
Au dela du fait que l'escalier est mal fait, pour répondre à ta question qui est comment éliminer les grincements, je crois que j'essaierais de glisser en force de la corde par dessous, partout où il y a des jours, comme du calefatage dans un bateau.
Ce sera un travail long et fastidieux, le faire marche par marche, essayer, voir si cela grince toujours, voir où ça grince, glisser un bout de corde dans l'interstice, etc, etc....
Ceci étant dit, les japonais faisaient exprès de faire grincer les parquets et autres terrasses en bois. Cela permettait d'entendre quand quelqu'un s'approchait et donc, de se protéger contre les vilains qui pourraient avoir de mauvaises intentions. Le palais de l'Empereur à Kyoto est fait ainsi.

Ben oui... Avant de s'amuser à tout poncer, on se renseigne, on examine, on se cultive, on réfléchit...
Il existe du vrai bois, qu'on appelle massif, qui vient des vrais arbres qui poussent dans les forêts, qui sont découpées en planches, avec lesquelles on fait des meubles.
Et pis, y a aussi les machins faits en pas vraiment vrai bois, faits avec de la poussière de bois, de l'aggloméré, sur lequel on colle une couche très fine de placage.
Dans ce cas, quand on ponce un peu trop allégrement, ben, on bouffe le placage et y a pu que l'agglo... On dit qu'on a "choppé la perce".
C'est foutu.
Que diantre, pourquoi donc as tu voulu enlever le vernis ? Il était pas bien, le vernis ?

Vu comme ça de loin, la Genmitsu paraît tenir la route. Rails de guidage non supportés, mais de bon diamètre, pour 40 cm, cela ira, et entrainement par vis sans fin, c'est bien.
Il faudra la fixer solidement sur un socle bien rigide, car le bâti actuel ne semble pas garantir une réelle tenue de l'orthogonalité.
Par contre, attention, les 8 cm de fraisage, cela veut dire que la broche peut descendre de 8 cm, mais pas que l'on peut usiner et bouffer du bois sur 8 cm de profond. Sur ce genre de machine, il faut des passes de 5 mm, voire 10, d'autant plus que la broche est faible (300 W).
Pour usiner du bois, sans espérer des précisions de fou, cela doit tenir la route.
A noter que ce genre de machine, ce n'est pas du plug and play. Il faut un peu pas mal se familiariser avec les logiciels.
L'autre cnc ne me plait pas. Les joues du portique sont très fines. C'est une machine à graver, pas à usiner.

Le mdf est facile à travailler, mais en même temps, c'est une horreur: beaucoup de poussières, et pas du tout bon pour les poumons...
Le mdf est très fragile et moux. Si les portes sont susceptibles de recevoir des coups ( par exemple, dans une cuisine, les casseroles et autres, ou les chaussures pour une porte de placard), elles s'abîmeront très rapidement, notamment les coins, et il sera difficile de les rénover.
On utilise habituellement le mdf parce que ça va vite, que cela donne un effet propre (au début seulement, voir remarque précédente), et que cela revient bien moins cher que le massif ou parce qu'on ne sait pas travailler le massif. Bref, c'est pour les gens qui ne veulent pas s'embêter, ou qui veulent faire quelque chose vite fait et à pas cher ou du bas de gamme. Quand on est habitué à faire des choses bien, on essaie d'éviter.
( A noter que le Valchromat est un mdf un peu moins moux, mais cela reste quand même du mdf...)

Sur une scie à ruban, un guide parallèle ne sert pas à grand chose.
Ce n'est pas comme sur une scie sous table.
Une scie à ruban ne scie jamais totalement droit. Ou alors, il faut que les rubans soient parfaitement aiguisés et avoyés (toutes les heures, comme le préconise l'Etienne...)
Donc, la plupart du temps, la lame dévie, et il faut pouvoir corriger. C'est un certain savoir-faire.
De ce fait, le guide parallèle ne sert à rien, et peut même être contreproductif.
Donc de donc, pas la peine de se faire une beau guide. Les rares fois où tu auras vraiment besoin d'un guide, et où tu pourrais vraiment l'utiliser, une simple planche ou un gros chevron, fixé par des serre-joint fera très bien l'affaire.
J'ai deux grandes scies à ruban centenaires, qui me viennent de mon père et de mon grand-père. Je n'ai jamais vu de guide sur ces scies, et je n'en ai jamais eu besoin.

Tu peux faire cela à la scie sous table inclinée.
- Si tu ne veux pas que cela débouche, tu t'arrêtes avant.
- De ce fait, le fond de la rainure sur les cotés sera courbe, épousant l'arc de la lame de scie.
- Dans ce cas, tu fais le fond du tiroir lui-même en arc de cercle sur les cotés, épousant la forme de la rainure.
Et voila!

Le frêne et le noyer ont a peu près la même densité, autour de 0,7.
Vu la conception du sytème de glissières, il est normal que la ceinture externe se démonte.
Ce genre de table n'est pas faite pour se démonter tous les jours. C'était pour les grandes occasions, quand on avait des Zinvités, à Pâques et à Noël.

Ben oui, le chataîgnier, y a du tanin... Il y a des marchands qui vendent des trucs pour éviter que le tanin ne ressorte, mais ça marche une fois sur 10, et encore, quand on a mis 20 cierges à la Bonne Dame...
Ceci dit, des traces noires, c'est pas la catastrophe du siècle... ça montre que c'est du naturel, et pas des volets en plastique. Pourquoi toujours vouloir que tout paraisse bien propre, net et brillant comme un sou neuf?
Tu peux les peindre, si possible en bleu. Par chez moi, les vieux disaient que ça éloignait les moustiques.

A mon sens, pour un fourgon de travail, pas besoin d'habiller les murs. Ou alors, avec des lattis horizontaux. C'est beau (japonisant...), cela donne une impression de volume, et on peut y accrocher plein de choses.
Pour le reste, il faut que tout reste modulable, mobile, modifiable et démontable, que tu puisses tout changer dès que l'envie irresistible te prendra de tout chambouler et que tu puisses réutiliser les éléments le jour où tu devrais changer de véhicule.
Tout faire avec du cp fin (pas la peine de mettre du 18 ou 27!), pour que cela soit léger, avec des raidisseurs là où c'est nécessaire.