alors il te faut un rabot à chamfrein arrêté, ou stop chamfer plane en anglais 
!
J'ai ajouté une illustration du catalogue des Forges de Vulcain 1912
Sinon, traçage au crayon, et ensuite un ciseau bien large en attaquant à 45°.
Une raclette droite (racloir monté) devrait aider aux extrémités.
Attention, le manche du couteau à tracer ne doit pas gêner dans le cas de son utilisation dans un dièdre, si tu doit tracer dans un angle entre deux planches par exemple.
De plus, je préfère la pointe symétrique qui permet de tracer des deux mains, pour faire face à toutes les situations.
J'ai rassemblé quelques conseils sur les tranchet ici:
Bonjour Bastien63
Tu peux aussi regarder du côté de l'outillage d'occasion. Pourquoi acheter neuf alors qu'il y a plein d'outils qui n'attendent qu'à être utilisés ?
D'autant plus que tu montres la volonté d'affûter toi même tes scies.
Scies à dos
J'en ai deux modèles : de menuisier et d'ébéniste (équivalente de la gent saw anglaise).
Voir ici:
Avec ça tu fais déjà pas mal de choses.
Rien ne t'empèche de les avoir en double, pour avec les deux dentures. Toutefois Paul Sellers, ainsi que d'autres membres de l'AdB n'utilisent que la denture à déligner pour les dentures fines.
Scies montées
Ce sont les anglais qui en ont des tas de modèles (égoïnes et à dos) différents, car à la différence des artisans français, ils ont moins utilisé les scies montées (nous avons les scies à araser, à tenons, etc.).
Avec une scie montée fine, tu fais pas mal de choses aussi.
Scies égoïnes
Là ça devient intéressant d'avoir les deux dentures.
Soit tu prends une scie non affûtable en grande distribution et elle coupera bien. Soit tu trouve une scie réaffûtable, qui sera un poil plus chère car moins courante. D'occasion, il faut chercher un peu, c'est moins courant qu'outre Manche.
Pour finir
Un dernier conseil, n'achète pas tout d'un coup.
Tu verras petit à petit ce dont tu as besoin, ce que tu préfères, tu feras des essais...
Prends le temps de te familiariser et de progresser.
Bonjour et bienvenu.
Je pense qu'il ne faut pas écarter la possibilité de travailler à la main.
Ce n'est pas nécessairement plus lent. Et l'apprentissage est gratifiant.
Scie, rabot, ciseau: tu fais déjà un paquet de choses avec ça.
Des éléments de réponse supplémentaires dans cette réponse et dans cette question aussi:
Par paresse, je ferais un trou rond (!) dans la tête du maillet, car le manche est déjà rond !
Et éventuellement deux méplats sur le manche pour la prise en main et que la main sente mieux l'orientation de la tête.
- Dans tous les cas, éviter une variation de section trop importante du manche, car c'est là que ça va casser...
- et l'épaulement sur le manche ne sert à rien, c'est vers le haut que la tête du maillet va chercher à partir (il faut soigner les coins, voir ci dessous)
Va sur les sites des fabricants, c'est bien documenté :
dmtsharp.com/r...amond-sharpener
Je rince les miennes à l'eau, ça suffit. Ça ne rouille pas.
Un peu de produit vaisselle si elle est grasse, ce qui ne devrait pas arriver.
Que faire si 2/3 points de rouille apparaissent sur la pierre ?
On se détend , ce n'est pas la "pierre" qui rouille mais une particule d'acier retirée de l'outil par l'abrasif. On s'en fiche.
Les trois lames de 750mm on fort l'air de lames de scies à bûches, vu la denture.
Et la longueur colle avec les longueurs disponibles.
Quelques photos tirées de mes catalogues 
ci dessous.
Tu n'as plus qu'à choisir le modèle
Bon, rien ne t'empêche de tailler une denture différente, mais c'est plus de boulot.
Cela dit, je trouve qu'elle sont bien rouillées, je ne sais pas si cela vaut le coup de faire une monture. Décape les avant de te lancer...
Alors je suis loin d'être in spécialiste. Seulement, j'essaie de me documenter et de regarder comment les choses sont faites de manière traditionnelle.
