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22 réponses
MaderaMan
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Bonjour,
(un petit mot de politesse appréciable...)

gêner mais dès que je le remets il faut forcer pour rentrer les coulisses, et les sortir.

En général, c'est assez caractéristique de quelque-chose qui se met de travers, situation, il il ne faut surtout pas forcer. Faire coulisser indépendamment les coulisses, si elles glisse très bien ainsi, c'est que ça se met (ou que c'est monté) de travers, à 90% de probabilités.

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MaderaMan
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Bonjour,

1er point qui ne répond pas vraiment à ta question et je suppose que tu y a déjà pensé, pour garantir ta responsabilité, il te faudrait une assurance RCpro.

Ça coûte beaucoup moins cher pour la fabrication en bois que pour les activités nécessitant une décennale. J'ai reçu 2 propositions avec des cotisation situées entre 100 et 150€ annuel.

Perso, l'assurance m'a demandé si je faisait des meubles ou pas parmi les objets en bois, c'est pas le même prix

Hamac, pas le même risque que arbre à chat: si Tigrou tombe, il retombe sur ses pates, si Roger se brise le dos et qu'il porte plainte...

Tu dois savoir, puisque tu évoques les DTU qu'il existes des normes d'application obligatoires et des normes d'applications volontaires.

Les normes, ça coûte une blinde, je te conseille d'abord la démarche inverse: rechercher d'abord les obligations réglementaires (arrêtés, lois...), quand les normes sont d'application obligatoire, généralement, cette obligations figure dans un arrête.

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MaderaMan

Bonjour,

La question a visiblement déjà été abordée plusieurs fois.
Tu trouveras peut être la réponse par ici :
Sujets "Pyrogravure" sur le site

MaderaMan

Bonjour,

En complément de ce qui a été dis et qui est la première chose à faire (ne pas coincer son bois).

Heu... 140 ? 140mm = 14cm ? quelle longueur ? => si c'est léger, pas étonnant que ça bouge si le bois n'est pas maintenu. Comment tu maintiens ton bois ?

Pour un débutant, j'aurais tendance à te conseiller l'utilisation de 2 serre-joints, pas trop proches, sur un/des supports stable. Peut être que je vais être contredis (?), mais personnellement, je ne maintiens/serre (personnellement, ou avec un outil ou avec l'aide d'une autre personne) qu'un seul coté, l'autre je le soutient éventuellement, mais je le bloque pas.

Pour stabiliser tes tréteaux, tu peux poser une enclume ou une caisse à outil (si bien chargée) sur les renforts de pieds des tréteaux.

L'avantage des scies à main, c'est qu'on peut apprendre les gestes et les postures avec quelques risques égratignures en cas d'erreur, là où avec une scie circulaire, tu risques un bout de doigt ou une entaille (très) profonde

Les personnes aguerries aux gestes du sciage savent normalement maintenir sans risque au pied, au genoux ou au tibia techniques utilisées plutôt sur des bastaing ou sur des parpaing, un tréteaux est trop haut pour ça.

Si tu te fais peur, 14 cm, tu peux le faire à la scie à main pour apprendre les gestes, c'est un peu plus long (et encore, si on compte le déballage, remballage, nettoyage de l'outil, ça dépend...)

MaderaMan

Bonjour,

Dans ce genre de situations, la première chose que je regarde, c'est l'alignement.
N'aurais-tu pas décalé (ou démonté) ton moteur sur le coté pendant cette opération de graissage ?

Ensuite, je nétoierais la/les poulies au dégraissant, surtout celle coté machine, en la lustrant bien au chiffon.

Coté machine, il me semble que c'est une poulie auto-centreuse arrondie (j'ai un doute sur le nom exact), normalement, ça marche bien, sauf si :

  • des résidus de courroie ou autres son collés dessus
  • la courroie est abîmée sur un coté, plus détendue d'un coté que de l'autre, mal soudée (quand c'est neuf)
  • l'axe de la poulie n'est plus perpendiculaire à la courroie

Les roulements ne fond pas de bruits suspects?
Tes roulements étaient secs avant graissage ?

