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dneis

Est ce qu'un collage du manche avec un joint en sifflet bien long ne ferait pas l'affaire ? Ce qui permet de ne faire une pelle qu'avec un début de manche.

dneis
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Le problème que je vois de cette configuration à deux contrefiches est qu'elles seront assemblées à mi-bois, ce qui a pour effet de réduire leur section en leur milieu. Pour des pièces travaillant en compression -et donc avec risque de flambement, ou flambage, ce qui est la même chose- cela me paraît inadapté.

C'est peut-être la raison pour laquelle cela est peu usité.
A confirmer par des plus expérimentés...

[J'ai réfléchi sous la douche...]

A moins de boulonner au niveau du mi-bois, ce qui permet de diviser la longueur de flambement par deux, ce qui dans ce cas est très favorable pour la résistance en compression.

Mais cela nécessite de la quincaillerie, et c'est au prix d'assemblages plus complexe et ne va pas dans le sens d'une utilisation rationnelle du bois.

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dneis

Un pilori multiple pour chats, transportable, pour bourreau nomade 😁

dneis

Pour moi, c'est Norton India -gros puis fin- et ensuite pierre du levant.
Arkansas c'est top aussi, c'est de même nature que la pierre du levant.

dneis

Tapered reamer se traduit effectivement par alésoir conique.

Dans le catalogue des Forges de Vulcain, un tel outil métallique porte le nom de mèche louche. J'en possède une, de diamètre maxi 18mm (voir photo).

dneis
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RDM !

Sources

i.pinimg.com/o...480886d7f4f.jpg
duckduckgo.com...480886d7f4f.jpg

Charge maxi admissible

Si on prend un poutre appuyé à chaque extrémité, de section 50 x 150

On a un moment quadratique

$$ I = \frac{BH^3}{12} = 14e6 mm^4$$

Le moment fléchissant maxi est au centre, avec la charge P au centre de la poutre (le plus défavorable) et la longueur L de la solive

$$ M_f = PL/4 $$

La contrainte maxi, dans la section centrale la plus chargée

$$ sigma_{max} = \frac{Mf}{I} y{max} $$

😡 la formule précédente passe pas: sigma = M_f/I . y_max

avec la zone où la contrainte est maximale dans la section

$$ y_{max} = H/2 $$


Bref, si on prend du bois de charpente de classe C18, donc 18MPa de contrainte max admissible (si mes souvenirs sont bons), on en déduit le moment M_f maxi admissible et donc la charge maxi admissible

$$ P{max} = \frac{4 sigma{max} I}{L y_{max}} = 9000 N $$

P_max = (4 sigma I)/(L y_max)

Bref, on peut charger, en son centre, une poutre à hauteur de 9000 N (Newton), soit le poids d'une masse de 900kg. Ça tient !


Déflexion correpondante

Pour cette charge de 9000N, avec un module élastique de 10000MPa, la poutre fléchit en son centre de

$$ f = \frac{PL^3}{48EI} = 4.5mm $$

Voir les fiches tropix pour les valeurs du module élastique des différentes essences. 10000MPa c'est dans la fourchette basse.

[calculs à vérifier, mais vous avez toutes les formules en principe]

Conclusion

C'est surdimensionné pour moi. On devrait pouvoir mettre de plus petites sections.

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dneis

Faire des essais de collage et de finition sur des échantillons ?
C'est le meilleur moyen de forger son expérience et de savoir pourquoi on fait comme ci ou comme ça, à mon sens.

Sinon, consulter les fiches des essences, notamment les fiches Tropix du Cirad.

par paoapo il y a 3 ans
dneis

Dans la série photo de produit en situation réaliste:

  • Bon René, on passe au suivant, c'est quoi ?
  • Attends, un tour... à .. bois. Un tour à bois !
  • Ah, ok. Et ça marche comment ?
  • Ben, je sais pas trop. Y'a un moteur, un grand rail et p'is un truc au bout.
  • Bon, ok. Prends un des outils là, et fait comme si tu taillais le bout de bois qu'on nous à filé.
  • Comme ça ?
  • Non, cornichon, t'es devant, on voit rien, mets toi su'l'coté
  • Et là, c'est bon ??
  • Ouais, ça va. Prends l'outil à deux mains, ça fera plus sérieux, et décale toi encore un peu à droite.
  • ...
  • Parfait. Allez, hop, encore une photo pour être sûr. [Clic] .. on passe au produit suivant. C'est quoi ?
  • Un gaufrier solaire.
  • Ohlala, comment on va faire, on peut pas aller dehors, il pleut des cordes...

