
je pense que la liste serait sans fin.
De mon expérience, si un outil, quel qu'il soit, a un prix plancher, dans une GsB, c'est à bannir. un outil premier prix, c'est toujours une perte d'argent. il crève avant d'avoir servi intégralement. on passe plus de temps et d'efforts à réparer/bricoler/faire jouer la garantie que ce qu'on gagne en €.

pour un petit combiné, ce type d'aspiration est suffisant :
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j'utilise des grands sacs poubelles 130L avec le mien, ça permet de changer un peu moins souvent que les 60L d'origine.

je vois aussi les cotés de tiroir, dont le fil est dans 'le mauvais sens". Boris parle de rétractation, et avec des coulisses métal, si ton coté se rétracte ou s'allonge, mais pas la coulisse, à moins d'avoir des trous oblongs il y a risque de cassure ou d'arrachage des vis.
Si trou oblong, c'est bien d'avoir un trou rond à l'avant, pour que la facade ne se déplace pas relativement au meuble, et un trou oblong avec une vis centrée à l'arrière
Le design est chouette, mais je trouve aussi que c'est plus chiadé avec coupe d'onglets dans les angles. (mais aussi plus complexe à réaliser, et un peu plus risqué en terme de solidité.
C'est bien de chercher à faire à partir de plot, le plateau GSB est vraiment moche. (en plus de consommer des tonnes d'hydrocarbure pour envoyer notre chêne en Asie, et le faire revenir une fois transformé...)
pour les pieds en croix, on peut imaginer s'ils sont vissés par dessous des trous un peu oblongs aussi au cas ou, mais di fait que c'est la diagonale, même s'il y a déformation (si ton plateau s'agrandit par exemple de 5-6mm) je ne pense pas que ça amène à une rupture. à tracer pour vérifier..
Enfin, je dirais que le défi est dans le commercial. Parce que si ton produit s'aligne en terme de qualité et de design sur la grande distribution, ou même sur du haut de gamme grande distribution, tu risques de ne pas pouvoir t'aligner niveau tarif. D'ou l’intérêt de bosser les détails, la finition la forme, le fond, pour avoir un produit qui se place plus haut en gamme, pour justifier un prix plus élevé.
Le défi ensuite, c'est de communiquer sur la différence, parce que le grand public ne vois pas la différence entre un plateau en chêne massif gsb abouté plein d'aubier, et un plateau en chêne massif de quartier sélectionné, scié localement, avec les lames qui se suivent au niveau des coupes et une belle finition sans hydrocarbure... on s'arrête vite à "chêne massif".