Sur beaucoup de machine, la tension d'une courroie peut se mesurer de la façon empirique suivante : moteur à l’arrêt, appuyer avec le pouce au milieu et mesurer jauger la flèche de la courroie. La tension est parfois dépend du type de courroie, je ne connais pas ce type de courroie, je préfère donc m'abstenir de te donner des chiffres.

MaderaMan

Bonjour.

La réponse est à la fois simple et complexe; Humaine et technique.

Ton accident, c'est un exemple typique du moment où on fait une connerie. Même (et surtout) certaines personnes chevronnées pourraient la faire. La phrase du médecin se comprend (des accidents, il en voit sûrement souvent).

  • tu as fait une erreur, mais la culpabilité ne te rendra pas la chair que tu as perdu, ta vigilance future pourra néanmoins te préserver.

Pas mal d'adages illustrent ce qui t'es arrivé :

  • " la routine c'est le danger " mainte fois répétés par un de mes profs
  • " ne pas confondre vitesse et précipitation "

Pour illustrer, j'ai voulu relaté mon premier et seul accident de travail en début de carrière, mais je crois que ça serait trop long, j'ai effacé cette partie de mon message.

Un accident est rarement dû à un seul facteur. Souvent on se dit / certains disent "cette connerie, je l'ai déjà faite, c'est pas si dangereux". Sauf qu'on ne se rend pas compte que ce jour là d'autres conneries se cumulent (contrairement à d'habitude) y compris d'autres conneries qui vont être des facteurs aggravant auquel on / certains n'ont jamais pensé.
Loi de Murphy : si ça peut merder et qu'on recommence, un jour ou l'autre ça va merder.

Les procédures comportent aussi un risque, surtout si on ne les comprend pas. A moins d’être totalement incompétent dans un domaine et de devoir appliquer une méthode enseignée par un sachant compétant dans une pratique inhabituelle. Lorsque j'applique une procédure, je reste toujours vigilent à analyser la situation dans laquelle j’emploie la procédure et si certaines évolutions/différences/éléments ne remettent pas en cause le bien fondé de la procédure et n'imposent pas l'utilisation d'une autre procédure où d'une évolution/amélioration de la procédure.
(Environ 10~15 ans de maintenance en industrie)
C'est quand on arrête de réfléchir qu'un accident se produit (généralement)

Je pense donc que tu connais la différence entre un risque et un danger.
Même si dans le cadre de ton ancien métier, la frontière est plus mince.

Quand j'étais plus jeune (plus nerveux, plus rapide...) je répondais parfois qu'il était plus risqué de risquer sa raison de vivre plutôt que de risquer sa vie. Je prenais des risques, mais calculés, par rapport à mes capacités, au risque lui-même, sa probabilité, dangerosité, le rapport entre le gain et les pertes potentielles...

Gagner 10s en menuiserie, c'est pas du tout le même enjeux que risquer sa vie pour en sauver d'autres.

Bon rétablissement à toi.

MaderaMan
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Bonjour,

Je dirais qu'il faut étudier les efforts, comment la charge est répartie et sur quoi.

Le 2e pan ouvert, possède un entraxe relativement long, environ du quart de la longueur de la planche, en appliquant "le principe des leviers" (alias en langage mécanique théorique soutenu les ?**? "moments torseurs"), cela signifie que l'axe de la barre et la planche de cadre et la planche du cadre est au milieu de la rallonge de table. Ces 2 éléments vont supporter, sauf erreur dans mon estimation rapide, le même poids qui serait appliqué en bout de table. Je suis pas trop inquiet sur cette rallonge-ci.

Concernant l'autre...
La première qui est déployée, l'entraxe semble être d'environ 7cm, avec un porta-faux de 50cm, là les contraintes vont être beaucoup plus importantes. Considérons "mamie imaginaire", plus toute jeune, plus toute mince, qui s'appuie sur le rebord de la table pour se relever et s’asseoir... Mieux vaut que ce soit solide, je dirait axe en acier plein et traverses en bois solides.

Dans le domaine du bois, je ne suis qu'un modeste amateur ayant fait des études d'électro-mécanique. Attendez des avis de personnes plus chevronnées que moi.

