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Ara
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Bienvenue sur L'Air du Bois, Cyril !

En effet tu as très bien fait de poser la question, puisque l'expérience des autres n'est souvent pas très utile (il n'y a pas deux cas pareils). Pour autant elle peut enrichir ta réflexion et te donner du grain à moudre pour prendre la bonne décision (ta décision).

Je me suis posé à peu près la même question à peu près au même âge que toi (je me voyais ébéniste). Et deux choses m'y on fait renoncer : il y avait un ébéniste dans mon patelin, à qui j'ai acheté une armoire ancienne qu'il avait rénovée (et dont il m'avait dit combien de temps il y avait passé), et j'ai calculé assez facilement que pour maintenir mon niveau de revenu, ça allait être très compliqué. Certains acceptent de baisser leur niveau de vie et baisser un peu leur confort matériel parce que leur nouvelle vie leur apporte beaucoup plus que le confort matériel, je le comprends mais je ne suis pas capable de faire le pas.

L'autre raison : à cette époque j'ai eu la possibilité de faire de la menuiserie pendant une semaine non-stop (un petit projet pour mes beaux-parents), dans des conditions idéales (j'étais en congés, personne ne me reprochait de passer mes journées dans le garage, je commençais mes journées quand je voulais et je les terminais quand je voulais, et aux repas je me mettais les pieds sous la table). Et finalement après une semaine à ce régime, j'ai trouvé que c'était un boulot "comme les autres" : en quelque sorte remplacer des journées de graphisme dans l'audiovisuel à des journées de menuisier, je n'aimais pas assez cette activité pour en faire mon métier.

Conclusion : cette semaine "test" + l'idée qu'après avoir fabriqué ou restauré un meuble, il faut encore un filière pour l'écouler (ouvrir un magasin ? revendre à un distributeur ? mettre des annonces dans LBC ? vendre sur une plateforme de vente de créations artisanales ?) + les revenus que je n'étais pas prêt à réduire, je me suis dit qu'il valait mieux continuer à faire ce que je sais faire, et garder la menuiserie pour les loisirs (parmi tant d'autres loisirs).

Attention je ne dis pas tout cela pour te refroidir (chaque projet / personnalité est différente), et ce n'est même pas une mise en garde, c'est juste pour donner un éclairage complémentaire à tous les projets de reconversion réussis sur L'Air du Bois (et qui montrent que c'est possible). D'autant que si vingt ans plus tard je suis très content d'avoir fait ce choix (j'ai eu une très belle carrière), eh bien finalement j'ai entamé un processus de reconversion dans lequel je vais faire un peu de menuiserie, comme quoi les choses ne sont pas figées.

Quoi que tu fasses, je te souhaite de belles réussites !

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Ara

Hello woodworker710 !

J'ai mis longtemps avant de comprendre comment ça marche, et j'ai raconté l'histoire ici :

Donc la réponse est : fais-toi un gabarit sur mesure à 22,5°, le seul truc à prendre en compte, c'est que tes plans de travail rectangles seront d'environ 2 cm plus longs que sur le schéma théorique que tu as montré.

NB : j'avais posé la question ici (pour un angle de 90°, mais le principe est le même)

Ara

Je pense que 250 = 250 et 254 = 254 (calé sur 10" effectivement). Reste à savoir si ça passe sur ta machine avec une marge suffisante (je dirais pas moins de 5 mm de chaque côté). Si tu es déjà limite avec une lame de 250, il ne faut pas prendre plus.

Ara

Mon grand père avec les mêmes, il était boulanger... mais ce n'étaient sans doute pas des Goldenberg !

Ara

Il y a trois courroies, dont deux qui sont "inamovibles" (enfin il faut démonter des trucs pour pouvoir les enlever complètement), et une "libre" que tu installes sur la toupie quand tu en as besoin.

Pas mal d'informations et ressources ici :

Dont le plan contenant le manuel :

Ara

Je n'ai pas la réponse à toutes tes questions mais j'en ai fait un à peu près comme le tien...

...dont j'ai fait le plan...

(j'avais calculé comme toi 75 kg par niveau, on y est vite !)

Le "plan" est un fichier PDF où je raconte ma vie avec texte et photos, montage, retour d'expérience et tout.

