un grand sac plastique, bien hermétique, avec un tuyau relié à une bouilloire.
Ne pas enlever la plaque du sac, mais former la plaque sur le moule avec le plastique. Comme cela, la plaque ne refroidit pas quand on la forme.
Pour aider à former, j'utiliserais une grande plaque d'alu de 0,5 mmm d'épais, que l'on trouve dans les GSB. La encore, la plaque d'alu, qui se courbe uniformément, aide la plaque de bois à se courber uniformément, et l'empêche de casser.
AUTRE SOLUTION:
Utiliser un contreplaqué cintrable, et le plaquer avec de l'épicea. Ce serait bien plus simple...
C'est une blague ?
Dans les années 60/70 de l'autre siècle, les paysans se sont empressé de cacher leurs sols en tomettes avec un beau linoleum pour faire moderne.
Depuis, ceux qui découvrent les tomettes sous le lino les maudissent, car en plus, les colles de l'époque étaient plutôt bonnes...
Et toi, tu veux recouvrir ou enlever les tomettes de ton bel escalier ?

Il y avait une règle dans les temps anciens dans les ateliers, je ne sais pas si c'est toujours le cas: Ne pas utiliser de machines dans l'heure avant le départ du dernier personnel dans le local et passage à chaque machine pour vérifier que cela ne sent pas le brûlé.
Ce genre de chose m'est arrivé une fois sur mon gros lapidaire. J'avais poncé le chant de contreplaqués un peu trop fort, cela a généré des fines particules chauffées, qui ont gentiment fait leur nid dans le sac à poussières. Et une heure après, quand j'ai relancé la machine, l'arrivée d'air de l'aspirateur a tout embrasé.
Enlever un sac à 2 m de haut en flamme, pas facile...