sur le mien dans ma cuisine, j'avais mis une huile-cire maison, et c'était assez salissant au final, et pas facile d'entretien. après un an, les fonds de veine étaent un peu crasseux, noircis, et pas très ragoutant pour une cuisine. J'ai poncé et passé 3 couches de gomme-laque puis une huile-cire, et c'est beaucoup mieux. c'est pas un inox ou une céramique, mais on peut passer l'éponge sans problème (pas le coté scotch britte, hein. ). Le rendu est lisse, satiné-mat.
bref. c'est une question qui fait vraiment débat, dès qu'on part sur la finition, les esprits s'échauffent. En gros, il y a autant de solutions que d'artisans... et chacun est convaincu de faire mieux que tous les autres qui n'ont rien compris. Je ne fais pas exception.
pour moi, il y a le choix du produit, qui est sur une échelle de complètement chimique (dérivé pétrolier) à complètement naturel (huile, cire, etc) avec quelques compromis au milieu. (rubio = huile+produits secrets, gomme-laque = résine naturelle exploitée et raffinée on ne sait comment, et solvant dérivés partiellement de l'industrie pétrochimique) et cette échelle, dans le sens inverse, a la résistance au temps et à l'usage. Une huile/cire est plus fragile aux éléments, à l'eau. Une gomme-laque plus étanche et résistante, mais plus fragile qu'un vitrificateur PU. un acrylique moins solide qu'un produit au solvants. Le rendu aussi, à mon sens, est plus naturel et plus 'joli' (mais c'est subjectif) sur un produit "naturel" (guillemets, parce que même le pétrole est naturel au final...) que sur un produit "plastique" qui va donner l'impression que notre bois est enfermé derrière une couche de plastique.
Donc la question, c'est quel est l'intensité de l'usage de ton plan de travail, quels sont tes gouts, et à quel endroit positionnes-tu ton compromis.
Est-ce que tu cherches la beauté d'abord, et quels sont tes goûts en matière esthétique de la finition,(dur a dire quand on n'a pas vu les différentes options...) ou la facilité d'application, ou le coût de revient, ou la facilité d'entretien ?
j'ai placé mon compromis à gomme laque en fond , et huile-cire en finition. Le fond me donne assez de résistance pour l'usage que j'en ai, pas trop intense, et la possibilité de laver à l'eau en séchant rapidement, et la finition me donne un rendu 'naturel' satiné que j'aime bien. La facilité d'application est là, par les moyens que j'ai à l'atelier, et le coût est correct . Mais ce n'est pas la plus résistante à long terme, j'ai compromis la solidité au profit du rendu et de l'éthique. j'en prends soin, de mon plan de travail, mais il est plus facile d'entretien que quand il était juste huilé. AU niveau éthique, c'est aussi un choix qui me convient.

j'ai la même en leman SST256. il y a surement quelques différences, mais je pense que c'est la même gamme en terme de qualité.
je tourne avec 'professionnellement' depuis 3 ans . je fais surtout de la petite ébénisterie, ou de l'agencement petit volume. Je m'en sers tous les jours.
j'étais tombé sur un article de blog d'un gars qui avait la même et parlait des avantages et inconvénients... mais je ne sais plus ou. recherche avec ce modèle ?
bon, les plus et les moins, de mon expérience :
tous les capots en plastique sont hyper fragiles. j'ai du assez rapidement rebricoler le ramasse poussière dessous.
le changement de lame est assez facile, mais le retrait du couteau diviseur derrière est une plaie.
le couteau d'origine ne peut pas se baisser sous la lame, et c'est lui qui tient le capot protège lame et aspire poussière du dessus, ce qui est assez gênant pour moi : je n'ai pas de toupie, et je fais toutes mes rainures, languettes et feuillures et tenons avec ma scie, en coupe non débouchante. j'ai du modifier le couteau pour pouvoir le descendre, et je n'utilise plus le capot du dessus.(pas bien. )
J'avais l'habitude d'un chariot raz-de-lame, donc je voulais ça, mais je ne suis pas sur de l'avantage réel que ça donne, hormis peut être un certain confort ?
la longueur de 1m20 en délignage au chariot est très souvent limitante pour moi. j'avais l'habitude d'une 3m50, et c'était un vrai confort.
Niveau précision, j'ai été étonnament surpris, elle fait un super boulot, pour peu qu'on mette une lame correcte (40-80€), très fiable. L'indicateur d'angle est nickel d'origine. Le guide parallèle est bien, pas l'indicateur, mais il est bien parallèle et assez rigide. bon si on pousse fort, il se décale un peu, mais ce n'est pas un souci dans la plupart des cas. Le réglage micro est simple, et fonctionnel une fois qu'on l'a pris en main.
le chariot, pour des panneaux ou traverses larges, a assez peu de support, et il faut faire gaffe, ça benne facilement sur le coté et on ne réalise pas que le panneau, donc la coupe, est en biais. mais si on plaque sur le plateau en alu du chariot, ça va bien.
Donc mon ressenti, une fois les bidouillages effectués pour le ramasse poussière sous la lame, et le couteau diviseur (j'en ai aussi refabriqué un en tole plus fine pour ma lame plus fine...), quelques autres bricoles (la pince pour le bras d'équerre a laché assez rapidement aussi), c'est que c'est une machine avec un très bon rapport qualité prix. j'avais payé la mienne 1700€ je crois, et en trois ans, elle est largement rentabilisée, je l'utilise au quotidien.
Mais pour des travaux plus lourds ou volumineux, ou du délignage long au chariot, c'est vite limité. Le moteur cale assez facilement, il faut une bonne lame, il faut faire doucement sur les coupes épaisses, mais je lui en demande quand même beaucoup et elle tient le coup. (Par contre délignage au guide parallèle, aucune limite. )
une fois ou deux j'ai du la démonter intégralement pour aller nettoyer la poussière qui coinçait l'inclinaison de la lame. ça se fait assez bien.
J'ai jeté la plaque de protection pour l'accès sous la lame, ou je vais tous les jours pour décoincer les bouts de bois qui s'engoncent dans le tuyau d'aspi, et elle est un peu petite. Et le capot qui n'est pas du tout pratique, même après mon bidouillage, c'est son pire défaut.
Le réglage de l'inclinaison du couteau diviseur est aussi assez complexe et non intuitif. Faut prendre son temps quoi.