Tu y trouveras déjà quelques réponses.

par gui82 il y a 2 ans
Ara
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L'implantation sur plots béton est possible, mais quel avantage par rapport à une dalle ? Cela t'oblige à faire un beau plancher, alors que pour un abri de jardin, faire une dalle et poser ton abri dessus n'est pas plus mal : c'est stable, peu salissant... pour mettre ta tondeuse dessus, il n'y a pas mieux ! Tu peux d'ailleurs faire la dalle plus grande que l'abri pour stocker des choses à côté ou derrière... Enfin pour la construction, faire une dalle consiste à créer un coffrage (horizontal) et couler du béton dedans, alors que faire des plots et qu'ils soient parfaitement de niveaux, ce n'est pas plus facile.

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par SMHOSY il y a 2 ans
Ara

Bakélite. J'en ai récupéré quelques plaques, j'ai fait un gabarit avec, il parait que ça désaffûte vite les outils.

Ara

Il n'y a pas de question stupide !

Je ne sais pas ce qu'en pensent les autres, mais faire une coupe arrêtée et arrêter le moteur sans reculer la pièce me parait une bonne idée. Cela nécessite toutefois de maintenir ta pièce d'une main pendant que tu actionnes le commutateur de l'autre main, donc si tu tenais ta pièce à deux mains il va falloir en lâcher une.

par rouetlaurent il y a 2 ans
Ara

Je ne connais pas cette machine ni son prix ni sa qualité (encore que j'aie une petite idée sur ce dernier point !), mais comme je suis le premier à répondre je vais me faire le porte-parole de 95% des boiseux qui vont répondre :

1) Tout dépend de ce que vous voulez faire, monsieur (ça, c'est la réponse passe partout qui n'apporte rien, d'autant que tu évoques brièvement ce que tu veux faire, mais n'empêche que c'est quand même un peu pertinent comme réponse puisque c'est la base de tout...)

2) Pour le même prix tu auras probablement du super matériel en occasion, un combiné en fonte de 50 ans increvable ou à sauver, donc quel dommage d'acheter un truc en tôle !

Mais revenons à la réponse n°1 et la précision que tu as faite :

ce sera juste pour effectuer de petits travaux

Oui mais... si tu penses que tu as besoin d'un combiné pour effectuer des "petits travaux", c'est soit :

  • que ce ne sont pas des aussi petits travaux que ça
  • que tu veux te simplifier la vie avec une bonne machine

Et comme tous les petits chatons qui sont fort chou mais qui grandissent, il se pourrait bien qu'un jour, "petits travaux" deviennent "grands" ! Si tu prends plaisir à travailler le bois, tu voudras sans évoluer dans ton matériel, donc dans tous les cas la réponse (2) est (je ne dis pas "la meilleure", mais on va dire...) à étudier de près !

Ara

Des chevrons de 60 x 80 tous les 60 cm, c'est bien pour un plancher mais pour les murs je ne pense pas que cela soit nécessaire pour un abri de jardin dont l'ossature supportera juste un bardage.

Par contre n'oublie pas de contreventer ton ossature ! Voici le mien, j'ai fait un contreventement un peu au pif mais depuis 10 ans il n'est pas tombé !

Ara

33390... si c'est un code postal, ça me rappelle un endroit où il y a du bon vin, une citadelle et où j'ai habité 🙂

Alors débuter le bricolage et commencer par un escalier, ça c'est super ambitieux ! Selon moi (qui n'y connais rien en escaliers !), l'escalier est probablement ce qu'il y a de plus difficile en menuiserie : c'est forcément du sur-mesure, il faut que ça tienne, que ce soit fonctionnel, que ce soit bien calculé pour être agréable à parcourir, que ce soit beau... et les calculs de balancement des marches ne sont pas piqués par les cirons !

Toutefois, c'est quand on ne sait pas que c'est impossible qu'on y arrive alors vous avez tous mes encouragements. Et pour ajouter de l'eau à votre moulin, je vous conseille vivement ce bouquin :

Je l'ai acheté pour savoir un peu ce qu'était un escalier, je n'ai pas été déçu ! Il vous donnera plein d'idées, plein de méthodes, plein de trucs pour que ça tienne debout ou que ça ne grince pas par exemple, et les différentes méthodes de balancement.