Euh, sinon, la machine me paraît beaucoup trop légère et frêle. On dirait un coffret pour enfant genre "tournage 2000", avec dedans des bouts de balsa pour être sûr que ça va marcher 😉

dneis

Marketing ?
Parce que le titane c'est la classe non ? Alors que l'acier, franchement, ça fait trop longtemps que c'est présent sur le marché, c'est trop classique, et du coup ça n'a rien se sexy.

dneis

Oui, c'est un travail de sculpture.

Prendre la gouge dont le profil (courbure) correspond à l'effet recherché. Le choix est vaste 😉 :

pfeiltools.ch/...atalog/#page-14

dneis
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Pour sortir de l'électroportatif, voici la solution:

L'électroportatif n'étant qu'une manière d'utiliser ses mains tout en cherchant à profiter de l'énergie électrique apportée par la batterie ou le cordon d'alimentation, l'étape suivante consiste à ... couper le cordon !

Et donc utiliser de l'outillage manuel 😁

  • scie égoïne;
  • ciseaux à bois et bédanes;
  • rabot, guillaume, varlope et riflard.

ainsi que quelques instruments:

  • couteau à tracer;
  • trusquin;
  • équerre.

Les avantages:

  • polyvalence des outils;
  • facile à transporter d'un chantier à un autre;
  • entretien aisé et rapide (affûtage);
  • autonomie illimitée (moyennant un sandwich);
  • résiliation de l'abonnement à la salle de sport et remisage des baskets.

🙂

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dneis
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Rien ne vaut la chaleur, la douceur, la glisse d'un bon Goldenberg.
Préférer une semelle en cormier ou en chêne vert et un fer bien épais.

Et puis finalement, tout rabot de bonne facture, en bon état, fera l'affaire.

En cherchant bien, on en trouve un bon pour 10€ d'occasion. Et pour 20€, on est le roi du rabot.
leboncoin.fr/r...abot goldenberg

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dneis

une seule vis au centre, par en dessous.

dneis
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Je pense que tu as fait le tour.
Comme le dit benjams, le problème est la puissance disponible en continu, limitée si on n'a un seul être humain derrière la manivelle/pédale.

Dans le cas du perçage, le volant d'inertie permet de stocker de l'énergie mécanique qui est ensuite transférée à la mèche lors du perçage. Si le volant ralentit en fin de perçage, ce n'est pas bien grave car le trou est de longueur finie, et donc une quantité finie d'énergie suffit.

Dans le cas du sciage, à moins de couper une petite pièce, le besoin de puissance est sur une durée plus importante (donc plus d'énergie : E = P x T, E: énergie, P: puissance, T:temps). Du coup, soit il faut un gros stock d'énergie et donc un gros volant d'inertie, soit un type costaud qui actionne la manivelle en continu.

Donc scie et rabot, ça fait un moment que ça a prouvé son efficacité, on va pas trouver mieux.

Dans le catalogue des Forges de Vulcain, on trouve des scies à ruban actionnées par un arbre relié à un manège, donc là il te faut un animal à 4 pattes 😉


Je complète:

depuis un moment, notamment dans des contextes où l'on n'a pas accès à des réseaux d'énergie : Stationary bicycles (voir notamment l'importante bibliographie à la fin de l'article).

Je classerais les machines à pédale/manivelle en deux catégories:

  • celles dont la puissance disponible est constante (machine à coudre,
  • celles dont la puissance disponible est intermitante: l'énergie emmagasinnée dans la rotation (souvent avec volant d'inertie, la meule peut également faire office de volant d'inertie) est utilisée pour le travail de la machine sur une durée finie (machine à meuler, machine à percer, tour à bois), ce qui permet momentannément de disposer d'une puissance plus grande que la puissance de l'opérateur.

Voir aussi
lowtechmagazin...d-machines.html

dailymotion.com/video/x37olns
😉

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dneis

C'est donc l'occasion de faire un tour par le catalogue

dans lequel on trouve ce genre de machine combinée.

On trouve également des machines combinées chez Guilliet:

SCIE A RUBAN, DÉGAUCHISSEUSE, MORTAISEUSE ET SCIE CIRCULAIRE
pour Menuisiers et Fabricants de Meubles

gallica.bnf.fr...8626t/f131.item