En effet, quand tu as coupé complètement ta pièce de bois, pour la retirer, il faut continuer de la pousser de l'autre coté de la lame, pas la retirer en tirant vers toi surtout si la pièce est bloquée en sandwich entre le guide parallèle et la lame.
Bien sur, quand tu pousses la pièce de l'autre coté de la lame, ne passe pas tes petits doigts à coté de cette lame. Fais le avec un pousseur.
Peut-être également que la lame n'est pas assez tendue.
Avant, les gens faisaient de l'agencement avec ce genre de machines...
Avec un peu d'imagination et un sens du bricolage, il est possible de se bricoler/ adapter/ aménager tout ce dont on a besoin . Un grand chariot, c'est quelques bouts de métal et des roulements...
Commencer petit, savoir faire avec rien ou pas grand chose. C'est mon conseil. C'est mieux que de s'endetter et de ne pas pouvoir rembourser.
Cela dépend aussi de ce que le monsieur va faire comme agencement.
Avec ce genre de grosse fraise, on est proche d'un outil de toupie. Donc, précautions et protections analogues à une toupie...
Tout d'abord, il faut faire très attention que le roulement sur la fraise ne dépasse jamais le plan du guide de la table. Sinon, la pièce de bois à usiner reposera sur le roulement, mais plus sur le guide. Cela va faire vibrer la pièce, et peut-être plus...
Sinon, je ferais de gros pousseurs avec des poignées bien adaptées, pour bien tenir la pièce, et surtout, pour que les doigts ne passent jamais près de la fraise...
Le mieux, ce serait un chariot coulissant, sur lequel est fixé la pièce de bois, le chariot étant lui-même bien fixé sur la table.
Enfin, je ferais un capot en plexiglass à l'avant du guide, devant la fraise, de manière à éviter que les doigts ne se promènent vers la fraise.
Ce vieux film donne plein d'idées de systèmes de sécurité que l'on peut adapter/bricoler pour une défonceuse sous table:
Mes parents ont des meubles réalisés par un ébéniste de grand talent dans les années 70 en style traditionnel. 45 ans plus tard, il n'y a aucun désafleur nulle part, même pas la moitié d'une cheveux, et bien sur, aucune fissures, aucune porte de travers ou ayant gondolé ou voilé
Tout simplement parce que c'était un homme de métier.
Par contre, utiliser le bois massif comme si c'était des panneaux de mdf ou de cp ou mélaminé, pour faire "moderne", ce sont les soucis assurés...
Les meubles que tu montres, avec des portes en panneaux massifs, j'aimerais beaucoup voir les voir dans 10 ans... Même en alternant les cernes, en faisant attention, etc, ces panneaux vont voiler un jour ou l'autre. C'est comme ça, c'est dans la nature du bois, surtout si en plus, il est soumis aux contraintes d'un chauffage central.
On ne fait pas ce que l'on veut avec le bois.
Quand ce sont des amateurs qui le font, on peut leur pardonner. Quand ce sont des professionnels, non.
Les réponses que te font tes collègues ("on ré interviendra dessus") montrent que ce sont de grands rigolos, des j'men foutistes, et des imposteurs.
Tu peux essayer de fixer un cadre en bois derrière, vissé dans le plateau, avec des trous allongés pour éviter que le plateau ne fende s'il se rétracte. Mais ce cadre devra être lui-même assemblé de manière très rigide, afin que lui-même il ne se déforme pas...
IL arrive même aux portes traditionnelles de se voiler.
Et c'est aussi pareil pour les portes pleines en cp, triplis, ou mdf ... Cela arrive moins souvent, mais cela arrive...
C'est amusant que tu poses cette question, vues les merveilleuses restaurations que tu as faites...
J'ai des "goûts particuliers" et un rapport assez spécial aux choses... Mon conseil sera donc sans doute très iconoclaste...
Rénover cette armoire pour en faire quelque chose de quasi neuf, bien propre et tout et tout, cela signifie quasiment tout changer. Ce ne sera plus une armoire du XVIIème siècle...
Donc,
Je ne toucherais à rien. Je laisserais tout tel quel. Démonté. Et j'en ferais un tableau. Un immense tableau, comme un retable, qui serait fixé au mur, dans une grande grange en pierre... Et au milieu de tout cela, comme un clin d'oeil, une mini reproduction du Rétable d'Issenheim... Imaginez... ;)
Ou alors, je ferais une belle armoire tout neuve, dans un style le plus neutre possible, et je fixerais dessus, en relief, avec un espace entre, toutes les pièces de l'ancienne armoire, le tout en éclaté...