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MaderaMan
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Bonjour,

Attention, il y a un piège possible il existe des bagues excentriques. Elles sont généralement utilisées pour bloquer les roulements, mais peut-être aussi, si j'ai bien compris ton outil de coupe. Tu peux les reconnaître au fait qu'il y a un trou houblon dessus (voir deux), ça sert à taper avec un chasse goupille d'un quart de tour maximum (sinon tu re-coince la bague de l'autre coté). Et évidement, on sait pas forcément dans quel sens le camarade mécano à tourné la bague pour la bloquer, donc on sait pas forcément dans quel sens ça se débloque...

Edit: il y a souvent aussi dessus une vis pointeau pour éviter que la bague tourne.

Si ta bague n'est pas accolée à une autre pièce, ça ne peut pas être ça.
Dans ce cas, je "plussoie" avec claude, un extracteur alias arrache-moyeux voir arrache-roulement pour certains, devrais faire l'affaire.

Si c'est rouillé, passer un petit coup de toile grain fin à la main, lorsque la pièce est imprégnée de dégrippant .

Le chalumeau avec modération, ça peut altérer la trempe du métal.

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MaderaMan
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Bonjour,

Même si ceux qui travaillent à " la nouvelle école" ont tendance à porter plus d'EPI (Équipement de Protection Individuelle) que ceux qui travaillent à " l'ancienne école ", je redirais d'une autre manière/nuance ce qu'à dit etiennedesthuilliers :
d'abord mettre en place des systèmes de protection(s) générale(s) et ensuite considérer les EPI.

Ayant eu des problèmes pulmonaires, je fais attention, j'utilise un demi-masque 3M avec filtres et clapets. Je crois, que beaucoup de personnes travaillant dans le bois et encore plus ceux qui travaillent le médium (poussière plus fine) utilisent ce type de masques.
Ça enlève pas toute l'humidité, mais les clapets permettent, lorsque tu expires d'expulser l'humidité directement et la respiration est plus naturelle.

Quand on porte des lunettes, les sur-lunettes sont une solution.

Avec les masques à filtre, je n'ai pas ce problème de buée sur les sur-lunettes. Sauf peut-être lors de certains travaux, en ambiance chaude où l'humidité ne viens pas de la respiration mais de la transpiration, mais ça, c'est quand on porte des sur-lunettes étanches ou peu aérée, dont le port se justifie que pour certain travaux a effectuer. J'ai bossé dans certains endroits, où les lunettes de protection " standard fournie par la direction " avait l'étanchéité de lunette de plongée, là effectivement, tu auras de la buée au bout de très peu de temps, c'est clairement pas adapté à la plupart des situations

Tu n'as pas indiqué pour quel(s) travail et avec quelle(s) machine(s), ça peut jouer sur la réponse. Maintenant beaucoup d'outils sont équipés de système de récupération de poussière, ça n'était pas le cas avant, ça peut aussi être un critère de choix ou un motif d'achat d'outils ou d’accessoires.

Un ébéniste à la retraite a eu la gentillesse de me faire visiter son atelier, sur son combiné, il avait ajouté un carter amovible en bois, monté sur pantographe relié une aspiration et ça doit être loin d'être le seul à faire ce genre de chose.

Une bonne ventilation, qu'elle soit naturelle ou mécanique est essentielle dans un atelier comme dans une maison. Ça peut aller des choses les plus simple, à des choses plus évoluées.

Certaines personnes, ici, on installé des caisses de filtration d'air, je n'ai pas (encore) essayé, mais ça fait partie des solutions envisageables en fonction de ce qu'on fait.

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MaderaMan

Bonjour,

Première étape, évidement le pull (et Cie).

Tu n'as pas précisé si ton atelier était "une passoire thermique" et le royaume "des courant d'air". Si c'est le cas, c'est le 2e point à améliorer. Mais en gardant à l'esprit que c'est un atelier et en restant cohérent avec le temps d'utilisation.

Tu es en Allemagne le pays leader du solaire, pour 15m², un capteur solaire à air auto-construit ou acheté, pourrait faire un appoint, dans un local ou il n'y a pas trop de courant d'air. En France, ils me paraissent bien cher pour ce que c'est, en Allemagne, c'est peut être plus abordable (?). Ce type de capteur doit se poser, si possible à 60° ou à la verticale, pas à l'horizontale.

MaderaMan

Bonjour,

Perso, j'aurais un peu tendance à vous déconseiller ça.
C'est surtout de la poussière / sciure qu'il vont manger.