Ara
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Je dirais que l'usage d'une CNC n'est pas en soi un procédé industriel, mais que c'est l'intention qui compte. Si ton objectif est de faire des produits identiques de manière industrielle en grande série, bah c'est de l'industrie ! Si ton objectif est de faire des pièces uniques ou des petites séries, et que dans le procédé il y a l'utilisation d'une CNC, ce n'est pas pareil.

Une autre manière de dissocier les deux, c'est le geste. Que fait l'artisan ? Il travaille la matière pour obtenir quelque chose, et pour cela il a des outils et des compétences. Que fait un industriel ? Il optimise ses processus, sa production, le taux de charge de sa CNC... et pour cela met en place des techniciens qui la nourrissent.

Donc en fait tout est là : dans un cas tu as un gugusse au centre de l'atelier, et autour de lui il y a de la matière des outils, fût-ce une CNC. Dans l'autre cas tu as une CNC au centre de l'atelier, avec un ou plusieurs techniciens qui tournent autour, et de la matière qui y entre et qui en sort.

Mis à jour
Ara

Tu as des solives partout, il est donc aisé de mettre tes éclairages n'importe où. Pourquoi les mettre contre les murs ? Dans l'option 1, tu vas être à contrejour partout et avoir de l'ombre où que tu travailles. Tu veux régler le guide parallèle de ta machine : tu es à l'ombre (sauf si tu travailles entre le mur et la machine).

L'option 2 est déjà meilleure, si ce n'est que tes deux éclairages centraux sont ensemble, donc tu as un flux de lumière double au milieu, et tu es moins bien éclairé ailleurs.

Conclusion, si j'étais toi, je mettrais les panneaux de manière le plus uniformément réparti sur toute la surface (aucun sur un mur du coup), en essayant de faire en sorte qu'il y en ait un à l'aplomb de chaque grosse machine (si elles restent au même endroit).

L'exemple de la dégau est intéressant. Le panneau lumineux sera plus adéquat du bon côté de la règle, et plutôt vers l'arrière de la machine (je veux dire "côté table de sortie") pour éviter que quand tu t'approches avec une planche, tu n'aies l'ombre de ta tête.

NB : ils ne consomment rien (8 x 40 = 320W en tout), donc tu peux sans problème les alimenter par le même câble en les chaînant les uns les autres. Si tu prends de la marge, genre 1,5 m de mou pour chaque portion de câble (que tu peux planquer entre le panneau et le plafond), tu pourras en déplacer un ou deux si besoin (ils seront vissés au plafond, ça te prendra 2 minutes).

par Yousema il y a 2 ans
Ara

Bah, ce sont des ressorts d'environ 2 à 3 mm de diamètre (ça doit rentrer dans les petits trous au fond du cylindre) et d'environ 3 à 4 cm de long.

Chez moi ils sont un peu tordus et ils se mettent de traviole, je les redresse avec un clou avant de mettre le fer, et je sais que c'est "one shot" : si je déplace le fer dans le logement ou si je le manœuvre une fois de trop, les ressorts se remettent de biais et il faut tout recommencer. Ce n'est donc pas pratique du tout, mais sans ressort, c'est pire !

Reste la question : où en trouver ? Je ne sais pas s'il y en a dans le commerce, est-ce qu'il est possible d'en fabriquer soi-même ?

Quand tu auras mis au point ta solution, n'hésite pas à la partager !

Ara

Moi je l'essuie avec une éponge plus qu'humide puis je passe un coup de chiffon. Ce n'est pas très académique mais je ne me plains pas (d'autant que je ne suis pas un as des finitions !). Et généralement je ponce en essayant d'aller dans les coins.

Ceci dit, j'avais vu une vidéo de Boris Beaulant me semble-t-il, où il explique qu'il attend que ça commence à sécher et il donne un coup de racloir. Sur le coup je me suis dit que c'était une très bonne idée, et le coup d'après j'ai attendu que ça commence à sécher et j'ai oublié de donner le coup de racloir, donc caramba encore raté. Mais si tu as la patience...