J'aurais plein d'idées toutes folles, avec cette armoire... ;)
Ah ben, comme ça, vu à cette distance et sur la tranche, c'est fastoche comme tout à trouver... :) :) :)
Mais les boiseux sont des magiciens. Ils peuvent tout savoir. ;)
Le plutôt clair à l'avant, au dessus, c'est sans doute du Celabame du Canada. Le marron à l'arrière, du boroboro de l'Honduras. l'orange en dessous, c'est du bardabouk du congo. Celui qui est à l'avant, en dessous, c'est peut-être du chêne. ;)
En ce qui concerne la structure de l'établi, si tu fais en sorte que les pieds soient encastrés dans le plateau, il ne faudra pas de petites traverses en haut sous le plateau. Dans ce cas tu auras toute la place nécessaire pour mettre une presse de bout.
On peut réaliser soi-même une presse de bout facilement. Une vis sans fin, un écrou, un bloc de bois.
Dans ce cas, on peut adapter la longueur de la vis. Et cela marche aussi bien que les trucs de luxe de chez Zwarovski-Benchkraft... Il est plus facile d'adapter l'accessoire que de modifier le principal pour l'adapter à l'accessoire...Si tu veux faire de la sculpture, il te faudra un étau de sculpteur. en bois. La aussi, on peut se le fabriquer soi-même facilement.
Idem pour la presse verticale.
EDIT: Enfin, si tu veux déplacer les pieds vers l'intérieur et avoir un gros déport d'un coté, pour retrouver une bonne stabilité de l'établi, il suffit de fixer les pieds en bas sur deux longues traverses longitudinales, de la longueur du plateau, qui reposeront sur le sol et qui dépasseront des pieds, et reconstitueront le polygone de sustentation nécessaire à une meilleure stabilité.
EDIT 2: Enfin, si tu veux mettre la presse vraiment sur le bord du plateau, tu peux aussi tout simplement repousser le pied vers l'intérieur (en transversal), et mettre la presse devant.
Normalement, il faut mettre l'epoxy en milieu de journée, de manière à ce qu'elle sèche en température descendante, sinon, cela cloque et fait de la peau d'orange.
Si tu veux des conseils de spécialistes en bateaux en bois, il y a le forum Bateaux Bois: forum.bateaux-...e5dd4a673dda298
et Woodenboats:
J'aurais une approche différente...
Sauf à acheter une rabo/degauchisseuse de poupée, qui ne permettra pas de faire grand chose, sauf des petites boites, et qui ne durera pas bien longtemps, une "vraie" rabo degau c'est relativement cher. Il faut raboter beaucoup de planches pour l'amortir...
A mon sens, si c'est pour un usage occasionnel, il vaut mieux aller faire raboter ses planches dans une scierie ou une menuiserie proche. Si on tient compte de l'amortissement de la machine, cela coûte au final moins cher d'aller le faire faire ailleurs.
Par contre, une scie sous table à 200 €, de base, que l'on customise (chariot de coupe), ça, c'est pas cher et c'est vraiment pratique chez soi.
Mes deux sous... ;)
Ah la mode des scies dites "japonaises"... Attention, tout ce qui scie à l'envers n'est pas nécessairement japonais...
Dictum , Finetools et Gaignard Millon importent "normalement" de vraies scies japonaises "normalement" fabriquées au Japon (et pas en Chine). Tout ceci est bien entendu "normalement"...
Les marques japonaises qui à priori fabriquent encore au Japon:
Kyogucho (importé par Dictum)
Takagi
Silky
Ensuite, il te faudra savoir si tu as besoin d'une Ryoba ou d'une Dozuki... (ce sont deux types de scies différentes). Ryoba pour déligner, Dozuki pour scier à contre ou à travers fil.
Une discussion intéressante sur les scies japonaises:
Personnellement, dans une zone humide, je n'utiliserais ni MDF, ni Valchromat (c'est pareil), ni placage, si on veut que cela tienne un peu à long terme.
Le placage risque de se décoller, gondoler, et le mdf de gonfler... Mais peut-être que je ne connais pas toutes les techniques en la matière...
Pour le cp, il vaudrait mieux prendre du ctbx (pour l'extérieur, du vrai), sinon, cela risque de se déliter.