Le nettoyant frein c'est des solvant qui vont avoir tendance à abîmer le plastique, sans parler des COV que vous allez respirer.

Je suppose que vous ne prenez pas en main votre perceuse (...) les mains pleines de graisse. Un petit coup de compresseur fera bien mieux l'affaire, en soufflant bien dans les orifices de ventilations des appareils, c'est la poussière qui pourraient se loger dans la mécanique et en particulier aux niveau des balais du collecteur des moteurs de vos machines qui est surtout mauvaise.

Cordialement.

MaderaMan
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Même si ça se joue à pas grand chose, c'est un vieux modèle en 220V, maintenant on est passé en 230V en mono (et 400V en tri) depuis environ 40ans. Mais normalement c-est pas ça le problème.

Le "relais de puissance" ("contacteur" est le vrai nom technique) est très certainement piloté par un circuit de commande:

  • probablement un bouton d’arrêt d'urgence
  • probablement un relai thermique (évoqué par Ara)
  • ou peut être un "thermostat de sécurité" intégré dans le moteur (machine "haut de gamme ou/et anciennes)

Dans ce genre de situation (surcharge) il est fréquent d'incriminer la partie électrique sans vérifier la partie méca, c'est une erreur courante. Un dur mécanique peu créer une surcharge. Pour moi, la 1ere étape serait nettoyage & vérification mécanique (roulements, faire tourner le mécanisme à la main (prise déhanchée) )

Si présence d'un frein: vérifier le réglage et surtout son usure. Certains moteur intègrent un frein à manque de courant, il n'est pas rare que lorsque la garniture est usée (jusqu’à la "caouane" ) qu'un morceau de la garniture se coince...

Astuce pour vérifier un roulement, en cas de doute:
prendre un tournevis, mettre la panne sur le roulement, tenir le manche avec le pouce contre le haut du manche, mettre l'oreille sur le pouce: si ça croustille ou si ça claque, le roulement est HS. (faire tourner avec l'autre main, évidement 😄)

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MaderaMan
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Bonjour,

Je déconseille fortement le xylophène, contenant notamment du PCP dont l'usage, hormis en charpente (et peut-être quelques autres), est interdit depuis 1994.
Interdit pour les meubles sauf si vernis car passe à travers la peau
Interdit en alimentaire.
Interdit pour les boiseries intérieures d'habitation car contamine l'air ambiant.

fr.wikipedia.o...ntachlorophénol

Ce biocide, perturbateur endocrinien, reprotoxique, bio-accumulateur, à une durée de "demi-vie" moyenne de 5 ans dans les organismes vivants.

Le lindane, autre constituant, du xylo n'est pas beaucoup mieux

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MaderaMan
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Bonjour Ara ,

En ce qui me concerne, je sort d'un métier technique (bureau d'étude et de conseils en énergie) régit par des règles / textes législatifs qui changent très fréquemment, certaines règles de calculs imposées sont plus politiques que techniques (...).
J'ai investi pour obtenir une certification, obtenue 6 mois plus tard à cause de délais administratifs (et j'en passe...) et lorsque je l'ai obtenue, commercialement, elle ne valait déjà plus rien... J'aurais peut-être / probablement du ré-investir aussitôt pour faire évoluer ma structure vers le nouveau dispositif (sachant qu'il aurait pas s'arrêter ou être réformé 6 mois après...), je ne l'ai pas fait. La clientèle n'a pas suivis, j'ai perdu des finances...

C'est donc avec une certaine lassitude / dégoût de ces activités gérés par des lois mal faites que j'ai envie de reprendre une activité plus manuelle, sans aucune envie de reprendre la maintenance industrielle et l'envie de rester dans une activité engagée dans le domaine environnemental, que j'ai eu l'idée lorsque que j'ai fait mon propre composteur bois, d'essayer de travailler dans le domaine du bois (mais pas seulement)

J'ai toujours aimé le travail du bois, j'ai appris dans ma jeunesse avec mon père.

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MaderaMan

Bonjour.

Réponse bête:
Cuisine = graisse + humidité
Vernis = un coup d'éponge et hop c'est propre
retirer le vernis = la graisse et l'humidité peuvent pénétrer dans le bois

Vu sous cet angle pratique, je ne vous vous le conseille pas.