je dirais que si tu veux te mettre aux normes, à moins de faire de la production industrielle et d'avoir quelqu'un à temps plein dessus, ou pas mal d'argent à investir, c'est inutile. mais sur une lampe, si tu appliques un peu de bon sens, et de savoir concret en électricité, utilise du matériel de qualité correcte, reste dans une petite production, tu dois pouvoir en vendre beaucoup avant de te retrouver avec des ennuis. ( quelqu'un qui te traîne en justice pour un modèle "pas aux normes". )
si tu fais des trucs corrects au niveau sécurité, donc si personne ne s'électrocute en utilisant tes lampes, en petite production, je pense que tu n'auras pas de soucis. La question se pose plus sur des expos d'envergure, ou il y a facilement des contrôles sécurité assez légalistes, ou si des concurrents/ennemis utilisent ça comme levier pour t'embêter.
Tu peux éventuellement utiliser du matériel électrique aux normes et laisser leur étiquette "Normes CE" visible.

comme Kentaro, je dirais que c'est un peu fragile comme assemblage. Pas forcément difficile, même à la scie jap+ciseaux, mais j'aurais vraiment peur que le petit retour casse dans les premiers mois d'utilisation. Il existe plein d'autres solutions intéressantes esthétiquement, réalisables sans trop d'expérience, et bien plus solides.

d'expérience, les angles nets, c'est du boulot de ponçage derrière. beaucoup. Parce que faire un gabarit assez rigide, c'est vraiment pas évident, tu auras forcément un ou deux dixième de profondeur de différence à chaque passe. Même sur une bonne défonceuse, la butée de profondeur a une feuille de papier à cigarette de jeu; je n'ai pas l'expérience d'une fraise à bord arrondis, mais à mon avis, ça facilite grandement la tâche. Si tu en trouves une assez large, avec des petits arrondis, c'est l'idéal.
à mon avis bien plus facile de poncer le premier que le deuxième . Mais c'est à l'intuition, je n'ai pas eu l'occasion d'essayer l'option B...

j'ai eu le même souci avec ma scie sur table, après avoir acheté une lame plus fine. J'ai pris un bout de tôle acier 2mm, tracé à la pointe à tracer la forme du couteau existant, coupé à la disqueuse, limé, percé pour les encoches, et ça fait l'affaire. couper les arrondis interne à la disqueuse est un peu pénible, certes, mais en une heure ou deux, on a un couteau fonctionnel. avec une bonne lime et de l'huile de coude.
on trouve de la tôle de 2mm dans les gsb en général, ou chez son ferrailleur préféré, ou chez un métallier du coin qui aura forcément une petite chute à filer/vendre pour 1€ symbolique.