Voici quelques ressources qui pourraient t'intéresser (par ordre d'apparition):
- Gustave Oslet, charpentes en bois, "portes et contrevents en madriers";
- Gustave Oslet, traité de menuiserie, Menuiserie mobiles, des portes. On retrouve les mêmes illustrations que la réf précédente.
- Olset, tome3, écuries
- Barberot, traite de menuiserie, portes extérieures.
Les sommaires sont en fin d'ouvrage. J'ai cherché le mot clé porte .
Pour finir, quelques photos tirées de :
ajout un moins après:
Aller voir à l'entrée porte, très fournie et richement illustrée. Voir également à charretière (porte).
Voici ma proposition.
Je ne suis pas certain d'avoir compris les consignes à la lettre, je ne suis pas encore au point sur le vocabulaire...
Bon, ce sont des rabots en hêtre, il y a mieux !
Le premier
Étrange l'absence de contrefer sur le premier. En tout cas il n'est pas manquant si tu dis que le coin est parfaitement ajusté.
Quel est l'angle du fer ?
Le second
Pour le second, il a bien servi et la semelle a été rabotées maintes fois pour refaire la planéité.
Le mieux est d'y coller une nouvelle semelle pour retrouver le hauteur original du rabot et une lumière de taille raisonnable. C'est l'occasion de mettre un bois dur qui glisse mieux (cormier, chêne vert, ou fruitier). Eventuellement Charme, je trouve que ça glisse bien.
Doublon ou pas ?
Non, je ne pense pas. Des fois un rabot bois est intéressant. Et ça glisse mieux que la fonte, donc essaie avant de les jeter ou modifier. Tu pourrais y prendre goût...
Salut sey,
Je pense qu'il ne faut pas trop se creuser la tête.
40cm c'est relativement court pour une scie montée.
Donc il faudra probablement d'éloigner des proportions des toutes les photos ou dessins figurant dans mon pas à pas:
Car à vue de nez, les bras font en général environ la 1/2 ou les 2/5 de la longueur du sommier (pour des scies de 60cm ou plus).
Mais 40cm, ça ferait des bras de 20cm, ce qui va vraiment faire court pour avoir de l'espace entre la lame et le sommier (moins de 10cm !).
Donc j'aurais tendance à te conseiller de faire des bras de 30cm, ça fera peut être pas élégant, mais tu pourras toujours les raccourcir si tu trouves que c'est trop long. L'inverse sera difficile.
Ci dessous, une petite sélection de scies montées à chantourner (ou autre) issues de petites annonces ou glanées ici ou là, avec les dimensions quand je les ai récupérées/notées.
Belle varlope Goldenberg en hêtre, semelle rapportée en azobé.
Années 50 ? Regarde les inscriptions figurant sur le nez, en bois de bout, tu auras surement
- une marque à l'oeil;
- le mot Goldenberg;
- un grand chiffre qui donne la largeur du fer;
- un petit chiffre, qui pour moi est l'année de fabrication du fût.
Effectivement, comme dit sylvainlefrancomtois c'est comme si elle n'avait jamais servi.
Ce qui concorde avec le fait que la lumière est trop étroite, c'est comme ci c'était à l'utilisateur de l'ajuster. J'ai un rabot Goldenberg (hêtre+azobé) de la même époque (même design et étiquette papier identique, cf lien ci-dessous, rabot marqué 48 sur le nez) dont la lumière à été reprise par l'utilisateur: il a peut-être été confronté au même souci !
Pour cela, il te faut un ciseau bien affûté (car l'azobé est très dur, surtout que tu dois couper en travers).
Pense à respecter les angles de l'embouchure. J'ai regroupé pas mal d'informations sur les rabots dans ce pas à pas, cela s'applique aux varlopes aussi:
Un dernier truc, il te faudra vérifier la planéité de la semelle.
Rien d'autre qu'un bon paquet de graisse dans les engrenages et de l'huile dans tous les paliers et les roulements. Rien dans le mandrin je dirais, sinon tu vas compromettre le serrage des mèches.
Tu vas sentir la différence dans la résistance à vide !!
Sinon, peinture sur la tôle.
PS: dire que je projette de faire un topo plus complet sur les porte-mèches... il va falloir que je m'active. Je ne sais pas encore si je mets ça en pas à pas ou en trouvaille...
